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Allaiter, c’est (bio)logique !

Mis à jour le 25 février 2021

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Une composition adaptée


La composition du lait de femme permet un développement optimum de l’enfant, en particulier une croissance rapide de son cerveau. Il offre notamment :

  • une bonne proportion lipides-protides (sans doute un des facteurs de prévention de l’obésité) ;
  • un faible taux de caséine et la protéine du « petit-lait » en abondance (d’où une grande digestibilité) ;
  • un faible taux de certains sels et minéraux (d’où un moindre travail d’élimination pour les reins) ;
  • des minéraux et vitamines en quantités et proportions idéales (par exemple le rapport calcium-phosphore) et très bien assimilés ;
  • un taux important de lactose (source d’énergie rapide, facteur de croissance de bactéries qui empêchent le développement d’autres bactéries responsables de diarrhées, facteur de développement du système nerveux…) ;
  • une présence dans les bonnes proportions d’acides gras à très longue chaîne, de taurine (totalement absente du lait de vache) et d’agents antioxydants comme le β-carotène, de vitamine E ou d’inositol, tous importants pour le développement des fonctions neurologiques et visuelles.


Plus que de la nourriture


Le lait maternel, c’est aussi un nombre incalculable de facteurs de protection : anticorps, lactoferrine, lysozyme, caséine, fi bronectine, protectine, protéines du complément, mucine, lactadhérine, lymphocytes, cytokines, enzymes comme la catalase, oligosaccharides, etc., etc. Tous ces éléments (et l’on en découvre de nouveaux chaque jour) non seulement jouent un rôle important pour la protection de l’enfant pendant la période d’allaitement, mais ont aussi un impact à long terme, en aidant à la mise en place du système immunitaire de l’enfant.


De bonnes bactéries


Une étude récente a montré que le lait maternel participe également à la mise en place du système immunitaire en transportant des bactéries ayant pour origine l’intestin de la mère. Ainsi, il aiderait à la constitution de la flore microbienne digestive du bébé, essentielle pour l’« éducation » des fonctions immunitaires.

Une désensibilisation précoce


Une équipe française a récemment découvert9 le mécanisme par lequel l’allaitement préviendrait les allergies : lorsqu’une mère allaitante respire de potentiels allergènes, ceux-ci pourraient passer dans le lait et être transmis au bébé. Cette voie de transmission pourrait être particulièrement efficace pour rendre l’enfant tolérant à cet allergène. En somme, une sorte de désensibilisation précoce !

Des cellules souches


Des bactéries (utiles), des allergènes (utiles)… Que pourrait bien encore contenir le lait maternel ? Selon des chercheurs australiens, des cellules souches ! Pour le Dr Cregan, qui a fait cette découverte avec son équipe, les seins d’une nouvelle mère prennent, à la naissance, le relais du placenta pour faire en sorte que la destinée génétique du bébé s’accomplisse correctement. Et il ajoute :  «  Les fabricants de lait industriel se sont polarisés sur le fait d’égaler les qualités nutritives du lait maternel, mais jamais leurs produits ne pourront assurer cette bonne conduite du développement de l’enfant (developmental guidance). »

Cet articles est tiré du livre de Claude Didierjean-Jouveau et Martine Lagnier, Maman Bio. Mon bébé de la naissance à deux ans, paru aux Editions Eyrolles en 2008.

C. Didierjean-Jouveau et M. Laganier

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