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Aromaparfumerie®

Plaisir des sens et bien-être : l'Aromaparfumerie se dévoile

Les huiles essentielles, pour le plaisir olfactif et le bien-être
Fleurance Nature
Huiles essentielles : utilisation et propriétés
Valérie Demars
Valérie Demars
Mis à jour le 28 juillet 2022
Une histoire du parfum pour un retour aux sources : place aux fragrances naturelles pour réveiller l'orodat !

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La parfumerie a beaucoup évolué depuis cinquante ans, et aujourd’hui 80% du prix de vente d’un parfum est constitué par la publicité et le marketing. La composition parfumante ne représente maintenant qu’une partie infime du budget, ce qui restreint fortement le choix des matières. Ainsi, seuls des produits de synthèse sont envisageables pour répondre aux contraintes draconiennes imposées aux créateurs, où la publicité prime sur la qualité des ingrédients.

Dans les années 60, les parfums contenaient encore 75% de produits naturels pour 25% de produits de synthèse. Aujourd’hui, le pourcentage de naturel est largement inférieur à 25%. Les principales causes de cette chute sont bien sûr dues aux progrès de la chimie de synthèse, mais surtout aux conditions imposées à ce type de production, son prix et les nouvelles règlementations.

Un autre facteur important dans l’évolution de l’utilisation des produits naturels est la production en masse. Un lancement dans une grande maison de parfum démarre avec une tonne de concentré. Dans ces proportions, il est impossible d’utiliser uniquement des matières naturelles. [1]


De l’aromachologie à l’Aromaparfumerie®
L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie. Elle a été créée par le chimiste Gattefossé en 1910. Il s’agit de l’utilisation des huiles essentielles à des fins thérapeutiques. C’est une thérapie naturelle qui repose sur la relation existant entre les composants chimiques des huiles essentielles et les activités thérapeutiques qui en découlent. Les huiles essentielles sont choisies en fonction de leur composition, où chaque molécule présente certaines propriétés physiques. [2]

L’odorat est le seul de nos sens qui n’accède pas directement à la conscience. Le message olfactif que l’on perçoit lorsqu’on sent une odeur passe d’abord par l’inconscient, par l’intermédiaire du système limbique. C’est cette partie du cerveau qui est le siège de nos émotions, et joue un rôle prépondérant dans notre comportement de tous les jours. Le système limbique est aussi le lieu où se forme la mémoire ; c’est pourquoi une odeur est systématiquement associée à un souvenir. Chaque personne perçoit alors différemment une odeur, suivant son vécu et ses expériences olfactives.

C’est ainsi que l’odeur que nous respirons déclenche des réactions physiologiques sans que nous en ayons conscience. En plus de ce comportement positif (plaisir de l’odeur) ou négatif (refus, fuite), l’odeur déclenche aussi une réaction spécifique sur notre organisme. [3]

A la différence de l’aromathérapie, l’olfactothérapie utilise le pouvoir d’évocation des odeurs pour soigner un patient de maux, ou d’une dépendance. Il s’agit d’une thérapie psycho-énergétique qui découle de l’aromachologie, science qui étudie l’influence des odeurs sur le comportement, l’humeur, le psychisme (terme utilisé pour la première fois en 1982). En cherchant les émotions créées par certaines odeurs, le patient peut retrouver l’origine du mal, et y associer une nouvelle odeur avec cette fois une émotion positive. Cette thérapie est très efficace contre les dépendances. [4]

Le premier parfum d’olfactothérapie a été créé par les Egyptiens dans l’Egypte antique; le Kyphi [5]. Il s’agissait d’un remède soignant les affections respiratoires comme l’asthme ou les maladies pulmonaires. Il était notamment utilisé en fumigation, exhalant une vapeur suave. Il est décrit de la sorte par Plutarque dans Isis et Osiris :
« Cette vapeur s'insinuant dans le corps au moyen du souffle, le berce d'une manière douce et insensible, l'invite au sommeil, et répand autour de lui une influence délicieuse. Les soucis journaliers, qui sont comme autant de chaînes si pénibles, perdent de leur douleur et de leur intensité ; ils s'affaiblissent et se relâchent, sans le secours de l'ivresse. Agissant aussi sur l'imagination, faculté si puissante dans les songes, ces exhalaisons la rendent en quelque sorte nette comme le miroir le plus uni. L'effet obtenu n'est pas moins merveilleux que celui des sons de la lyre, dont les Pythagoriciens se servaient avant de goûter le sommeil. De cette manière se charment et s'adoucissent les troubles et les désordres de l'âme. Du reste les odeurs ont plus d'une fois ranimé le sentiment qui s'évanouissait; plus d'une fois aussi elles ont calmé et apaisé le système nerveux par la subtilité de leur influence : de même que, selon certains médecins, le sommeil se produit après que l'estomac a reçu les aliments »

L’Aromaparfumerie® est l’alliance de la belle parfumerie et du pouvoir des plantes selon les principes de l’aromathérapie et de l’olfactothérapie. Elle sublime l’art de la parfumerie en utilisant le pouvoir d’évocation des odeurs et de la bienfaisance des huiles essentielles. Un coeur actif composé de 21 huiles essentielles est présent dans chaque parfum et agit sur le psychisme pour procurer un bien-être général. Les matières qui l’entourent créent alors le sillage unique des fragrances et symbolisent un caractère, une personnalité. Chaque parfum a une action spécifique et procure joie de vivre, relaxation, et autant de sentiments que peuvent véhiculer les huiles essentielles. L’Aromaparfumerie® utilise au minimum 95% de matières naturelles.

Cet article a été écrit par Valérie Demars et Thibaut BEGUIER. Valérie Demars est la fondatrice d’Aimée de Mars, pionnière de l’aromaparfumerie, qui allie les bienfaits de l'aromathérapie et de l’olfactothérapie.

NOTES :
[1] A. Le guérer, Le parfum, des origines à nos jours, Odile Jacob. 2005.
[2] M. Werner et R. Von Braunschweig, L’Aromathérapie, Vigot. 2007.
[3] U. Melerhenrich, J. Goleblowski, X. Fernandez, et D. Cabrol-Brass, « De la molécule à l’odeur », l’actualité chimique, no 289, p. 29-40, sept-2005.
[4] G. Gérault, J. charles Sommerard, C. Béhard, et R. Mary, Le guide de l’olfactothérapie, Albin michel. 2011.
[5] « Dossier: le kyphi », www.equi-nox.net, 01-avr-2012. [En ligne]. Disponible sur: http://www.equi-nox.net/t6399-dossier-le-kyphi. [Consulté le: 17-juill-2015].

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