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Le pari de l'agriculture biologique

Claire Sejournet
Claire Sejournet
Mis à jour le 25 février 2021
A priori, l’agriculture bio et l’économie humaine n’ont pas grand-chose en commun puisque l’une concerne le travail de la terre tandis que la seconde cherche à remettre l’homme au cœur de l’économie. Pourtant, un coup d’œil dans le dictionnaire suffit à comprendre pourquoi économie humaine et agriculture bio vont de paire.

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Le pari de l'agriculture biologique

On oublie facilement que l’écologie est à l’origine une science qui étudie l’écosystème et les relations entre les êtres vivants et leur environnement. L’homme est donc l’un des objets d’étude des écologistes. L’agriculture est l’un des liens les plus fort entre l’homme est son environnement. Or, ces dernière décennies, on a pu observer à quel point il détruisait son environnement. Jamais les scientifiques n’avaient pu observer un comportement aussi étrange…


Fort heureusement, certains spécimens de l’espèce humaine ont réagi : l’agriculture bio est le résultat de la prise de conscience de la dislocation du lien entre l’homme et son environnement. Les objectifs écologiques de l’agriculture bio sont de deux sortes : d’une part ils concernent le respect de l’écosystème naturel et d’autre part, la réhabilitation du lien social entre les individus, puisque l’homme a un fort instinct grégaire.


Le respect de l’écosystème naturel s’intègre parfaitement dans la logique de développement durable qui presse le changement de nos modes de vie. Le respect et préservation de l’équilibre naturel du sol et des plantes, qui implique le refus de l’utilisation de produits chimiques de synthèse, favorise la biodiversité de la flore et permet le retour à une riche biodiversité de faune. L’agriculture bio respecte les paysages naturels et favorise les cultures adaptées à la zone de plantation.


La recherche de nouveaux équilibres qu’implique l’agriculture bio a des répercussions dans les relations sociales car elle s’inscrit dans une autre logique de rapports économiques au sein de la société marchande. Les rapports de coopération prennent le devant sur les rapports de compétition : le système des AMAP et le mouvement locavore en sont deux bons exemples. Tout en proposant des produis sains et naturels, le producteur peut vivre de son travail et de ses terres. L’équité entre les secteurs est plus évidente dans ce système d’organisation. Celle-ci permet également d’établir des liens directs avec les consommateurs et l’homme se replace au centre de la vie économique.

Claire Sejournet

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