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Je mange Yin ou Yang selon la saison et le climat

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Manger Yin ou Yang en fonction du climat et de la saison
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Julien Levy
Julien Levy
Mis à jour le 25 février 2021
Mangeons "yin" quand il fait "yang" dehors et "yang" quand il fait "yin" : Julien Levy nous explique comment respecter les besoins alimentaires de notre corps en fonction des saisons.

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Grâce à l'étude millénaire que nous apporte la médecine orientale sur les énergies présentes dans les aliments (quantifiable par le rapport sel/potassium) et les énergies dans la nature, il est facile de constater l'influence des saisons sur nos besoins alimentaires.

Durant l'automne et l'hiver, où le climat est plus froid et humide, donc plus "yin", nous avons besoin d'aliments plus chauds et plus secs, donc "yang", qui permettent de contracter nos cellules pour résister, comme le sel, la viande, le poisson, etc.

Inversement, au printemps et durant l'été, où le climat est plus chaud et sec, plus "yang", nous pouvons rafraîchir et alléger notre corps avec des aliments plus "yin", comme les fruits et légumes qui favorisent l'expulsion des toxines vers l'extérieur par le processus naturel d'élimination ou de la transpiration.

L'important est de vous demander à chaque fois : quel est le climat du moment ? Sachez alors qu'il existe des aliments qui peuvent vous accompagner et ce, tout au long de votre vie.

Quoi manger durant l’hiver ?

Prenons décembre, début de l’hiver et de la saison froide... Joyeux pour les unes : synonyme de bons petits plats chauds consistants, de cakes et autres délices qui réchauffent le corps. Pour d’autres, c'est "mon régime que je continue parce que je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à perdre mes kilos en trop. Je me sens boudinée ! Peu importe la saison, je veux être mince et belle ! Snif…" Sortez les mouchoirs… et combattez le non-sens !

Il est drôle de constater qu’au restaurant, des gens se jettent sur les fruits tropicaux durant cette saison. C’est normal, car à l’opposé de notre hémisphère, c’est un tout autre paysage qui s’offre à nous : l’été ! Et dans de merveilleux endroits de cette partie du globe poussent des fruits frais, adaptés aux locaux pour rafraîchir leur corps, eux qui sont sous la canicule...

Oui, les fruits tropicaux qui poussent dans ces pays chauds sont "yin" – froids, pour faire simple. Mais dans l'hémisphère Nord, alors qu'il fait "yin" dehors et qu'on grelotte, on continue joyeusement de manger des ananas, des litchis, de la papaye et autres fruits du soleil qui refroidissent notre corps...

Durant l’hiver, pour éviter de dilater les cellules de votre corps par l’apport d’une alimentation trop yin à base de légumes ou de fruits, il est essentiel de pouvoir se réchauffer, donc de contracter nos cellules avec des aliments yang, plus chauds, que sont le sel, la viande, le poisson, les légumineuses, les épices, ou tout aliment cuit, chauffé et/ou salé – OK donc pour des légumes cuits ou une bonne compote !

Nous nous protégeons du froid et de l’humidité qui pénètrent plus facilement dans un corps dilaté que dans un corps sec. C’est du bon sens et pourtant, nous ne voyons les aliments que comme une matière organique, parfois un simple "alicament" qui nous soignerait de par sa composition, en occultant le fait que chaque aliment possède sa propre énergie.

Pourquoi éviter les aliments industriels, "morts" ?

Il y autre chose que nous faisons, ou plutôt une phrase que nous prononçons souvent : quand nous disons "mais de temps en temps, je me fais plaisir…", que mangeons-nous le plus souvent ?

Notre alimentation est industrielle lorsqu’elle est issue d’aliments qui ont été chauffés à des centaines de degrés, comme c'est le cas pour le café que l’on achète en grande surface, chauffé à plus de 900°C durant 3 ou 4 minutes pour augmenter les quantités, alors que votre commerçant torréfacteur le chauffe 20 minutes à 170°C, protégeant ainsi tous les arômes du café.

Lorsque les aliments sont broyés dans d’immenses machines et sur-transformés pour n’en prélever que la matière solide, l’aliment que vous ingurgitez a perdu toute sa vitalité durant ce processus industriel de transformation. Et comme la digestion est un processus naturel, lui, dans notre corps, ces aliments industriels ou "morts" ne sont pas reconnus par l’organisme.

Résultat : nous les stockons, ce qui contribue à nous faire grossir. Parfois ces réserves restent trop longtemps dans l’organisme et provoquent des maux de toutes sortes… Aïe !

Il est normal de stocker plus d’aliments l’hiver et de gagner une couche de graisse ou deux pour se protéger du froid, mais quand ce sont des aliments industriels que l’on ingurgite, il faut passer aux méthodes "détox", c’est-à-dire se mettre en mode régime toute l’année pour éviter de se transformer très vite en "sac à patates".

Pour éliminer ces déchets, on se met à boire beaucoup, ce qui fait travailler inutilement les reins, et on se met au sport alors qu’une simple séance de sauna nous ferait du bien pour nous réchauffer et nous aider à éliminer lentement les toxines présentes dans cette alimentation industrielle.

Manger mieux l'hiver pour perdre mieux aux beaux jours

Nous en sommes à incriminer l’huile d’olive, les noix ou encore la crème fraîche, en les écartant de notre alimentation alors que nous en avons besoin durant cette période pour nous protéger du froid. Mais nous ne pointons pas du doigt tous les produits industriels à base de sucre blanc, d’huiles surchauffées et autres additifs alimentaires qui s'accumulent dans le corps !

Nous sommes les vaches à lait dont les industriels ont besoin pour augmenter leurs ventes, et ils ne changeront que si nous décidons de changer, de nous informer et de choisir réellement ce que nous voulons manger.

La solution ? En mangeant de bonnes choses naturelles et consistantes durant l’hiver, nous perdrons plus facilement au printemps la couche de graisse prise durant cette saison. C’est un cycle naturel que nous pourrions retrouver dans nos vies. À nous de jouer !

L'expert :

Julien Levy est coach Foodevie, pour la joie de bien s'alimenter. La méthode Foodevie consiste à s'alimenter en fonction du climat, de son tempérament et de son activité. Les aliments sont de bonnes nourritures pour le corps, mais aussi porteurs d'une énergie pour mieux se réaliser dans sa vie. La méthode dure 12 mois, où Julien se rend à votre domicile pour établir votre nouvelle base alimentaire. Il vous accompagne ensuite au supermarché, puis dispense un cours de cuisine chez vous.

> Foodevie, la joie de bien s'alimenter

> Les articles de Julien Levy sur FemininBio

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