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200 km à la ronde - Sophie : "je suis davantage en harmonie avec la nature"

Mis à jour le 25 février 2021
Sophie Amand est énergéticienne et mère de trois adolescents qu'elle élève seule. Pour FemininBio, elle revient sur l'expérience inoubliable de "200 km à la ronde", émission sur l'attitude locavore, diffusée sur France 5. Pendant un mois, elle et ses enfants se sont nourris exclusivement de produits locaux. Retour sur une expérience qui leur fait voir la vie différemment.

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Famille Amand

Un an après l'expérience locavore de l'émission "200 km à la ronde", que vous reste-t-il de cette aventure ?
Nous sommes restés en partie locavore : je n'achète que des oeufs provenant de fermes, je choisis des légumes locaux et je m'approvisionne dans un abattoir pour la viande : elle est régionale, moins chère et d'une qualité incomparable à celle que j'achetais auparavant !
Pour les produits comme le café, le thé, l'huile d'olive ou encore le sel, j'achète bio quand je le peux mais plus forcément local.
Grâce à mon métier (énergéticienne), je suis sensible au bien-être et au bien manger, mais cette expérience extraordinaire m'a permis d'être davantage en harmonie avec la nature. Je trouve que mes enfants et moi même avons gagné en ouverture d'esprit, nous ne voyons plus les choses de la même façon : je suis attentive au tri, à la provenance des aliments, au bio.
Cette expérience, même si elle a été difficile et éprouvante au début (il nous a bien fallu 10 jours pour adopter de nouvelles habitudes), m'a également appris que pour devenir locavore, il fallait être solidaire et partager.
D'ailleurs, je continue d'aller chercher de la viande pour mes amis qui m'en commandent, je les ai convertis à la consommation de viande régionale !

Quel a été l'aliment le plus difficile ou au contraire le plus facile à trouver, à remplacer ?
Le sel a été l'aliment le plus difficile à remplacer, d'ailleurs mes premières recherches sur Internet lui ont été consacrées ! Ainsi, j'ai trouvé une petite entreprise qui commercialise du sel de Gruissan (Aude), c'est un sel gris qui provient des marais salants de cette ville du Languedoc-Roussillon.
Les pâtes, contrairement à ce que mes enfants pensaient, ont été faciles à remplacer : la pomme de terre locale fait bien l'affaire !
Mon fils Nicolas (15 ans à l'époque du tournage) a beaucoup souffert de se priver de sodas, en revanche pour moi qui suis attachée à mon thé du matin, j'ai pu trouver des alternatives grâce aux tisanes de thym, laurier et au thé à la menthe maison ! Le miel a remplacé le sucre, j'ai même réussi à dégoter du ketchup local, même s'il n'a pas le goût si sucré du ketchup conventionnel, il a pu satisfaire en partie mes garçons !
Il existe des solutions, encore faut-il les trouver et avoir envie de le faire, mais une fois qu'on a dépassé les moments de découragement, c'est formidable de trouver des produits qui ont du goût !

Au sein de votre famille qui a été le plus positif ou au contraire le plus récalcitrant ?
Mon fils Nicolas a été le plus réticent en tout : je crois qu'il n'avait pas envie de se sacrifier et de se passer de ses plaisirs. Se remettre en cause n'est pas simple pour un adolescent !
Kevin, mon fils aîné (18 ans au moment du tournage) a toujours été partant pour m'aider en cuisine, pour découvrir de nouvelles recettes, pour essayer de nouveaux produits.
Globalement, je peux dire que mes fils m'ont soutenue dans cette expérience et m'aident aujourd'hui davantage : auparavant je pensais (à tort !) que leur confier la cuisine à faire était une perte de temps, mais cette aventure m'a convaincue du contraire. A ma grande satisfaction, ils prennent des initiatives et préparent le repas quand je suis prise par mon travail.
Les enfants ont également appris ou réappris le vrai goût des aliments, apprécié les textures des viandes provenant des animaux élevés en plein air, finalement c'est toute une éducation à la vraie alimentation qui a été faite au travers de cette émission.
Un point très positif de "200 km à la ronde" : mes enfants sont rassasiés plus rapidement depuis qu'on mange locavore. Un exemple avec une farine conventionnelle à 50 %, mes fils engloutissaient jusqu'à 7 crêpes mais avec la farine locale à 80 %, au bout de 3, tous calent !

Quel souvenir gardez-vous de cette aventure ?
Excellent ! Même si le démarrage a été éprouvant et fatiguant, je le referai ! Je manque de temps pour faire certaines choses, comme les pâtes maison, mais je sais que j'en referai car j'ai aimé en confectionner !
Comme je le disais, on a gardé cette ouverture d'esprit, cette conscience de la nature et de ce qui nous entoure.
Et puis, nous sommes en pleine santé : aucun de nous n'a été malade de l'hiver, mes fils ont moins d'acné, le teint plus frais et en tant qu'énergéticienne, j'ai moins à travailler sur leurs énergies. C'est un gain considérable que de manger mieux !

Une petite astuce à partager avec nos internautes ?
Pour donner du baume au coeur, j'ai souvent cuisiné des crêpes avec la farine locale à 80 % en remplaçant le sucre par le miel. Pour nous rafraichir, j'ai imaginé des smoothies locaux aux pêches avec du lait, des yaourts et du miel de ma région.


Sophie Amand est énergéticienne dans la région de Toulouse, pour la contacter : angeline-aveniretsoin@hotmail.fr ou sur sa page facebook



"200 KM à la ronde", tous les jeudis à 20h35 sur France 5 (du 7 juin au 12 juillet 2012).

Stéphanie Jarroux

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