Si certains considèrent la constipation comme une affection mineure, elle n’en reste pas moins un dysfonctionnement à surveiller de près. Elle est souvent liée à un facteur inhabituel, tel qu’un voyage, un changement d’alimentation ou encore une forte dose de stress. La constipation est avant tout une "histoire d'eau" quand elle devient chronique. Les matières s'assèchent et deviennent difficiles à évacuer. Trois causes majeures déclenchent cette affection.
- Les causes physiques : la constipation peut être engendrée par une perte de mobilité du bassin après un traumatisme direct (une chute ou un accouchement difficile) ou par une sédentarité (manque de pratique sportive, prise de poids…).
- Les causes organiques : trop riche en sucre, en graisse ou en protéines, trop pauvre en fibres et/ou en eau, votre alimentation est déséquilibrée. Cela provoque des ballonnements donc des douleurs d’expulsions qui génère la constipation.
- Les causes psychiques : les intestins, "site émotionnel" important, symbolisent le fait de laisser circuler librement les évènements de la vie. La constipation est l’indication d'une grande volonté de contrôler ces événements. Pour le docteur Martel (psychologue), être constipé signifie "je m’accroche à de vieilles idées et des biens personnels ce qui me donnent une illusion de sécurité".
Passagère ou chronique, la constipation touche majoritairement les personnes âgées par déshydratation, mais aussi, une femme sur trois, suite à un dérèglement hormonal et les jeunes enfants, due à une consommation excessive de sucre.
Le programme en BioSanté :
- Ostéopathie : il faut d’abord s’assurer de la bonne mobilité "ostéo-musculaire" du bassin, c’est le rôle du thérapeute manuel. Si la sédentarité se trouve être la cause du problème, une seule solution marche, yoga, natation, au programme de vos activités physiques !
- Diététique : modifier votre alimentation est primordial. Supprimez les sucres rapides tels que les pâtisseries ou les sodas, les alcools forts, la mayonnaise, la crème Chantilly et malheureusement le chocolat (au lait sucré) qui diminuent les fonctions digestives hépato-biliaires, ainsi que le pain complet qui entraîne des ballonnements par fermentations. Un régime sans sel peut favoriser la constipation car le sel retient l'eau au niveau du colon.
Mangez des protéines dites "maigres" comme la viande et le poisson blanc. Accompagnez-les de légumes, crus (en petites quantités) et cuits, à chaque repas. Réservez les fruits frais (oranges interdites car acidifiantes) ou en compote (pomme/rhubarbe), pour les "p’tits creux". Pensez à boire de l’eau de source pendant la journée mais sans excès. (l'eau de source fatigue moins les reins que l'eau minérale).
- Phytothérapie : les plantes laxatives ne manquent pas : l’ispaghul (mucilage à effets doux), la bourdaine, le sené (d’Inde). La graine de lin est particulièrement laxative mais un usage répété favorise les colites (passez à l'huile de lin à petites doses ).
- Aromathérapie: l’estragon (artémisia dracunculus) est une huile essentielle antispasmodique et digestive. Le basilic (ocimimum basilicum) dont les propriétés, proches de l’estragon, facilitent la digestion, réduisent les gaz et la constipation.
- Homéopathie : les remèdes "homéo" sont très présents avec une efficacité variable, Alumina lors de selles molles, Graphites lors de la constipation la veille des règles, Magnésia Muriatica lors de "crottes de moutons".
NB : l'alumine qui compose les vaccins favorise la constipation des jeunes enfants (en plus des troubles ORL et la peau sèche).
La constipation, c’est aussi dans la tête et nous avons tous des "schémas" qui nous limitent : l’éducation, les croyances religieuses et surtout les peurs. Alors un dernier conseil, lâchez prise, laissez-vous aller !
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