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L’analyse de notre expert David Servan-Schreiber

Mis à jour le 25 février 2021

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 « Il convient d’informer les patients du rôle de l'alimentation trop sucrée à index glycémique élevé et de l’importance d'adopter un régime alimentaire à index glycémique bas, pour réduire le taux de sucre dans le sang et donc la sécrétion d'insuline et son influence néfaste sur la croissance des cellules cancéreuses».

On voit l’intérêt évident de passer d’un régime « Western » à un régime méditerranéen, facile à suivre et de respecter un bon équilibre entre oméga-3 et oméga-6.

Découvrez en vidéo les échanges entre le Dr Bérengère Arnal et le Dr David Servan-Schreiber.


Attention aux perturbateurs endocriniens

On sait aujourd’hui que les œstrogènes favorisent le cancer du sein. Cette connaissance incite de plus en plus à considérer les perturbateurs endocriniens, les pesticides en particulier, comme des facteurs de risques. Il importe donc de s'en protéger par une alimentation bio et en aménageant avec soin son environnement quotidien.

On évitera les cosmétiques conventionnels qui contiennent aussi des perturbateurs endocriniens, phtalates et parabens.

S’appuyant sur les chiffres issus d'une étude américaine de 2003, le Dr Gabriel André, gynécologue et membre du nouveau Groupe d'Étude sur la Ménopause et le Vieillissement hormonal, clarifie aussi les connaissances sur les déodorants : le risque de cancer du sein est effectivement augmenté quand ces produits aux sels d’aluminium sont utilisés conjointement au rasage des aisselles. Mieux vaut donc en attendant d’en savoir plus appliquer un principe de précaution.

En savoir plus :
Achetons de la cosmétique bio d’Eve Demange et Anne Ghesquière, éditions Minerva.


Bouger plus !

L'activité physique mobilise les graisses et permet de réduire la sécrétion d'œstrogènes et ainsi le risque de cancer du sein. Il diminue de 30 à 40 % si l'on pratique une marche rapide trente minutes, 5 à 7 fois par semaine.

Un volet de l’étude de l’Inserm citée plus haut s’est intéressé aux relations entre activité physique et risque de cancer du sein. La conclusion est sans appel et le risque diminue d’autant plus que l’activité est importante au cours de la semaine.


Surveillance précoce

Dans le cadre du dépistage organisé, les femmes de 50 à 74 ans sont invitées à réaliser une mammographie tous les 2 ans, dans un centre agréé pour une prise en charge à 100 %.

Bel effort mais il faudrait commencer le dépistage plus tôt. C’est prouvé, une détection précoce pourrait faire baisser le taux de mortalité de 30 à 45 % selon certaines études.

En attendant, l'autopalpation des seins reste d’actualité mais en respectant certains principes. Ainsi, elle doit être effectuée après les règles, entre le septième et le douzième jour du cycle.

À un autre moment, l'influence des hormones peut créer des anomalies temporaires. Au moindre doute : douleur, ganglions aux aisselles, grosseur, rougeur, aspect peau d’orange… on consulte !

Valérie Supper, sage-femme chez Weleda (qui a conçu un soin spécifique pour les seins), préconise de faire des massages réguliers dès l’adolescence : pour la beauté des seins, mais aussi pour leur santé.

On terminera par une note d’espoir. Le Pr Joyeux, cancérologue, déclarait lors d’un colloque en 2005 :

« Actuellement, 50 % des cancers sont curables c'est-à-dire que 50 % ne le sont pas. Si l'on développe une véritable prévention familiale, 50 % des cancers pourraient être traités précocement. Si l'on diminue de 1 à 2 % la mortalité par an, en 2045 nous pourrions avoir le contrôle de la maladie. »
Martine Laganier

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