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Mode végane

Coton, sabra, lenpur, lyocell... Les tissus à connaître

Le coton, certainement la fibre végétale la plus connue !
Pixabay
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Gwendoline Yzèbe
Gwendoline Yzèbe
Mis à jour le 25 février 2021
Pas facile de passer à la mode végane ! Et même si ce n'est pas votre objectif, il est toujours utile de savoir décrypter les étiquettes des vêtements que l'on porte. Les vêtements en fibre végétale existent, mais certains nécessitent des traitements chimiques assez lourds comme le soja, le bambou ou la viscose de bambou. Alors, comment choisir ? Tour d'horizon des fibres végétales utilisées dans l'industrie de la mode.

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Le coton est une matière naturelle qu’il est préférable d’acheter en « biologique », car sa fabrication en « conventionnel » implique de grandes quantités de pesticides et de substances blanchissantes. on trouve assez facilement des vêtements dans cette matière dans diverses boutiques en ligne, comme ecocentric.fr et d’autres, citées plus loin. Pour ceux qui tricotent, des pelotes de coton bio (couplés parfois à du bambou) sont en vente sur veganyarn.com.

Matière naturelle moins connue que le coton, le sabra, fabriqué notamment au Maroc à partir d’aloe vera est une soie végétale infroissable. Il est souvent couplé à du coton, mais aussi parfois à de la laine.

Le lenpur, tiré de branches de pin blanc, est, quant à lui, appelé cachemire végétal. Il est cultivé au Canada et en Chine. Cette matière est dite douce, brillante, anti-odeur... on en trouve notamment dans la literie ou les sous-vêtements.

La fibre Ingeo obtenue par la fermentation du sucre de maïs est biodégradable, résistante aux taches et à l’humidité. Elle est ce- pendant peu produite. on peut la retrouver dans des vêtements de sport.

La fibre d’ortie reste, elle aussi, peu connue bien qu’elle servait autrefois à faire des cordes, car elle est très solide, mais aussi souple. Elle permet d’être au chaud l’hiver en emprisonnant l’air et au frais l’été. Plante vivace, elle ne nécessite pas l’utilisation de produits phytosanitaires pour sa production. Son utilisation reste cependant rare, d’où les prix élevés quand on trouve des produits en contenant, même en faible pourcentage.

Tout comme l’ortie, l’asclépiade est une mauvaise herbe au Québec. Pourtant elle peut se transformer en feutre et devenir un duvet plus chaud et plus isolant que les plumes d’oie.

Plus commercialisé que l’ortie, le lyocell, notamment de la marque Tencel, est extrait de la cellulose de bois d’eucalyptus provenant d’exploitations forestières gérées durablement. Cette matière a un impact réduit sur l’environnement, car les solvants utilisés pour son traitement ne sont pas nocifs. Le lyocell est dit 50 % plus absorbant que le coton, plus doux que la soie et plus rafraîchissant que le lin. on en retrouve par exemple dans des vêtements sur ekyog.com ou komodo.co.uk, quelques-uns sur vetementbio.com, mais aussi dans des matelas. Il faut compter une centaine d’euros pour un pantalon, 70 € pour un T-shirt.

Pour en découvrir d'autres, c'est par ici !

Cet article est extrait du livre Vivre Végane de Gwendoline Yzèbe.

Vivre Végane
Gwendoline Yzèbe
Le livre de poche
13,90 euros

 

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