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COP 21

COP 21 : 5 questions à Antonella Verdiani

Antonella verdiani
Antonella Verdiani, présidente du Printemps de l'Education
Spécial COP 21
Claire Sejournet
Claire Sejournet
Mis à jour le 25 février 2021
Grande absente de la COP 21, la question de l'éducation est pourtant centrale pour penser le monde de demain ! Nous avons rencontré Antonella Verdiani, présidente du Printemps de l'Education et auteur du blog Eduquer à la joie.

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La COP21 s'est achevée samedi, qu'en concluez-vous ?
Ce que le mouvement qui s’est créé autour de la COP21 a provoqué en moi, n’est pas seulement l’évidence que la question éducative est insuffisamment traitée et peu présente dans les textes et les débats, mais c’est plutôt la question de l’urgence elle-même. En tant que humanité, nous ne pouvons pas attendre une seconde de plus, nous ne pouvons pas assumer de positions de « confort », ni prendre encore du temps pour nous engager en conscience. Le Ciel vomit les tièdes, comme on dit... le moment c’est maintenant !
Face à l'urgence climatique, quel pays vous semble avant-gardiste et quel pays vous parait en danger ?
Aucun pays n’est « blanc » ou « noir » par rapport à la question climatique, car elle est trop liée aux choix économiques et politiques internes. Cela dit, du coté des avant-gardistes, je pourrait citer le Costa-Rica, qui concentre à lui seul près de 6 % de la biodiversité, avec des principes de gouvernance démocratique prenant en compte la préservation de la nature et une gestion qui assure la durabilité du développement. Du moins, c’est l'image que nous en avons en Europe...
Mais aussi le Gabon, que j’ai visité récemment, où la forêt équatoriale couvre le 87 % du territoire, un poumons pour la planète entière!
Et pour les pays en danger...,tous ! mais en particulier les pays émergeants, comme l’Inde ou la Chine, le Brésil, tous ces géants où la vitesse folle de la productivité économique provoque les dégâts écologiques que l’on connaît.    
Quels sont les choix citoyens qui permettraient de sauver la planète ? 
Faire le choix d’une écologie intérieure, la seule qui permette une action pour l’écologie extérieure, celle en faveur de la planète.  
Quel peut être l'engagement féminin pour le climat ?
Eduquer ses propres enfants, commencer avec eux, si on est mère. Les sensibiliser à toutes les questions qui ont été posées dans l’accord pour le climat 
Construire le monde de demain, c'est aussi changer d'éducation ?
Evidemment ! Et pour changer aujourd’hui nous ne pouvons plus avancer par des reformes, des petites touches par-ci et par là qui ne changent en rien le système. Ce qu’il faut aujourd’hui c’est une véritable révolution – non-violente, pacifique, respectueuse- mais radicale. A ce propos, je reprends les Colibris lorsqu’ils sont lancé leur campagne (R )évolution dans tous les domaines, l’éducation en tête.   

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