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Aurélia, du blog La Carotte Masquée

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Les blogs green à suivre
Claire Siles
Claire Siles
Mis à jour le 25 février 2021
Depuis 2015, Aurélia partage sur son blog le quotidien de son changement de mode de vie devenu le plus respectueux possible des humains, des animaux et de la planète. La carotte masquée, un blog à ne pas louper !

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Ton blog, c'est.... 
Une invitation à vivre le plus respectueusement possible des animaux, des humains et de la planète ! Un lieu où j’essaie, à mon échelle, de planter des graines de réflexion sur l’éthique animale (et pas que les chatons !), la consommation responsable (même si tu consommes déjà bio !), le sens de la vie (vaste sujet), et d’autres choses encore. 

Pour la petite anecdote, le nom de mon blog est un clin d’œil au fameux « cri de la carotte » que j’ai entendu des milliers de fois quand j’ai fait mon « coming-out végétarien » ! 

Ton dernier coup de coeur engagé ? 
Sans hésiter, les cosmétiques solides! Ils m’ont permis de réduire considérablement les déchets plastiques dans ma salle de bain. J’ai ainsi troqué bouteilles de shampoings, tubes de dentifrice et mon inconditionnel déo spray pour des produits solides meilleurs pour ma santé et celle des océans

Ton dernier coup de gueule engagé ? 
Disons que c’est un coup de gueule permanent contre toute forme d’exploitation des autres espèces par l’Homme, que ce soit pour son confort, son divertissement ou son plaisir gustatif. 

Au fil des siècles, l’Homme s’est tout bonnement arrogé le droit d’exploiter les autres animaux, par supériorité autoproclamée (on n’a pas fait de sondages auprès des baleines et des girafes !).  Nous pensons être à la tête de l’écosystème, alors que nous ne représentons qu’une espèce parmi les millions qu’abritent la Terre.  

Au 19ème siècle, nous avons reconnu qu’un Noir avait le même droit à la liberté qu’un Blanc. En 1944, en France, nous avons reconnu que la voix d’une femme comptait autant que celle d’un homme. J’espère de tout cœur qu’un jour il apparaîtra comme une évidence à nos arrières petits enfants que les animaux ne nous appartiennent pas, et qu’ils ont autant le droit de vivre que nous sur cette planète, qui est autant la leur que la nôtre.

Ton geste éco-responsable pour la planète ? 
Il y en a plusieurs, la dernière en date étant la fabrication de mes propres produits ménagers (avec pour l’instant un succès mitigé, je dois l’avouer…) 

Mais le principal est sans conteste mon alimentation. Le fait de remplacer les protéines animales par des protéines végétales a un impact énorme sur l’environnement, puisque la production de viande est la 1ère cause d’émission de gaz à effet de serre et qu’il faut 15 000 L d’eau pour produire un kilo de bœuf (contre 900 L  pour un kilo de pommes de terre). Mes amis écolos sont toujours surpris quand je leur dis qu’un vegan en 4x4 pollue moins qu’un omnivore à vélo  

Qu’emportes-tu toujours avec toi quand tu sors ? 
Mon parapluie ! Je vis en Inde depuis un an, et en ce moment, c’est la mousson. Rien à voir avec nos petites averses parisiennes ; ici quand ça commence, ça ne s’arrête parfois pas pendant des jours. 

Je dois avouer me sentir aussi particulièrement désemparée sans mon portable, quelque chose que j’essaie de changer. Je me lance des petits défis digital detox personnels du style « allez, aujourd’hui, tu regardes pas ton portable de la journée ». Bon, ça ne marche pas toujours, mais ça viendra !

Que trouve-t-on sur ta table de nuit ? 
Deux ou trois livres ; je suis incapable de lire qu’un seul livre à la fois. J’en commence toujours plusieurs en même temps de styles différents, ça me permet d’alterner en fonction de mon humeur. Et des boules quies. Je fais partie de ces personnes incapables de s’endormir si elles se sont focalisées sur un bruit en particulier, c’est terrible ! 

Ta routine beauté bio ? 
Elle est vraiment simplissime, si bien que je doute qu’on puisse vraiment appeler cela une routine. Le matin, je me passe un coup d’eau fraîche sur le visage… et c’est à peu près tout (un comble pour quelqu’un ayant travaillé 2 ans pour une marque de cosmétiques !). J’ai remarqué que moins j’utilisais de produits de beauté… moins j’en avais besoin. Ainsi, depuis que je n’applique plus de crème de jour, ma peau s’est autorégulée d’elle-même. Je suis également passée d’un shampoing tous les 3 jours à un par semaine, simplement en espaçant les lavages. 

Au final, ma salle de bain se résume en 5 produits : un shampoing solide, un déo crème, de l’huile de coco que j’applique sur les longueurs si mes cheveux sont secs, un eye-liner et un mascara au sucre qui se rince à l’eau. Dans tous les cas, je privilégie les produits naturels, bios si possible, et bien évidemment non testés sur animaux.

Ta dernière folie ? 
Il y a quelques mois, j’ai démissionné pour retourner sur les bancs de l’école. A 28 ans, j’ai enfin eu le courage de sauter le pas et de faire ce qui me plaît vraiment. Certains pensent que je suis un peu timbrée d’avoir quitté un CDI dans ce contexte de chômage massif, d’autant que c’est ma 2ème démission en l’espace de 4 ans et que je me réoriente vers un métier qui n’a rien à voir avec ma formation initiale. Mais je suis optimiste (en tout cas pour le moment !), et leur réponds en citant cette phrase de Paulo Coelho : « If you are brave enough to say goodbye, life will reward you with a new hello ». 

Ton porte-bonheur ? 
Je ne crois pas en avoir, je ne suis pas superstitieuse pour un sou. 

Un cadeau atypique que l’on t’a fait ? 
Avant que je ne déménage en Inde (où je vis actuellement), j’ai eu le droit à un coffret digne d’un kit de survie pour Koh Lanta, comprenant entre autre une trousse des premiers secours, un couteau suisse et un chargeur solaire. J’espère ne pas avoir besoin d’utiliser la trousse de secours !

Un lieu où on est sûr de te croiser ? 
Une « vegan place » organisée par l’association L214 et qui rassemble de nombreux stands proposant des produits vegans (cosmétiques ou alimentaires principalement). Ce rendez-vous mensuel est une belle occasion pour informer et faire découvrir le véganisme à des passants curieux, dans la joie et la bonne humeur. Et surtout de démolir une bonne fois pour toutes le cliché du vegan qui se nourrit exclusivement de salade verte et des pousses de soja bio. 

Ton portrait chinois 
Si j’étais un adjectif, je serais… perfectionniste (avec ses bons et ses mauvais côtés).  
Si j’étais un animal, je serais… un éléphant. Un animal si majestueux, mais malheureusement bien maltraité dans l’industrie du tourisme. D’ailleurs, si vous partez en vacances en Asie bientôt, évitez absolument de monter à dos d’éléphant.
Si j’étais un bruit, je serais… une cascade. Allez savoir, j’ai une fascination pour le bruit de l’eau.
Si j’étais une matière, je serais… le coton.
Si j'étais une couleur, je serais… le vert, surtout depuis que j’éprouve le besoin de me reconnecter à la nature (oui, j’assume ce petit côté Pocahontas en quête de Grand-Mère Feuillage!)
Si j’étais un sentiment, je serais… la compassion

Retrouvez Aurélia sur son blog, La carotte masquée !

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