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Le sel : évitons une addition salée !

Mis à jour le 25 février 2021
Alors que l’on connaît ses méfaits sur l’organisme, le sel reste omniprésent dans nos assiettes. Un problème nutritionnel qui risque de se transformer en problème sanitaire national. A moins que nous fassions tout pour éviter de trop en consommer.

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Le sel : évitons une addition salée !

Le constat est amer : chaque année, 35 000 décès seraient dus à la consommation excessive de sel. Autant de victimes bien souvent involontaires. Le problème n’est en effet pas le sel de table, bien qu’il soit recommandé d’avoir la main légère lors de l’assaisonnement, mais bien le sel caché dans tous les aliments produits industriellement. 80% de notre apport quotidien en sel en proviendrait ! Les industriels profitent d’un vide législatif qui ne les obligent pas à indiquer la teneur en sodium de leurs produits pour ajouter du sel à tout va.

Cet ingrédient miraculeux cache les goûts amers, rehausse le goût sucré et, grâce à sa capacité de rétention de l’eau, augmente artificiellement le poids des aliments carnés (viandes et poissons), ce qui permet de les vendre plus chers au kilo. Il y a aussi l’habitude : réduire la quantité de sel, c’est modifier le goût des produits agro-industriels, ce qui ne plaît pas toujours aux consommateurs. Les industriels n’ont donc aucun intérêt à s’en priver.

Il y a pourtant urgence à réduire notre consommation de sel. Les risques liés à la surconsommation sont connus, multiples et graves : augmentation des troubles cardiovasculaires, de la tension artérielle, des maladies cardio-vasculaires et rénales, risque de surcharge pondérale et d’ostéoporose. Des études récentes tendent à démontrer un lien entre excès de sel et cancer de l’estomac. Les scientifiques et les médecins tirent la sonnette d’alarme pour éviter le désastre sanitaire qui s’annonce.

En juillet 2010, dix-neuf entreprises de l’agro-alimentaire se sont engagées à réduire la teneur en sel de leurs produits dans le cadre du Plan national Nutrition Santé du ministère de la Santé. Une initiative qui va dans le bon sens. En 2008, les Français consommaient en moyenne 8,5 grammes de sel par jour, alors que l’Organisation Mondiale de la Santé conseille de ne pas dépasser les 5 grammes par jour et que notre organisme se contente parfaitement de 1 à 2 grammes par jour.

C’est aussi à chacun de faire attention. Modifier quelques habitudes peut aider à diminuer significativement la quantité de sel consommé chaque jour. Eviter les plats préparés et/ou transformés, préférer les fruits et légumes frais à ceux en boîte, ne pas (re)saler un plat sans l’avoir goûté sont des règles de base. Mais loin de se cantonner à des restrictions, décider de réduire sa consommation de sel est une formidable occasion de découvrir des nouvelles saveurs. Cumin, paprika, safran, noix de muscade, sel de céleri, poivres, herbes fraîches et arômates, graine d’anis, jus de citron… Selon les goûts, les envies et les plats, les alternatives au sel sont multiples.
Claire Sejournet

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