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Drame du Bangladesh : à quand l'éthique ?

Bangladesh
La catastrophe au Bangladesh fait 1127 morts
Munir Uz Zaman - AFP
Flavie Bry
Flavie Bry
Mis à jour le 25 février 2021
L'effondrement d'une usine de textile à Dacca au Bangladesh en avril 2013 a fait réagir les grandes marques du textile. Elles ont accepté de signer un accord pour renforcer la sécurité dans les usines.

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Le 24 avril dernier, une usine de textile employant plus de 3000 travailleurs s'est effondrée à Dacca au Bangladesh. Le bilan est dramatique : 1127 personnes ont perdu la vie. Cette catastrophe a fait réagir une dizaine de grandes enseignes qui ont accepté de signer l'accord visant à accroître la sécurité dans les ateliers de confection dans le pays. 

Des conditions de travail abominables dans les usines textiles du Bangladesh
Il s'agit d'une crise importante pour les géants de la mode. Ces derniers ne s'attendaient pas à ce qu'autant de monde se révolte et ouvre, enfin, les yeux sur les abominables conditions de travail des Bangladais. Salaires de misère, horaires abusifs, sécurité et hygiène quasi inexistantes, violation des droits humains : telle est la liste est non exhaustive de ce que subissent ces êtres humains. 
Les ONG connaissaient les abominables conditions de travail des Bangladais
Une situation que les ONG connaissaient déjà mais sans pouvoir la mettre au premier rang. La catastrophe à donc mis un coup de projecteur sur les procédés de fabrication déplorables des vêtements des occidentaux. "Grâce" à cet événement, les ONG concernés ont obtenu des grands noms du textile qu'ils s'engagent à améliorer les conditions de travail dans les usines. C’est le cas de Carrefour, C&A, Benetton, Inditex (qui détient Zara), PVH (qui possède Calvin Klein), Sainsbury’s, H&M ou encore Marks & Spencer, marques qui ont accepté de signer l'accord. 
Boycotter ou pas ? 
Faut-il boycotter les vêtements made in Bangladesh ? La réponse n'est pas si simple, d'un coté le boycott priverait les ouvriers de leur travail, mais de l'autre tant que les gens se jeterons sur la mode à petit prix, rien ne changera dans ces pays surexploités. 
Il faudrait donc : 
  • Améliorer les conditions de travail.
  • Augmenter les salaires.
  • Stopper toutes les pratiques non sécuritaires.
  • Ne plus utiliser des produits nocifs pour la santé des ouvrirers (comme ceux utilisés pour le sablage des jeans). 
  • Ne plus attendre de la mode qu'elle soit si peu chère : à nous d'être consom'acteurs en privilégiant les trocs, la récup', les vides-dressing, les dépôts ventes et les vêtements de mode éthique. 
Les marques de mode éthique ont supprimé les produits toxiques dans la fabrication des vêtements. 
Des marques se sont d'ores et déjà développées en proposant des vêtements éthiques qui rémunèrent plus correctement les salariés et ont largement diminué - voir supprimé - tous les produits toxiques intervenants dans le processus de fabrication. 

En voici une liste non exhaustive : 

Et surtout ouvrez l'oeil : avant d'acheter un vêtement, pensez à vérifier:

  • sa matière
  • son éventuel label
  • l'engagement de sa marque
     

 

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