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Les 15 conseils d'une passionnée pour courir heureuse

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Comment courir heureuse en 15 conseils
stefbio
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Mis à jour le 25 février 2021
Plus de 20 ans que je foule le sol, à la recherche de sensations et de liberté ! Plus de 20 ans aussi que je teste des trucs pour courir mieux, en prenant en compte mes accouchements, mes capacités et mes limites ! Dans cet article, je partage des astuces et je lève des tabous sur la course à pied au féminin.

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Mon expérience et mes échanges avec d’autres coureurs m’ont permis d’inventorier des solutions pour courir en conscience et en ayant le plaisir en ligne de mire !

L’âge n’est pas un obstacle 

Courir quand on a 14 ans et courir quand on a passé la trentaine, ce n’est pas la même chose. Mais, bonne nouvelle, la course à pied, c’est comme le bon vin, plus on prend de l’âge, mieux, c’est ! En effet, l’endurance, le goût de l’effort viennent avec les années. A l’adolescence, il n’est pas rare de préférer des sports de vitesse et de sensations plus immédiates. La course à pied est une histoire de maturité, il faut se laisser le temps de trouver son rythme, accepter de s’arrêter quand on n’en peut plus, trouver la force de redémarrer et de recommencer pour s’améliorer. Ces qualités viennent avec l’âge, on accepte davantage de se remettre en question.

Courir après un ou plusieurs accouchements

J’ai eu trois grossesses et à chaque fois trois césariennes et je cours toujours ! Mais, j’ai été vigilante pour chacune de mes reprises. J’ai rechaussé les baskets six mois après avoir accouché, et pas AVANT. J’avais établi un programme de renforcement musculaire avec un ami kinésithérapeute, à savoir :

  • Marcher le plus possible et le plus souvent possible pour muscler ses jambes et entraîner son souffle ; 
  • Nager (deux mois après la césarienne) au moins une fois par semaine ;
  • Suivre en parallèle la rééducation du périnée (accoucher par césarienne est moins traumatisant pour le périnée que l’accouchement par voix basse, mais il a été rudement mis à l’épreuve par neuf mois de grossesse !) et des séances d’abdominaux. 

Il est essentiel d’avoir une bande abdominale au top et un dos musclé avant de reprendre la course à pied.

>> Pour une expérience de lecture optimisée, retrouvez cette article dans votre magazine IPad de Septembre 2014 

Courir quand on allaite

J’ai allaité ma troisième fille 10 mois. Et pour cette aventure exceptionnelle, je ne me suis remise à la course à pied qu’une fois ma petite sevrée et mes seins totalement vides ! Il ne me serait pas venu à l’esprit de courir pendant mon allaitement, je n’avais ni l’envie, ni la bonne taille de bonnet !

En effet, ayant une petite poitrine, je ne suis pas habituée à courir avec un bonnet XXL ! Je trouvais cela douloureux et ne voulais pas mettre à risque mon allaitement.
J’ai donc différé ma reprise, je n’ai pas ressenti de manque, les hormones de l’allaitement faisant bien leur travail, j’étais en paix et tellement heureuse de nourrir ma fille.

En revanche, j’ai repris la natation, une à deux fois par semaine, histoire de me remuscler en douceur et d’entraîner mon souffle (quand on allaite, le souffle n’est pas du tout le même, il est plus court). Il faut juste savoir trouver le bon rythme et trouver le courage, entre deux tétées, de piquer une tête !

La régularité comme maître 

Mieux vaut courir peu, mais courir souvent que de faire trente bornes une seule fois et ne plus recourir pendant quatre semaines !
Courir souvent donne un rythme et fait naître le désir de courir plus régulièrement et plus loin encore. La régularité permet également de secréter plus souvent les hormones du plaisir (les endorphines), fabuleux anti-stress naturel. On aurait tort de s’en priver !

Les désagréments féminins

Certaines coureuses me posent la question des règles et de la course à pied : quelle est la bonne conduite à tenir ? La bonne réponse se trouve en chacune d’entre nous ! Tout dépend des douleurs, (ventre, lourdeur dans les jambes, migraine,…) de l’abondance des pertes et de son envie de chausser ses baskets à ce moment précis de son cycle.

Pour ma part, j’évite de courir en début de règles pour des questions de douleurs et de pertes trop importantes. Je préfère différer ce moment et mettre à profit ce temps pour des activités plus calmes, comme lire des histoires à mes filles ! La course à pied enseigne la patience, alors appliquons cet enseignement pendant cette période si particulière de notre vie. 

Courir avec un stérilet

Je me suis fait posé un stérilet après mon troisième accouchement car je ne souhaitais plus ingérer d’hormones ! J’avais une appréhension quant à la compatibilité de porter un stérilet et de pratiquer régulièrement un sport d’endurance. Frein complètement levé ! Depuis de je l’ai, il n’a jamais bougé, je ne l’ai jamais senti et je ne l’ai pas perdu au cours d’une course !
Donc, pas de souci, le stérilet ne pose pas de problème quand on pratique un sport régulièrement. Rendez visite à votre gynécologue si vous avez la moindre inquiétude.

Mon avis sur les ravitos

Pour avoir échangé avec de nombreux coureurs sur la question des barres énergétiques et autres boosteurs en sachet et après avoir testé ces produits, je suis revenue à des choses plus simples qui conviennent à mes envies, à mon appareil digestif et à mes distances (30 km maximum) : des raisins secs et quelques morceaux de sucres bruns que je mange d’autant plus régulièrement que la course est éprouvante (trails) ou longue (plus de 20 km).

