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Soigner son animal

Soigner son animal au naturel

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Mon animal et moi
Audrey Etner
Audrey Etner
Mis à jour le 25 février 2021
Les conseils experts de Jacqueline Peker, vétérinaire homéopathe, pour soigner nos fidèles compagnons grâce aux médecines douces.

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Soigner son animal au naturel

Alors que court le bruit qu’il existerait de "nouveaux vétos" férus de médecine douce, Jacqueline Peker, docteur vétérinaire, emploie les granules homéopathiques sur les animaux depuis les années 60.

Oui, les médecines naturelles sont valables pour les animaux !

Et comme sur nous, ou sur nos enfants, on peut pratiquer l’automédication dans certains cas précis. L’avantage c’est qu’il existe des traitements adaptés à chaque symptôme, et que l’amélioration est rapide et sans effet secondaire.

Tout d’abord, il est important de savoir repérer quand notre fidèle compagnon est malade.

« Rien de plus simple », nous dit Jacqueline Peker, « quand il est bien portant il a bon aspect de partout, il joue, il mange, il se déplace et recherche notre compagnie. Puis subitement, il va se cacher sous un meuble… l’œil triste et le ventre tendu . Dans 9 cas sur 10, il s’agit d’une gastro-entérite. Sans attendre, donnez-lui 3 granules de Colocynthis 9CH ou 5CH ».

L'homéopathie facile

Voici ce qu’il est aisé de soulager avec une trousse d’urgence homéopathique à garder à portée de main :
• Les piqures d’insectes : Apis 5 ou 9CH + Ledum palustre 5CH
• Les traumatismes légers : Arnica Montana 9 CH
• Les diarrhées : Colocynthis 9 CH + Arsenicum album 9CH + Podophyllum 5CH
• Le mal des transports : Cocculus 5CH – Tabacum 5CH
• L’insomnie, l’anxiété (la dépression) : Ambra grisea 9CH – Staphysagria 9CH

Comment l’administrer à son animal ?

On dépose les granules sur la langue ou directement dans la bouche de l’animal. Il existe aussi des traitements en gouttes ou en poudre à ajouter à la nourriture ou à la gamelle d’eau. Les dosages sont équivalents à ceux des humains : 3 granules par prise. Dans les cas aigus, administrez cette dose plusieurs fois par jour. Puis on diminue les prises jusqu’à ce que notre compagnon se porte mieux.

Attention, prenez toujours l’avis de votre vétérinaire habituel.

L’ostéopathie

C’est Jacqueline Peker qui a initié la pratique de l’ostéopathie chez le cheval. Chez les grands animaux, on s’en sert lors des accouchements, en accompagnant le mouvement respiratoire et les contractions de la mère.

Elle considère que le traitement commence dès lors que l'on applique ses mains sur un animal dans le but de le soulager. On peut ainsi poser ses paumes sur le crâne d’un chat ou d’un chien pour le détendre dans un premier temps puis pour soigner. Cette pratique peut également être utilisée pour soulager la digestion.

On parle beaucoup d’ostéopathie dans les écoles mais les vétérinaires préfèrent les formations privées en Belgique et en France. En tant que propriétaire d’un animal, il est très important de s’adresser à des gens formés dans des filières reconnues.

L’acupuncture

Là encore, celui qui pratique doit être docteur vétérinaire. Cette discipline venue de Chine, rééquilibre les énergies du corps en agissant sur ses axes appelés méridiens. Elle est efficace sur les douleurs ostéo-articulaires, les problèmes dermatologiques, l’asthme, les troubles du comportement.

Les Fleurs de Bach

Ces élixirs réalisés à partir de 38 fleurs sauvages, se révèlent très utile et sans danger pour apaiser un animal nerveux et dans bien d’autres domaines. Renseignez-vous auprès d'un professionnel qualifié.

"Je n'aimais que les lettres et la littérature"

Vétérinaire homéopathe de renom et spécialiste des médecines naturelles, elle qui se destinait à la philosophie est tombée dans les petites boules blanches au début de ses études. En 1959, Jacqueline Peker intègre l’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort et se passionne pour ce métier et son approche homéopathique : "une médecine qui tient compte de tout et rétablit l’équilibre de l’organisme". Elle découvre alors l’acupuncture, la phytothérapie, le reiki, l’ostéopathie, autant de disciplines qui semblent inhabituelles quand on parle d’animaux.

A la fin de ses études, Jacqueline Peker part dans le Cantal auprès des "paysans bourrus et chaleureux" qu’elle apprécie tant et qui font confiance à ses connaissances. Veaux, vaches, cochons, chevaux reçoivent les granules qu’elle transporte dans sa bibliothèque homéopathique offerte par Henri et Jean Boiron (fondateurs des laboratoires éponymes). Elle reviendra finalement exercer à Paris pendant 28 ans. Sa spécialité peu commune en médecines douces lui a ouvert les portes des émissions de télévision et de radio (30 millions d’amis, France Inter, Radio Bleue.)

Audrey Etner

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