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Ayurvéda

Doshas : kapha, pitta, vatta, quel est votre constitution en ayurvéda ?

En ayurvéda, les doshas déterminent votre constitution
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Claire Siles
Claire Siles
Mis à jour le 25 février 2021
Le massage ayurvédique est issu de la médecine traditionnelle indienne. Découverte avec Valérie Gentner, qui explique ce que sont les "doshas" et comment choisir son masseur.

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Qu'est-ce que le massage ayurvédique ?
Le massage ayurvédique est issu du système de soin indien vieux de plus de 5000 ans : l’Ayurvéda qui veut dire « science, ou connaissance (veda) de la vie (ayur) » en sanskrit. La médecine ayurvédique, reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est considérée comme la plus ancienne médecine holistique au monde et se base sur la nature qui nous entoure et sur la nature profonde de l’individu afin de prévenir, avant de guérir, les maladies. Plus qu’une médecine, c’est une philosophie de vie qui prend en compte tous les aspects du sujet : sa constitution, ses habitudes de vie, ses émotions, son environnement… Elle comprend, entre autres, la médecine naturelle par les plantes, l’alimentation… et le massage. 

Il existe plusieurs types de massages ayurvédiques qui va du traditionnel « abhyanga » englobant la totalité du corps, au « shirodhara » se concentrant sur le front, en passant par le massage au bol Kansu se pratiquant sur les pieds. Ils peuvent utiliser des techniques de pression, d’effleurement ou de pétrissage et être pratiqués à deux ou quatre mains, avec ou sans huile (chaude ou froide), des poudres de plantes, des farines de céréales ou de légumineuses, des huiles essentielles, des pochons de tissu remplis de riz ou de plantes… etc. 

Le massage ayurvédique s'adapte à chaque personne. Comment ?
L’Ayurvéda part du principe que toute chose dans l’univers est constituée des 5 éléments, en proportion variable : la terre, l’eau, le feu, l’air et l’éther (ou espace). D’après ce principe, l’humain est lui aussi composé de ces éléments. On parle alors de « dosha » pour définir la constitution de base, (« prakriti »), d’une personne en fonction de l’élément qui est dominant chez elle à la naissance : Vata (Air + Éther) symbolisant le mouvement, Pitta (Feu) expression de la transformation, Kapha (Terre et Eau) caractérisant la structure. 

Selon l’Ayurvéda, les 3 doshas gouvernent les fonctions biologiques, psychologiques et psychopathologiques de l’individu et chacun a des fonctions différentes et propres mais également complémentaires les unes par rapport aux autres. La pleine santé est possible uniquement si les 3 doshas, autrement dit si tous les éléments, sont en harmonie à l’intérieur, comme à l’extérieur. Or, de nombreux facteurs viennent continuellement perturber cet équilibre : l’âge, les saisons, les horaires, le climat, l’environnement en général, l’alimentation, les émotions... qui modifient ainsi la constitution de base pour en générer une nouvelle plus fluctuante qu’on appelle «vrikriti».  La définition de son dosha s’effectue grâce à un questionnaire précis sur les différents aspects physiques, biologiques et émotionnels de l’individu.

Le massage ayurvédique vise ainsi à rétablir l’équilibre entre les éléments pour revenir au plus près de sa constitution de base. 

A lire sur FemininBio: Ayurvéda: comment se faire un auto-massage

Comment choisir son masseur ? 
Le choix du praticien dépend selon moi de la sensibilité et des besoins de chacun. Mais devant la multitude d’offres, il n’est effectivement pas toujours aisé de s’y retrouver et de faire un choix, surtout quand il s’agit «d’abandonner» son corps et son intimité à un inconnu.

Une porte d’entrée possible selon moi est le bouche à oreille. Même si ce qui est vrai pour une personne ne l’est pas automatiquement pour une autre, puisque nous sommes tous différents à chaque instant, il permet néanmoins de poser des questions à une personne connue, pour affiner son ressenti et se sentir en confiance. Ensuite, les sites web sont à mon sens des vitrines intéressantes pour se faire une idée grâce aux mots et aux photos utilisés, pour «sentir» l’atmosphère ainsi que le degré d’humilité du praticien et pour vérifier certaines informations utiles. 

Pour compléter le ressenti et se décider, il peut être bénéfique de poser toutes les questions en suspens directement au praticien par téléphone, pour s’assurer par exemple qu’il pratique régulièrement, qu’il n’offre pas de remède miracle ou qu’il connaît le futur en faisant des promesses, que ses réponses vous paraissent sensées, qu’il offre une écoute empathique de vos besoins… Le lieu (à proximité ou non), le tarif (cohérent selon la durée par exemple), les témoignages ou références (vous semblent-il sincères, réels) peuvent également être des indicateurs.

Le choix du praticien reste à mon sens très personnel. L’important selon moi est d’abord de se sentir en confiance puis une fois cette confiance installée, de ne s’attacher à aucune attente de résultat pour pouvoir accueillir ce qui arrive dans l’instant présent et cueillir les fruits du partage.

Pour en savoir plus, retrouvez Valérie Gentner sur son site.

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