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Gwyneth Paltrow, l'anti star écolo d'Hollywood

Mis à jour le 25 février 2021

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Dans le cercle des belles “pépés” hollywoodiennes, il y a deux catégories bien distinctes. Les cérébrales au background universitaire et les encéphalogrammes désespérément plats. Le genre: je-ne-suis-pas-fichu-d’aligner-un-sujet-un-verbe-et-un-complément-sans-bafouiller ou vous-pouvez-répéter-je-n’ai-pas-compris-la-question ? 

Les fées qui se sont penchées sur le berceau de Gwyneth Paltrow (prononcer Gou-i-nette tout en feignant de coincer la langue entre les dents) ont fort heureusement choisi pour cette enfant des seventies la première option.


Look BCBG, ventre platissime, port de tête altier (malgré le poids des chromosomes), poses aristocratiques en toutes circonstances, vocabulaire élaboré, la Gwynie (son surnom) est comme qui dirait née sous une bonne étoile. La star nous explique aujourd’hui comment elle gère son capital beauté !
 
Parlons déjà de votre enfance. Je crois savoir que vous avez reçu une éducation on ne peut plus classique….
 Lorsque nous étions gamins, avec mon frère, il ne se passait pas une semaine sans que notre mère (Ndlr : l’actrice Blythe Danner) ne nous pousse à lire un livre, à assister à tel ou tel spectacle, à nous rendre à telle ou telle exposition, tel musée.
Elle adorait aussi nous traîner à l’opéra ou dans des lieux beaucoup moins conventionnels comme des églises du Village (à New York) dans laquelle se produisaient des troupes théâtrales avant-gardistes. 
Au début, nous ne comprenions pas trop pourquoi elle nous gavait ainsi de « nourriture » intellectuelle ! Ce n’est que plus tard que j’ai compris. Maman partait du principe que le cerveau des enfants était comme une terre féconde qu’il fallait très tôt cultiver !
 
Paradoxalement, votre mère, ne vous a guère encouragé à exercer le même métier qu’elle…
Parce qu’elle ne le connaissait que trop bien. Elle savait que c’était un métier impitoyable. Un métier-rouleau-compresseur qui peut vous broyer. Voilà pourquoi, elle voulait que je devienne  anthropologiste !  Que je fasse autre chose qu’un job de saltimbanque.
 
Concrètement, comment s’y est-elle prise pour vous raisonner ?
 Très mal visiblement puisque je suis finalement devenue actrice ! (rires). Toute la journée, elle me répétait  « Darling, tu es bien trop futée pour faire ça ! » ou encore « Hollywood est le lieu de toutes les perditions, une jungle où l’on n’est pas sûre de sortir indemne ».
Pour me détourner de ces « mauvaises pensées », mes parents ont même été jusqu’à me placer dans un pensionnat pour jeunes filles situé dans l’Upper East Side (les quartiers chics de Manhattan). Je portais des jupes plissées grisâtres et des chaussettes qui montaient jusqu’au dessus des genoux. Croyez-moi, on nous faisait marcher à la baguette. Et puis un jour mon père et ma mère ont découvert que je ne me débrouillais pas trop mal lorsque je jouais sur les planches du théâtre du lycée. Progressivement, ils m’ont donc invité à persévérer !
 
Vous avez reçu votre première ovation à l’âge de deux ans, en traversant, toute nue, le décor de théâtre où votre maman jouait « La mouette ». A cinq ans, vous annonciez à vos parents : « Quand je serai grande je serai actrice à la télévision ». Votre fille ainée, Apple, a-t-elle les mêmes prédispositions ?
Pour l’instant Apple est très douée pour courir après les insectes  et faire des pirouettes dans le gazon ! Une vraie gymnaste. Il y a quelques années, j’ai commencé à l’initier aussi au yoga. Ma fille adore. Elle se montre d’ailleurs très réceptive. Après sa séance, je lui fais de petits massages sur le corps. Le nirvana pour elle, c’est lorsque je lui masse le cuir chevelu avec des huiles parfumées.
 
Entre nous, vous n’en n’avez pas marre de votre image « proprette », de cette réputation de jeune fille de bonne famille bien comme-il-faut ?  Vous n’avez pas envie de bousculer tous ça ?
Ecoutez, je sais que je passe pour une fille très lisse pour certains, voire carrément BCBG Mais je ne vais tout de même pas aller castagner ma famille, me rebeller contre ceux que j’aime, m’opposer sous prétexte que les révolté(e)s sont à la mode en ce moment ! (rires). Cela dit dans Country song, mon personnage de chanteuse de country en perdition est définitivement un rôle à des années lumières par rapport à ce que j’ai fait auparavant !
 
