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Je suis végétarienne : témoignage de Vanina, 41 ans

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Vanina, 41 ans, végétalienne, aime et respecte les animaux
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Audrey Etner
Audrey Etner
Mis à jour le 25 février 2021
Par amour et respect pour les animaux, Vanina est devenue végétalienne. Elle nous livre ses convictions et ses motivations.

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Il y a 5 ans, j’avais essayé de devenir végétarienne, mais au bout de 3 semaines je n’avais pas tenu. J’avais donc opté pour une diminution drastique de ma consommation à une portion de viande ou de poisson par semaine.

Et puis j’ai lu Faut-il manger des animaux ? de Jonathan Safran Froer et voilà 8 mois que je ne consomme plus d’animaux ni d’œufs et je ne m’autorise qu’une petite portion de fromage par semaine.

Je n’achète ni ne porte plus de cuir, je n’achète plus de laine ni de produits testés pour animaux. En ce sens je suis vegan à 95 %.

On ne devient pas végétarien ou végétalien du jour au lendemain, cela passe par un processus assez long de remise en cause et par un changement progressif de notre alimentation.

La motivation principale ? L’amour des animaux.

La philosophie et les changements opérés : ce que je voudrais mettre en avant ce sont les changements qui se sont opérés en moi depuis ce changement d’alimentation. Ils seront peut être difficile à comprendre pour un omnivore et j’en ai été surprise moi-même, mais le fait est que l’on est plus heureux.

Ne pas tuer d’animaux, ne plus avoir de cadavres qui putréfie en nous en permanence dans notre système digestif, ne plus ingérer cette souffrance (car on la prend en nous au sens propre du terme) rend heureux et c’est comme si une partie de la violence que l’on porte en nous était désarmée.

On est également plus détendu, on a les idées plus claires et on est plus cohérents. En effet comment ne pas pointer du doigt l’incohérence de personnes (dont moi avant) persuadées d’aimer les animaux, caressant leur chien, leur chat, et trouvant normal de torturer des cochons ou de manger du foie gras ou ne préférant pas y penser ?

Cela ressort également dans les médias avec le scandale de la viande de cheval (et quoi une vache n’est elle pas tout aussi magnifique ?). On accuse les chinois de massacrer les requins pour leurs ailerons, mais en quoi sont-ils différents de nous qui vidons les océans de leurs poissons et torturons des cochons, des oies ou des poulets ? La plupart d’entre nous est incapable de tuer un animal de nos propres mains. C’est bien que cela pose problème.

Aujourd’hui les animaux ne sont plus simplement tués, ils vivent un enfer. Alors la question est : Sommes nous ici bas pour tout détruire ? Pour faire la guerre aux océans (car on y va avec les radars et les satellites pour chercher les derniers bancs de poissons dans l’océan on ne leur laisse aucune chance) ? Pour faire la guerre aux animaux ? Pour détruire les forêts (dégâts de l’industrie de la viande) ? L’Homme n’a-t-il pas plutôt intérêt à préserver la nature ? Faut-il rappeler qu’il n’existe pas sans elle ?

Imaginez un monde sans animaux : sans oiseaux dans le ciel, plus de poissons, dauphins, baleines, plus de chiens, plus de chats, de chevaux, de papillons ou d’abeilles. Que ce monde-là est triste ! Les animaux nous apportent énormément par le seul fait de leur existence, ils nous apprennent la compassion, la tendresse et la beauté.

Tous les enfants aiment les bêtes, la société les pervertis en les mettant dans leur assiette mais elle a tort. D’après les anatomistes et Charles Darwin lui-même "il est évident que la nourriture normale de l'homme est végétale". On peut aussi se référer à l’ADA (Association de Diététique Américaine qui regroupe 70 000 diététiciens) qui met en avant les bienfaits d’un régime végétalien.

Alors arrêtons de croire que l’homme serait le seul mammifère qui aurait besoin de boire du lait à l’âge adulte et du lait d’une autre espèce en prime, ou que l’on doive manger des cadavres pour être en bonne santé.

Arrêtons d’imposer le meurtre des animaux dans les cantines publiques, le régime végétarien n’étant plus possible en France depuis octobre 2011.

Arrêtons de mentir à nos enfants sur la réalité de la viande.

Arrêtons de massacrer la nature et les animaux.

Croyez-vous vraiment que l’on puisse continuer à fermer les yeux et à s’évader dans le shopping ou les jeux vidéos ? Pour combien de temps encore ? Moi j’ai choisi d’être en paix avec la nature, de ne pas participer à la guerre que l’on fait aux océans. Et la vie est plus belle ainsi.

Il n’est pas question ici de culpabiliser les omnivores qui liront ces lignes mais de leur faire ouvrir les yeux. On ne devient pas végétarien du jour au lendemain, on commence par réduire sa consommation de produits carnés et c’est déjà un pas dans la bonne direction. Il faut qu’une alternative végétarienne (lienne) soit proposée dans les cantines et dans tous nos restaurants et il faut être nombreux à la demander.

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