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Trop de sel : la puberté en paye l’addition

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Jennifer Maherou
Jennifer Maherou
Mis à jour le 25 février 2021
Le sel qui perturbe la puberté et la pollution de l’air qui réduit les facultés motrices des bébés, voilà ce qu’il ne fallait pas manquer cette semaine dans l’actu santé-environnement.

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Trop de sel : la puberté en paye l’addition
Le sodium contenu dans le sel est un élément indispensable au bon fonctionnement de notre organisme car il participe notamment à répartir l’eau dans le corps et à réguler la pression et le volume sanguin. Voilà pourquoi le sel est important pour notre santé. Par contre, s’il est consommé en excès, il peut se transformer en véritable poison. Tout d’abord, c’est bien connu, il peut boucher les artères et favoriser ainsi les maladies cardiovasculaires. Mais il aurait également d’autres vices cachés comme celui de jouer un rôle dans le déclenchement du cancer colorectal ou favoriser le déclin cognitif. 
Cette semaine, une étude a même montré qu’il pouvait également perturber la puberté. En nourrissant des rats avec des teneurs en sel très élevées (3 à 4 fois la dose recommandée pour la consommation humaine), les chercheurs américains ont constaté qu’ils présentaient un retard de puberté (pouvant entrainer des troubles du comportement ou de fertilité), par rapport à ceux qui ont été alimentés normalement. Le constat était le même avec des rongeurs n’ayant pas du tout consommé de sel. Il faut donc savoir bien doser… Pour cela, il est recommandé de goûter les plats avant de saler, mais aussi de cuisiner soi-même afin de contrôler la teneur en sel des plats. En effet, les aliments industriels sont très souvent bourrés de sel.
 
Les effets de la pollution de l’air sur le développement des bébés
Etant très fragiles, les nourrissons sont les premières victimes de la pollution de l’air. Des chercheurs espagnols l’ont encore une fois montré cette semaine en suivant 468 bébés. Ils ont évalué leur exposition aux polluants de l’air lorsqu’ils étaient encore dans le ventre de leur maman. Ensuite, ils ont évalué les facultés motrice et mentale des enfants entre l’âge de 1 et 2 ans en leur faisant passer des tests.
Les auteurs ont alors remarqué que les bébés exposés in utero à la pollution de l’air présentaient des scores inférieures à ceux n’ayant pas été exposés, en particulier pour les PM2,5 et le dioxyde d’azote (NO2). Mais, fait surprenant : les polluants n’avaient pas eu d’effets néfastes chez les bébés ayant été allaités. Alors dans la mesure du possible, préférez l’allaitement pour protéger vos bébés de la pollution de l’air, et pour plein d’autres raisons aussi…

Retrouvez dans le détail, toutes les informations sur ces actualités sur le site de l’Association Santé Environnement France : www.asef-asso.fr

 

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