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Je suis végétarienne : témoignages de Vanessa, Jessica et... Vanessa !

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Vanessa, Jessica et Vanessa témoignent sur le végétarisme
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Audrey Etner
Audrey Etner
Mis à jour le 25 février 2021
L'une est américaine d'origine argentine, l'autre et étudiante et sportive, la dernière est maman d'un petit de 30 mois. Elles nous racontent leurs parcours différents vers le végétarisme

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Vanessa, 36 ans, américaine d'origine argentine. En France depuis 3 ans.

J'ai 36 ans. Je suis devenue végétarienne à 19 ans et végane à 26. J'ai fait ce choix par respect et compassion pour les animaux, la terre et les autres êtres humains. Les bienfaits santé sont en prime. 

Avec ma famille je n'ai jamais eu de problème. Au contraire, mon frère et ma sœur sont devenus végétariens peu après moi, et mes parents font de leur mieux pour pas manger beaucoup de viande. Mon conjoint est omnivore mais il est très compréhensif. Nous faisons des repas végans et s'il le souhaite, il ajoute ensuite des produits provenant des animaux. Il comprend parfaitement mes arguments et respecte mes convictions. 

Cela a beaucoup changé depuis que je suis devenue végétarienne en 1996. C'est beaucoup plus facile maintenant parce que les gens (surtout aux USA, Canada, Grand-Bretagne et Allemagne) connaissent et comprennent mieux le véganisme. Je dois avouer que c'est difficile en France, surtout dans les restos. Les chefs/serveurs/proprios sont très fermés d'esprit, alors je ne vais presque jamais dans un restaurant de cuisine française. A part cela, ce n'est pas particulièrement difficile d'être végane en France.

Les gens me posent de questions sur le véganisme assez fréquemment (partout, pas seulement en France) mais de façon générale ça se passe bien. Ils s'inquiètent surtout de la nutrition, malheureusement ils sont très mal renseignés ! Beaucoup de personnes ne veulent pas entendre du véganisme mais heureusement, certains sont plus ouverts d'esprit. Cela m'encourage. 

Jessica, 25 ans, Charleville-Mézières

Jessica, Charleville-MézièresJ’ai 25 ans, je fais des études en alternance et je suis sportive. Je suis végétarienne depuis juillet 2012 (je suis novice). Je ne pouvais plus manger de viande par dégoût, non pas de la viande, mais des maltraitances infligées aux animaux pour notre “bien-être” personnel (entre guillemets, puisqu’il s’avère que la viande n’est pas forcément bonne pour la santé).

Mon choix est éthique. Je n’ai aucun souci de santé, mes capacités sportives n’ont pas diminuées et je suis hyper énergique ! Mon seul problème est de faire les courses, les magasins ne sont pas équipés...

Face à mon régime alimentaire, j’ai vu mon entourage se moquer, ne pas comprendre mon choix (que je n’impose pas d’ailleurs). Il y a toujours ces questions qui reviennent souvent... Pourquoi tu ne manges plus de viande ? Tu ne manges que de la salade ?! Tu n'as pas de carences ? La viande ne te manque pas ? Parfois, le vice est poussé plus loin, les gens qui mangent de la viande sous votre nez pour dire “ Hummm t’as vu moi j’en mange ! Ca te dégoûte hein ?! “

C’est lassant et parfois énervant de voir l’ignorance des gens et leurs idioties pour nous ennuyer.

Je ne pensais pas devoir me justifier tout le temps, ni voir ma vie sociale baisser, on ne vous invite plus à manger par exemple. Les végétariens, végétaliens ou vegans pourraient dire que nous sommes victimes en quelque sorte d’une discrimination. J’ai lu des commentaires où nous étions traités d’attardés mentaux (ce qui est très déplacé envers les vrais malades...), que nous étions sectaires même. 

Vanessa, maman d'un enfant de 30 mois

Je suis végétarienne depuis des années par amour des animaux car je ne conçoit pas aimer les animaux et les avoir dans l’assiette. Mon fils agé de 30 mois l’est également ainsi que mon conjoint. La viande et le poisson ne sont pas vitaux, c’est faux ! Les gens trouvent cette excuse par gourmandise ou pour se voiler la face.

Combien de fois m'a-t-on dit : "Mais tu n’as pas de problème de santé ? Et ton fils surtout ? Et comment fais-tu au resto ou quand tu es invitée, tu ne manges que des légumes ?”.

Je leur réponds – quand je reste calme, car j’avoue que cette question m’énerve souvent - "Non je n’ai pas de carence, j’ai moins de risques d’avoir des maladies cardio-vasculaires que les omnivores, je compense par des aliments riches en protéines, je ne mange pas de cadavres issus de la torture de la naissance jusqu’à l’abattage.

J'ajoute "Nous avons une alimentation très variée, il existe d’autre moyens que de manger des animaux”.

Jamais je ne changerai d’opinion et je soutiendrai toujours la cause animale et ferai ouvrir les yeux aux gens (par tracts, facebook, la parole), pour qu’enfin le monde prenne conscience de quoi il se rend coupable en festoyant, en salivant, devant un steak ou un poisson. Je vis pour les animaux, je serais toujours la voix qu’ils n’ont pas !

 

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