Certains disent de vous : "Gwyneth, c’est un peu Docteur Jekyll et Mister Hyde. Lorsqu’elle est en jean’s, elle est hyper-sympa, mais dès qu’elle enfile une robe ultra chic, elle devient inaccessible, voire glaciale !". Une réaction ?
Oui ! Envie de rire. Etre chic ça ne signifie pas être une fille réfrigérante. C’est tout simplement l’envie de se faire plaisir et d’être agréable à regarder. Vous savez, je connais des femmes qui portent des vêtements grunges et qui sont de vraies garces et, à l’opposé, des nénettes habillées de la tête aux pieds en Versace qui s’avèrent être des trésors de gentillesse. L’habit ne fait pas le moine !
 
Vous n’êtes donc pas une fashion-victim ?
Je n’en ai pas l’impression ! Et quand bien même, je suis une fille. Cela  me semble donc normal que la mode - que je considère comme un noble art - m’intéresse un petit peu !
 
Ce n’est un secret pour personne, vous êtes très impliquée dans l’environnement. Des langues vipérines affirment pourtant que votre blondeur ne serait pas naturelle ?
(rires) J’aide un peu la nature ! De vous à moi, je hais mes cheveux. Je les trouve trop raides, sans volume et impossible à coiffer. Quand je sors de la douche, je mets une heure à les démêler ! Je ne vous raconte pas le budget que je claque dans les produits capillaires !
 
Quel genre de produits ?
J’utilise des marques qui ne sont pas testées sur les animaux. C’est la règle numéro un. La règle numéro deux, c’est que je ne veux absolument pas de produits de synthèse. Déjà parce que ça m’irrite les yeux mais aussi parce que je ne suis jamais rassurée quand je vois « Colorant E machin, Truc X, Truc Y ». Pourquoi faire du « chimique » quand il suffit de puiser dans la nature ?  Je me doute que si les labos travaillent sur des produits de synthèse, c’est pour minorer les coûts de fabrication. Mais de vous à moi, nos apprentis sorciers auront bon passer des heures et des heures pour récréer un parfum, une essence naturelle, ils n’arriveront jamais à reproduire les mêmes spécificités, les mêmes qualités que l’original !
 
Vous affichez toujours un teint rayonnant. Quel est votre secret ?
Je ne sais pas si vous connaissez les produits Jane Inc. Si ce n’est pas le cas, je vous les recommande. L’intégralité de cette marque est conçue à partir de plantes aromatiques ou médicinales. J’adore leurs décoctions pour les yeux et plus particulièrement ceux à base de thé noir ! Vous avez aussi ces petits coussins remplis de lavande que vous mettez au micro-onde et que vous placez ensuite sur vos yeux. L’effet relaxant est immédiat. Enfin…difficile de résister au sel de bain à base de mandarine et de miel.
 
On raconte qu’après avoir été une inconditionnelle de la nourriture allégée, vous auriez carrément revu à la hausse... calorique, votre alimentation ? Confirmez-vous ? 
Yep ! Aujourd’hui, c’est la totale. Pâtes au beurre, raviolis, etc, je ne prive plus !  Et avec une bonne portion de parmesan ! Mon fromage préféré. J’en mets partout. Jusque dans le biberon de mes enfants ! D’ailleurs, je ne leur donne que des produits bio et souvent « Made In Italy » !
Je surveille de très près tout ce qu’ils mangent. A la maison, je privilégie toujours la cuisine macrobiotique. Mais attention, je ne suis pas pour autant une terroriste alimentaire. Ce qui est important à mes yeux, c’est la qualité des produits que je sers à mes petits. Je suis la reine de la traçabilité. Quand je me rends dans un magasin, il faut toujours que je lise les petits caractères qui sont écrits sur les étiquettes. De peur qu’on essaye de me vendre un truc pas bon pour la santé !
 
Où allez-vous faire vos achats ?
Dans des coopératives agricoles ou fermières. Aux grandes enseignes, je préfère les petites structures familiales. J’ai toujours eu un faible pour les produits fabriqués à la main et dans le respect de l’environnement par des artisans. Mon pêché mignon en ce moment, ce sont les confitures que ma cousine Hillary prépare avec amour !  Elle est tellement douée qu’elle a commencé à commercialiser ses recettes dans une boutique qu’elle vient de créer à Los Angeles…
 
Est-il vrai que vous rechercheriez activement une ferme pour vous installer avec mari et enfants ?
Ces dernières années, j’ai un peu le sentiment que nous avons joué aux gypsy ! Se poser, c’est mon rêve ! Et si possible loin de la ville ça. J’ai hâte de dénicher une ferme pour faire passer mes légumes dans MON potager. Et qui sait, je ferai peut-être comme Diane Keaton dans Baby Boom, vous me verrez peut-être un jour fabriquer des produits pour bébé 100 % bio ! Plus je vieillis, plus je constate que je suis quelqu’un de définitivement rustique !

Frank Rousseau

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