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Journée internationale des filles: contre les inégalités et le mariage forcé

UNICEF/UN08387/Karki
Rédaction
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Mis à jour le 25 février 2021
Il y a 5 ans, les Nations Unies instituaient la Journée Internationale de la Fille. L'occasion de rappeler le sort de 116 millions de jeunes filles dans le monde, faisant notamment l'objet de mariages forcées -à l'image de la Bangladaise Radha Rani.

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L'Unicef le rappelle: par rapport aux garçons de leur âge, les filles âgées de 5 à 14 ans consacrent en moyenne 40 % de temps en plus à des tâches ménagères non rémunérées, ainsi qu’à la collecte de l’eau et du bois, d’après un rapport publié à l'occasion de la 5e Journée Internationale de la Fille, célébrée ce 11 octobre 2016.

«Socle du développement humain, l’éducation permet à chacun et chacune de prendre des décisions en toute connaissance de cause sur le genre de vie qu’il ou elle souhaite mener. Mais ce droit fondamental n’est pas respecté pour des millions de filles. Les enfants de mères instruites ont plus de chances de survivre et d’être en bonne santé. Les femmes instruites courent moins de risque de mourir en couches » rappelle le Dr Anne Vincent, représentante résidente de l’Unicef au Burkina Faso

Lutte contre le mariage forcé et précoce

Ce mardi, Radha Rani, jeune Bangladaise, était l'invitée du JT de 13h sur France 2. Elle a refusé d'être mariée de force à plusieurs reprises (NDLR: dans le pays, 29% des filles de moins de 5 ans sont mariées). "Les femmes ne sont pas des personnes différentes, nous sommes tous des êtres humains, nous sommes à égalité, j'espère que la société aidera à un monde meilleur, où les femmes auront les mêmes droits et les mêmes acquis sociaux que les hommes", a notamment conclu cette femme aujourd'hui âgée de 21 ans. "Casseuse de mariage" chez Mashable, "l'insoumise" pour Elle, Radha Rani incarne la force et la capacité de rébellion des jeunes filles. 

« Parmi les populations défavorisées, la fille est considérée comme un fardeau économique. La marier c’est se libérer de ce fardeau, ajoute Yvan Savy, directeur de l'ONG Plan France, interviewé par La Croix. Les familles disent aussi vouloir “sécuriser l’avenir de leur fille”, c’est-à-dire lui éviter un éventuel déshonneur d’un rapport sexuel hors mariage. »

Vous souhaitez agir? Direction le site Web de Plan France, avec son programme de parrainage et sa campagne #lesfillesontunplan. 

 

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