Ces ravitos suffisent pour le moment à m’apporter l’énergie nécessaire sans alourdir mon ventre, mais il n’est pas exclu que mes ravitos évoluent au cours de mes prochains challenges (marathon,…).

Pause-pipi pendant une course

Rien de pire que de courir en ayant une envie pressante ! Alors, mesdames, de grâce, ne vous retenez pas ! Je partage avec vous la gène de vous libérer en pleine course et ce, parmi de nombreux coureurs, mais sachez que personne ne vous regarde, en réalité, chacun étant concentré sur sa course, ses performances. Vos fesses passeront inaperçues ! Il est vrai qu’il est beaucoup plus simple de s’arrêter en pleine forêt, derrière un arbre, qu’en plein marathon de Paris. En cela, les trails sont l’idéal !
Munissez-vous de papiers recyclés et biodégradables en cas de selles et pensez que vous fournissez de l’engrais, cela vous décomplexera ! 

Courir avec de la musique

Quand je cours seule, j’écoute de la musique, j’ai une playlist fun et motivante qui m’aide à bien prendre le rythme. Au bout d’une quarantaine de minutes, je coupe le son pour ne me concentrer que sur ma respiration et mon souffle.

Si je cours avec mes partenaires du club d’athlétisme, j’échange avec eux et au fur et à mesure de la course et de l’entrainement, notre communication n’est plus que corporelle : regard, sourires. C’est intense, tellement encourageant et bienveillant à la fois. Un beau moment de fraternité et de partage.

>> Pour une expérience de lecture optimisée, retrouvez cet article dans votre magazine IPad de Septembre 2014 

Prendre soin de son corps 

La course nécessite de prendre soin de ses "outils", c’est à dire, de ses pieds et de ses jambes !

Pour les pieds, pensez à avoir les ongles coupés, des ongles trop longs entraînent blessures et douleurs. Je vous conseille de bien soigner vos talons en les hydratant régulièrement. Mon petit truc : je masse mes pieds avec de l’huile de massage à base d’huile essentielle de lavande, pour le côté détente et je les enferme dans des chaussettes pendant toute une nuit. Au matin les pieds sont tous doux et hydratés !

Pour les jambes, je privilégie l’eau froide et je les masse quelques minutes après mon entrainement.
La veille d’une course : j’applique une huile d’arnica. J’évite de mettre de l’huile le jour J de la course, car avec la transpiration, ça gratte ! Je dors les jambes surélevées pour faciliter la circulation sanguine.

Le jour de la course, je ne mets aucun produit qui pourrait déclencher irritations et démangeaisons (pas de maquillage, pas de déodorant, pas de crème).

Un équipement au top

Evidemment, il faut de bonnes baskets, mais surtout veiller à les changer souvent, si vous êtes un coureur régulier. Les talons s’usent et peuvent occasionner des maux de dos.

La brassière ne doit pas être négligée, même pour celles qui ont de petites poitrines. Les seins doivent être bien maintenus quand on court, c’est plus agréable et c’est essentiel pour conserver une belle poitrine !

Certaines femmes m’ont rapporté avoir le bout des seins irrités à cause des frottements. Pour soigner ces irritations, vous pouvez appliquer Lansinoh (cette crème est recommandée dans les allaitements) et mettre des coussins d’allaitement, le temps que la peau se régénère. 

Sourire quand la motivation commence à baisser

La motivation n’est pas à son top tout le temps et quand j’éprouve des difficultés, je souris ! Le sourire transmet à tout mon corps et à mon cerveau de l’énergie positive qui me permet de redémarrer. Il me donne également l’occasion d’entrer en relation avec les autres coureurs, qui me sourient en retour dans un élan de solidarité et d’humanisme : quel beau cercle vertueux !

L’entraide et la solidarité

Quand on court, on partage l’espace, un défi, un moment singulier et fort, l’amour de la nature. La course n’est pas qu’une question de chrono ou de performances, mais c’est aussi une rencontre avec d’autres personnes. Allez vers les coureurs, souriez-leur et s’ils sont en difficulté, aidez-les. 

J’ai terminé une course difficile, main dans la main avec un ami, on s’était promis d’arriver ensemble, quoiqu’il arrive, cet ami a renoncé à son temps au nom de la solidarité, de l’amitié. La compassion a eu raison de ses ambitions. Ce fut une très belle victoire partagée : j’ai terminé ma course et lui, a laissé parler son humanisme.

La nature et moi

J’ai passé un deal avec la nature : elle me ressource grâce à ses beaux paysages, ses couleurs, sa faune, sa flore, je prends soin d’elle à chaque fois que cela est possible, en ramassant les ordures qui traînent, en prenant de l’eau sur moi plutôt que les verres en plastique offerts sur les courses. 
Astuce : il m’arrive de partir courir sans eau, quand j’ai soif, je tourne ma langue dans ma bouche, je vous assure que ce geste permet de patienter !

La course, une occasion de méditer

Mes amis me demandent parfois: "après quoi, tu cours" ? J’ai souvent cette réponse : "après moi" !
Courir est pour moi un outil d’introspection, un moment très intime où je me reconnecte avec qui je suis réellement. C’est aussi l’occasion d’une méditation pleine conscience, concentrée sur ma respiration, mon souffle. Je suis à ce que je fais, pleinement, consciente des personnes qui m’entourent, de la nature qui me nourrit, de l’univers auquel j’appartiens.

>> Pour une expérience de lecture optimisée, retrouvez cet article dans votre magazine IPad de Septembre 2014 

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