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Boster son immunité

Immunité : que vaut vraiment le régime "Paléo" ? Comment éviter les infections chroniques grâce au mycélium de champignons ?

mycelia mycelium champignons donatini
Renforcer les défenses immunitaires avec les mycelia de champignons
Anne Ghesquière
Anne Ghesquière
Mis à jour le 25 février 2021
Le rhume nouveau est arrivé ! La météo de fin d'année et la vie moderne mettent notre corps à rude épreuve. Peut-on échapper aux virus à l'approche de l'hiver ? Que vaut vraiment le régime "Paléo", nouvelle lubie des stars US ? Réponses avec le Dr Donatini.

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Dr Bruno DonatiniLe Dr Donatini, gastro-entérologue, hépatologue, cancérologue et spécialiste en immunologie, nous explique comment stimuler nos défenses immunitaires et se parer au mieux contre les virus de l'hiver. 

Sommes-nous moins bien immunisés que nos ancêtres ? Si oui, pourquoi ?

Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs mangeaient du poisson, du gibier nourri d’herbes et peu gras, des œufs, des fruits, des légumes, des champignons, des baies et des graines : le régime paléolithique.

L’activité physique, intense, assurait des épisodes hypoglycémiques donc la vidange régulière de l’estomac. Les privations inéluctables - car les aliments ne se conservaient pas - assuraient des estomacs vides dépourvus de colonisations bactériennes. 

Les infections virales ne se diffusaient pas facilement à cause de la faible densité des populations et de la promiscuité épisodique avec les autres mammifères.

L’ère de l’abondance, de la sédentarité et de la promiscuité débute il y a 10.000 ans. Elle instaure plusieurs repas réguliers, riches en sucres, en laitages et en céréales, moins d’efforts physiques permanents, plus d’infections virales. 

Les épidémies virales, partagées avec les mammifères ou les oiseaux, vont massivement frapper les populations. Le bétail ou les volailles - animaux engraissés, immobiles avec foie gras et dysbiose intestinale donc immunité faible - vont transmettre à l’homme leurs germes grâce à quelques mutations.

L’immunité n’est pas plus faible actuellement qu’au paléolithique. Elle est mise à l’épreuve plus intensément et submergée précocément à cause de la surcharge hépatique.

L’immunité innée, celle dont nous héritons, répond brutalement et brièvement, ce qui convient lors d’une blessure. Mais elle défend mal contre une infection chronique. 

Les portages chroniques de virus et surtout la prolifération bactérienne intra-intestinale, secondaire à l'abondance alimentaire, qui ne s’arrête jamais, aboutissent à un abandon des globules blancs qui ne peuvent que tolérer les intrus.

Certains auteurs prônent le retour à l’alimentation paléolithique en prétextant que l’immunité serait accrue. En pratique, depuis un demi-siècle, aucune preuve scientifique n’a étayé cette hypothèse. 

Il est probable que la pression virale et bactérienne environnante soit telle que notre immunité sera de toute façon submergée et condamnée à la tolérance, donc à la défaite, si nous ne l’activons pas.

La vraie question est donc : comment stimuler notre immunité ? En particulier, comment éviter ou nous débarrasser des infections chroniques ?

La clé réside dans l’élimination des virus et l’optimisation de l’absorption des nutriments afin que les résidus ne nourrissent pas des hordes de bactéries.

1 - Se débarrasser des virus susceptibles de devenir chroniques

Ces infections passent le plus souvent par la bouche ou le foie. Il conviendra de respecter les règles d’hygiène minimale : aliments frais et chaîne du froid respectée, cuisson des aliments, mains et vaisselles propres, éviter les piscines et les spa douteux, éviter les rapports sexuels non protégés…

Il est nécessaire de maintenir une activation intense et une efficacité infaillible des globules blancs par un taux de vitamine D3 suffisant (au moins 50 microgrammes/ml) et par des extraits de mycélium de champignons.

Trois mycélia sont particulièrement efficaces contre les virus et pour la stimulation immunitaire : le Coriolus versicolor, le Ganoderma lucidum et le shiitaké.

Enfin, le foie sera préservé en évitant l’abus d’alcool et les surcharges alimentaires. Si besoin, des plantes cholérétiques draineront l’excès de graisse hépatique : Chardon-marie, Boldo, Berbéris, Chrysantellum.

2 - Bien absorber les nutriments

Il s’agira de choisir les nutriments qui fermentent peu. Un test respiratoire peut aider à déterminer quels sucres ne sont plus digérés (lactose, fructose…). Les aliments seront bien mâchés ou moulinés, cuits plutôt que crus.

L’activité physique favorisera la vidange gastrique et assurera une excellente perfusion de l’intestin, propice à une forte absorption.

Comment savoir si nous avons une bonne immunité ?

En pratique, l’essentiel repose sur l’interrogatoire et sur la recherche d’infections chroniques. On recherche des épisodes de rhinites, bronchites, pharyngites à répétition (plus de deux par an) ou bien d’herpès, de furoncle, de zona.

La recherche d’infection chronique passe aussi par la recherche de virus dans la gorge (exemple : papillomavirus, virus de la mononucléose infectieuse, cytomégalovirus). Toute présence de ces virus signe la baisse de l’immunité.

Il est également possible de tester l’immunité en recherchant des cellules sanguines avec un marqueur spécial : des lymphocytes TH17. Toute élévation signale une baisse de l’immunité.

En automne, comment booster son immunité ? Et pour les enfants ?

Je propose pour les adultes, comme pour les enfants, la prise d’un mélange qui associe : Ganoderma lucidum + Coriolus versicolor (GanoCor®) à la dose de 2 x 200 mg/j pour l’adulte pendant 3 à 6 mois et une demi-dose pour l’enfant à partir de 3 ans.

Ces deux aliments à base de mycélium de champignon poussés sur écorces stimulent les défenses immunitaires, en particulier contre les virus.

Vos 3 huiles essentielles préférées pour l'immunité ?

Les huiles essentielles s’attaquent surtout aux bactéries. Parfois elles s’attaquent aux infections virales aiguës (ex : Ravintsara) mais moins efficacement que les mycélia.

On retiendra surtout : l’Origanum compactum (riche en carvacrol) et la Cannelle de Ceylan contre les mycobactéries et contre les bactéries anaérobies. L’Eugénol (clou de girofle) complète l’efficacité antibactérienne. Il existe bien d’autres huiles essentielles utiles contre les bactéries.

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