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Christine Oberdorff passe au Vert

Mis à jour le 25 février 2021
Christine Oberdorff est une journaliste passionnée. Après une expérience de 10 ans outre-mer sur le terrain pour RFO, elle a rejoint la métropole. Présentatrice pour  Breizh T.V puis pour la Chaîne Histoire, Christine Oberdorff  s’en donne aujourd’hui à cœur joie sur Ushuaïa T.V .  Depuis Novembre elle présente tous les jours Passage au vert sur Ushuaïa T.V (clic) Interview.

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Christine Oberdorff passe au Vert

Journaliste depuis plus de 15 ans, vous avez animé plusieurs émissions. Qu’est-ce qui vous plaît particulièrement dans Passage au vert ?
Passage au vert me permet d’allier mon attirance viscérale pour l’actualité et mon enthousiasme envers le Développement Durable et l’écologie au quotidien. Je me définis aujourd’hui comme une éco citoyenne-journaliste dans le souffle du Grenelle de l’environnement.

Vous êtes une bio-convaincue. Comment s’est fait le déclic ?
Je suis une bio-convaincue mais encore une apprentie. C’est en entrant chez Ushuaïa T.V que j’ai commencé à me documenter et à rencontrer des acteurs du bio et de l’écologie. A ce moment là, je me suis prise au jeu et ma vie quotidienne s’en est retrouvée changée.  Je ne suis pas une militante du bio mais je sais ce que je fais et pourquoi je le fais : je ne veux pas laisser à mes enfants une Terre pleine de dettes que nous n’avons pas pu honorer.

Quel fut le premier bouleversement ?
Au lieu d’investir dans un véhicule, j’ai acheté des vélos pour toute la famille. Ca a changé ma vie. Et même  si j’avoue que certain matins, quand je suis très fatiguée, je rêve de m’installer mollement dans une voiture  à 130g de CO2 au km. Mais quand je vois les embouteillages, je me sens libre sur mon vélo. Sans compter ma ligne et ma forme qui sont au top…

Votre panier de courses est 100% bio ?
Oui, quasiment. Mais ça s’est fait progressivement, au fil de mes rencontres. Certains de mes invités m’ont fait ouvrir-voire écarquiller les yeux. Le lait est une des premières choses que j’ai acheté en bio. 
Ma petite révolution fut de m’inscrire chez un dépositaire Campagnier*. Je suis revenue avec 4 kg de légumes et 3 kg de fruits sur mon vélo. Quand mes enfants me voient rentrer avec ces légumes tous frais, ils s’intéressent à leur préparation et ne rechignent plus devant leur assiette. Mon fils de 4 ans mange aujourd’hui du chou. Il faut dire que les légumes bios n’ont pas du tout le même goût ! Et surtout, la préparation à la maison est ludique et plait beaucoup aux enfants.
Dès qu’on commence à acheter bio, on ne revient jamais en arrière !

Vous êtes mère de trois garçons. Est-ce plus difficile d’être bio au quotidien avec une famille nombreuse ?
Non !  Je m’érige contre l’idée reçue que manger bio au quotidien coûte plus cher ! Ce qui me ruinait, c’est ce que je faisais avant : à savoir acheter des plats tout prêts, que même mes enfants pouvaient réchauffer eux-mêmes. Maintenant, je ralentis le rythme, je prends le temps de me poser et de réfléchir au menu. Et mes enfants sont très à cheval sur les « 5 fruits et légumes par jour » ! Plus les enfants sont jeunes et plus le message passe bien. J’ai plus de mal avec mon ado de 15 ans qu’avec les cadets…Ce n’est pas pour rien que l’idée du documentaire « Nos enfants nous accuseront » de Jean-Paul Jaud est  née d’une initiative de cantine bio dans une école primaire…

Votre repas familial type ?
Comme tous les enfants, les miens adorent les pâtes. Alors je fais une petite sauce de légumes frais de saison, et ça passe très bien : ils adorent !

Quelle est la dernière chose qui vous a révoltée ?
Le scandale des déchets toxiques déchargés à Abidjan et l’issue du procès : l’armateur du navire responsable, le Probo Koala, n’a même pas été condamné. Ca, ça me choque. Polluer impunément dans les pays du Sud, c’est révoltant. Surtout que ces pays ont un grand rôle à jouer dans les années à venir. Ce sont eux qui seront les vrais arbitres. Et c’est grâce au Développement Durable qu’ils vont pouvoir atteindre leur  but : avoir de quoi se nourrir deux fois par jour et scolariser tous les enfants. Comme modèle, je citerais le village de Yacolidabouo en Côte d’Ivoire. La meilleure gestion des richesses et de l’activité agricole leur permet de se nourrir, d’avoir de l’eau potable et de l’électicité.

Quelle est la dernière nouvelle qui vous a rendue heureuse ?
La victoire de Barack Obama ! J’ai confiance en lui : il va rattraper les années d’errance en matière d’environnement des mandats Bush…

*Système de vente directe de produits de la ferme

ClaireN

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