Le 11 mars 2013 était une date attendue avec impatience par les associations de défense animale.
A compter de ce jour, une réglementation de la Commission européenne a interdit l’expérimentation animale pour les cosmétiques vendus en Europe. Une interdiction qui porte aussi bien sur les produits finis que sur les ingrédients des produits cosmétiques. Désormais, on ne trouvera plus de mascara testé sur les lapins ou de rouge à lèvres testé sur les rats, et ce sur tout le marché européen.
"Aujourd’hui est un jour historique : à compter de ce jour, plus aucun produit cosmétique ayant fait appel à des tests sur les animaux ne pourra être commercialisé en sein de l’Union Européenne. C’est le début d’une nouvelle ère, qui bannit enfin la cruauté de l’expérimentation animale pour les cosmétiques en Europe et fait de l’Europe le plus grand marché mondial prohibant la vente de produits cosmétiques testés sur les animaux.", se réjouit Carine Placzek, directrice de Destination Enfer, association de défense animale.
Remplacer progressivement les tests sur les animaux
Cette réglementation vient compléter celle déjà décrétée en 2004 qui interdisait aux fabricants de cosmétiques de faire des tests sur les animaux au sein de l’Europe mais pas en dehors de celle-ci. Les fabricants continuaient alors de pratiquer leurs tests dans les pays étrangers. Depuis 2009, ils doivent d’ailleurs remplacer progressivement ces tests cruels par des méthodes alternatives, car entre 15.000 et 27.000 animaux subissent encore des tests en laboratoire.
Le problème REACH
Edit de 16h32 : vous avez été nombreux à soulever le problème de REACH (Enregistrement, évaluation et autorisations et restrictions des substances chimiques) qui oblige les tests, même quand il n'y a pas d'alternatives à ceux sur les animaux, dans le but, certes louables, de préserver notre santé.
Le site vegactu.com a enquêté sur cette question, voici le résultat de leurs investigations.
Alors l'Europe est-elle vraiment débarrassée des tests sur les animaux ? L'Europe cherche encore, selon cet article du magazine lepoint.fr...