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Journée sans viande 2014 : 5 raisons de participer

Vache viande
Samuel, trop faible, n'a pas pu être engraissé à souhait, et a été soigné par le Sanctuaire Gaïa.
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L 214 Éthique et Animaux
L 214 Éthique et Animaux
Mis à jour le 25 février 2021
Le 20 mars prochain, c'est la Journée sans viande. Une journée pour agir, penser aux souffrances animales, à la déforestation, à toutes les formes de pollution liées à la production de viande animale. Vous êtes encore sceptiques ? Voici 5 bonnes raisons de participer à cette journée.

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C'est l'une des plus anciennes journées de sensibilisation à la consommation éthique qui fêtera sa 30ème édition. Depuis son lancement en 1985 par une association de défense des animaux aux États-Unis, la Journée sans viande a fait du chemin. Bonne nouvelle, elle est arrivée jusqu'à nous, en France. Il se peut que vous receviez un tract d'information dans la rue ou que vous soyez invité(e) à venir vous renseigner à un stand d'information. 

Agir contre la déforestation, la pollution et la souffrance animale

La Journée sans viande, c'est l'occasion d'un nettoyage de printemps dans des habitudes qu'on sait préjudiciables à autrui, et parfois à soi-même. L'impact des productions animales sur la déforestation, sur la pollution de l'eau ou les émissions de gaz à effet de serre est connu. Ainsi, à émissions égales, vous pouvez choisir entre un repas omnivore et un aller-retour Paris-Bucarest en voiture. C'est aussi le cas du gaspillage considérable représenté par l'étendue des cultures destinées à engraisser les animaux, au lieu de nourrir directement les êtres humains – dont 842 millions souffrent de la faim. Il correspond à l'absurdité d'un système alimentaire qui investit entre 3 et 9 fois plus de calories dans la nourriture du bétail qu'il n'en retire dans la viande obtenue. 

Il existe sur cette planète des millions d'autres bonnes raisons de participer, ce 20 mars, à la Journée sans viande.

En voici cinq : 

Azalée

Azalée a connu l'élevage en batterie. Le corps décalcifié par un an de ponte intensive et déplumé par le picage et le stress, Azalée a eu une chance que 80 000 de ses camarades d'infortune n'ont pas connue : ne pas connaître l'abattoir, découvrir le bonheur de gratter la terre et de sentir la chaleur du soleil, être protégée et respectée pour elle-même. Azalée se repose au refuge Farm Sanctuary VG, près de Liège en Belgique. 

Esther    

Née dans un élevage puis vendue comme "cochon de compagnie" car trop chétive pour résister aux conditions de vie imposées par l'industrie porcine, Esther a grandit dans un foyer aimant. Par la vie qu'elle mène aujourd'hui aux côtés de deux chiens et deux chats, et grâce à la page Facebook qui lui est dédiée, Esther enseigne au monde entier que les cochons sont, comme elle, des êtres doués d'émotions et d'intelligence. 

Poulette

Poulette est née dans un élevage intensif de poulets de chair, dans l'ouest de la France. Alors qu'elle n'était qu'un poussin de 30 jours, elle fut sauvée avant l'arrivée du camion de l'abattoir. Une vie presque normale s'offrait à elle. Mais Poulette n'était pas une poule "normale", et les problèmes sont apparus.

Les poulets élevés pour leur chair sont issus de la sélection génétique pour engraisser rapidement, leur squelette ne peut supporter le poids de leur corps énorme. À quelques semaines de vie seulement, Poulette est devenue handicapée, se déplaçant difficilement, mais s'accrochant à la vie. 

Samuel

Né dans une exploitation laitière, le destin de Samuel était tracé : séparé de sa mère au premier jour, il serait envoyé comme tous les petits mâles dans une salle d'engraissement puis abattu pour sa viande à quelques mois de vie. Mais né trop faible, il n'aurait pas survécu, aussi sa présence dans l'élevage n'était pas désirée. Recueilli et soigné par le Sanctuaire Gaia, Samuel découvre la vie et reçoit par ses soigneurs, l'amour que sa mère n'a pu lui porter. 

Et les poissons... 

Il n'existe pas vraiment de sanctuaire pour poissons rescapés de la pêche ou de l'aquaculture, peut-être en raison de la difficulté à les recueillir, à leur apporter des soins ou à leur offrir un environnement adapté. Peut-être aussi parce que notre société est encore loin d'accorder aux poissons la considération dont d'autres animaux bénéficient. Pourtant, des études attestent de capacités émotionnelles, cognitives et comportementales chez les poissons similaires à celles des animaux terrestres. 

Pour des raisons pratiques, nous ne pouvons pas tous offrir une nouvelle vie à d'autres Azalée, Esther, Poulette ou Samuel. 

Mais nous pouvons sauver des animaux en arrêtant d'en consommer, pour une journée le 20 mars prochain. Ou pourquoi pas pour toute une vie ?

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