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Sports collectifs: le nouveau terrain de jeu des femmes

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Ornella Bosquier
Mis à jour le 25 février 2021
Si à l’évocation de "sport collectif" c’est l’équipe minime de volley de l’asso du lycée qui vous vient en tête, laissez tomber vos préjugés ! Non, les "sports co" ne sont pas réservés aux ados, aux hommes et aux Américains...

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A l’heure où le monde se tourne vers la solidarité et la coopération, les sports collectifs sont porteurs de valeurs qui n’ont jamais autant été d’actualité. En favorisant le bien-être, l’estime de soi ou encore l’épanouissement professionnel, ils incarnent le renouveau de la société.

Les femmes gagnent du terrain
La tendance des chiffres de ces trois dernières années le prouve : les sports attirent de plus en plus de femmes. "Le sport est à l’image de la société. On voit une nette hausse des femmes dans les sports collectifs, notamment depuis la loi de 2014 sur l’égalité homme/femme", analyse Marie-Françoise Potereau, présidente de l’association Femix’Sports, qui œuvre au développement des pratiques sportives féminines.

En tête des sports les plus pratiqués par les femmes : le basket-ball. Mais la tendance à la hausse est générale, on la retrouve "dans le handball et le volley-ball, qui sont les 'sports co' les plus féminins, mais aussi et surtout au foot et au rugby, explique Béatrice Barbusse, docteure en sociologie du sport et ancienne athlète. La croissance la plus forte concerne le foot (elles sont plus de 100 000 licenciées aujourd’hui, contre 58 000 en 2012, ndlr), qui partait de très loin", ajoute l’ancienne joueuse de handball. Plusieurs raisons à cela : les plans de féminisation, les rôles de modèle joués par certaines athlètes et la hausse de la médiatisation. "On est passé de 7 % de sport féminin dans les programmes sportifs télévisés en 2012 à 14 % en 2014, cela a un impact sur la pratique. Par exemple le rugby féminin s’est médiatisé depuis la Coupe du monde en France, il y a quatre ans", ajoute Marie-Françoise Potereau.

Des initiatives pour s’y mettre
Les préjugés dépassés, celles qui ont envie de s’y mettre rencontrent encore des obstacles. "Beaucoup de femmes ne font pas de sport car elles n’ont pas le temps. Il faut donner des rôles-modèles aux femmes pour leur montrer qu’on a le droit de prendre du temps en journée pour son équilibre et qu’on en sera que plus productives !", s’exclame Emmanuelle Jappert, auteure du livre Wonder Sport Women (Fauves Éditions), qui dresse le portrait de femmes actives et sportives.

Heureusement, des solutions alternatives voient le jour. "Il faut permettre aux femmes de pratiquer ces sports plus engageants que les sports individuels. Il ne s'agit pas que de leur propre responsabilité, il faut qu’il y ait des horaires adaptés, des garderies à côté, il faut changer les modèles et responsabiliser les fédérations. Dans le triathlon, par exemple, on a mis en place des crèches pour que les mamans puissent y laisser leurs enfants le temps de l’entraînement", explique Marie-Françoise Potereau.

Les "sports co", mieux qu’une thérapie
Les sports collectifs, c’est bon pour la santé, mais pas que. Au-delà des bienfaits physiques et neurologiques, ils sont de vrais leviers pour notre vie perso et pro. Découvrez comment dans le FemininBio #12 actuellement en kiosque, aussi disponible en version pdf.

 

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