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La synthèse de notre expert, Bérengère Arnal

Mis à jour le 25 février 2021

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« La prévention passe par une alimentation variée et équilibrée. On aura une activité physique régulière pour éliminer et transpirer (la sueur élimine les pesticides).

On limitera la prise de la pilule à 10 ans et on préférera la phytothérapie hormonale au THS (Traitement Hormonal Substitutif).

On évitera les médicaments contre l’anxiété ou la déprime, l’alcool et le tabac. On favorisera une moindre exposition aux facteurs environnementaux visibles et invisibles (pesticides, matières plastiques, ondes de téléphones portables…). »


A lire : Comment enrayer l’épidémie des cancers du sein du Pr Joyeux et du Dr Bérengère Arnal, éditions François-Xavier de Guibert.


Une alimentation anti-cancer

En moyenne, un tiers des cancers sont dus à l’alimentation selon le WCRF. Chercheur à l'Inserm, Françoise Clavel-Chapelon est responsable d’une vaste étude qui, depuis 1990, suit 100 000 femmes volontaires affiliées à la MGEN (Mutuelle générale de l’Éducation Nationale), elle synthétise les connaissances sur le sujet :

« A l’heure actuelle, les épidémiologistes considèrent de façon probable que la consommation d’alcool (dès un verre) augmente le risque de cancer du sein et que la consommation de légumes verts serait protectrice. »

La vitamine D jouerait également un rôle dans la prévention du cancer du sein. Elle est très présente dans le foie de morue, les œufs.


Haro sur les graisses

C’est prouvé, le surpoids après la ménopause accroît le risque, surtout si les cellules adipeuses qui fabriquent des œstrogènes, promoteurs de cancer, sont réparties selon un modèle dit androïde (graisse autour de la taille).

Selon une étude récente de l'Inserm et de l'Institut Gustave-Roussy, les acides gras trans, ces graisses d'origine industrielle, multiplient par deux le risque de développer une tumeur mammaire.

Autre étude édifiante conduite par le Pr Rowan Chlebowski, de l'Institut de recherche biomédicale de Los Angeles sur près de 2 500 femmes atteintes de cancer du sein à un stade précoce : celles qui ont suivi une formation diététique et dont l’alimentation était pauvre en graisses (moins de 20 % de l'apport calorique total) réduisaient de 25 % leur risque de récidive par rapport aux femmes qui n'avaient pas reçu cette formation.

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Pédale douce sur le sucre

Une nouvelle étude WHI (Women’s Health Initiative) – qui évalue les risques et les bénéfices du traitement hormonal substitutif de la ménopause – confirme l'importance de limiter le sucre dans l'alimentation pour ne pas nourrir le cancer.

Elle fait le lien entre le taux d'insuline (sucre dans le sang) et le risque de cancer du sein. Ce lien s’expliquerait par des taux plus élevés d’insuline et d'hormones œstrogènes chez les femmes présentant un surpoids important (IMC > 30).

Ce résultat confirme une des principales hypothèses mises en avant par David Servan-Schreiber dans son livre Anticancer (Laffont 2007).
Martine Laganier

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