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Faut-il vacciner les enfants?

logo ASEF La Chronique de l'ASEF
Jennifer Maherou
Jennifer Maherou
Mis à jour le 25 février 2021
Les perturbateurs endocriniens à l’origine de la ménopause précoce et l’avis d’un médecin de l’ASEF sur les vaccins à l’aluminium, voilà ce qu’il ne fallait pas manquer cette semaine dans l’actu santé-environnement.

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Faire vacciner les enfants malgré l’aluminium ?
Il y a quelques semaines, le reportage « L’aluminium, notre poison quotidien » dans lequel apparait le Dr Souvet, le président de l’ASEF, a été rediffusé. Nous avons alors reçu beaucoup de questions sur les vaccins, et notamment une « Faut-il faire vacciner les enfants malgré la présence de l’aluminium dans les vaccins ?». S’il est vrai que l’aluminium est suspecté d’avoir des effets indésirables, pour le Dr Lefèvre, la réponse est clairement OUI ! En effet, le risque de mourir de la diphtérie ou du tétanos est beaucoup plus important que celui de développer une allergie ou la Myofasciite à Macrophages qui reste une maladie rare. La vaccination est un enjeu de santé publique. De nombreuses maladies mortelles ont aujourd’hui disparu grâce aux vaccins. Par ailleurs, l’aluminium joue un rôle très important car il augmente l’amplitude et la durée de la réponse immunitaire aux vaccins. On peut tout de même rester vigilant, en essayant par exemple d’utiliser des vaccins groupés, comme le DTpolyo+coqueluche+méningite, la dose d’aluminium totale étant alors unique. 
 
Les perturbateurs endocriniens : les accélérateurs de la ménopause 
Bisphénol A, phtalates, pesticides ou retardateurs de flamme, autant de substances auxquelles nous sommes exposées au quotidien mais qui peuvent altérer notre santé. En effet, leur point commun, c’est que ce sont des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils interfèrent avec notre système hormonal. Ils peuvent ainsi entrainer des troubles de la reproduction, du diabète et même l’obésité. Une nouvelle étude vient de rajouter une ligne à la liste des effets de ces substances : la ménopause précoce.  Menée entre 1999 et 2008 auprès de 1 442 américaines âgées de 45 à 55 ans, elle a montré que les femmes ayant des concentrations les plus élevées de perturbateurs endocriniens dans le sang et les urines sont ménopausées 2 à 4 ans plus tôt que les autres. Les premiers accusés sont les pesticides, les phtalates et les PCB, des molécules interdites depuis 1987 mais que l’on retrouve encore aujourd’hui dans l’environnement. Si cela ne vous parait pas trop grave d’avoir la ménopause un peu en avance, sachez tout de même que cela peut favoriser le développement précoce de maladies cardiovasculaires ou d'ostéoporose. Alors, pour limiter son exposition à toutes ces substances, on privilégie les plats et bocaux en verre pour l’alimentation et on opte pour des cosmétiques et produits ménagers écolabellisés ! 

Retrouvez dans le détail, toutes les informations sur ces actualités sur le site de l’Association Santé Environnement France : www.asef-asso.fr

 

 
 

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