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Trucs et astuces du jardinage bio

Mis à jour le 25 février 2021
Moins de maladies, moins de plantes non désirées et de ravageurs, voilà un objectif accessible à tous les jardiniers. Explorons ensemble un éventail de solutions alternatives qui respectent le fonctionnement naturel du jardin. Par Botanic.

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Le jardin « qui travaille pour vous »…
Avec l’arrivée des beaux jours, c’est le grand retour au jardin, mais également l’appréhension de voir apparaître nuisibles ou maladies en tout genre.
Réfrénons l’envie de nous « ruer » sur les solutions de traitement chimique, qui sont également nuisibles aux alliés naturels du jardinier : auxiliaires, micro-organismes du sol, etc.
Sachez adopter des pratiques préventives simples, et vous contribuerez à augmenter la résistance naturelle de vos plantes !

C’est le principe du « jardin qui travaille pour vous ». Vous réduirez ainsi le recours aux solutions curatives biologiques à n’envisager qu’en dernier ressort, une fois le diagnostic établi.

Quelques produits incontournables :
  • Plaquettes de chêne
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  • Brûleur d’herbe
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  • Sarcloir
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  • Bouillie bordelaise
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  • Mouillant
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  • Purin d’ortie
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  • Abri d’hivernage

Les herbes indésirables
Un mot d’ordre : ne pas laisser le sol nu ! Dans le domaine de la lutte contre les herbes indésirables, la prévention est encore le meilleur moyen.
Tout d’abord parce que l’emploi d’herbicides est une source de pollution importante de l’environnement et des ressources en eau, mais aussi parce que le désherbage est une corvée dont on se passerait volontiers !

Le paillage : le paillis limite l’accès à la lumière des plantes non désirées et freine leur développement. Paillez des cultures déjà bien installées, après un bon binage. Extirpez les racines des vivaces, telles que chiendent, chardon, liseron..., au moment ou le sol se ressuie après une bonne pluie.
  • Plaquettes de chêne : paillage universel de longue durée convient pour vivaces, arbres et arbustes.
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  • Coques de cacao : paillage de courte durée convient pour les cultures potagères et les annuelles action fertilisante.
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  • Ecorces de pin : paillage de longue durée convient pour vivaces, arbres et arbustes (sauf rosiers).
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  • Paillettes de lin : paillage de courte durée convient pour les cultures potagères et les annuelles.

Les engrais verts : entre deux cultures, même sur une très petite surface, vous pouvez cultiver des engrais verts. Ces plantes enrichissantes pour votre sol occuperont l’espace et étoufferont les plantes non désirées jusqu’à votre prochaine culture. Vos semis de Phacélie, Moutarde ou Vesce égaieront le jardin et vous feront économiser des heures de désherbage.

Les plantes couvre-sol : résistantes et peu exigeantes en entretien, elles peuvent être utilisées pour couvrir les talus et les recoins du jardin (bordures d’allées, rocailles, emplacements peu lumineux...) ou pour occuper la terre au bord des haies, entre les rosiers, les arbustes.

Tonte haute du gazon : il s’agit de laisser une hauteur de 6 à 8 cm de gazon afin d’installer une concurrence empêchant la germination des graines des herbes indésirables.

Désherbage naturel : pour vous débarrasser des herbes indésirables ayant élu domicile dans votre jardin, vous pouvez aussi avoir recours à des moyens mécaniques : binette, sarcloir, serfouette (au potager, au pied de vos massifs de fleurs), voire à des désherbeurs thermiques, par exemple sur une allée ou une terrasse.
Le traitement des maladies
Mieux vaut prévenir que guérir ! pour cela :

  • Favorisez un sol meuble et aéré par l’apport régulier d’amendements organiques (compost ou fumier composté). Évitez l’humidité sur le feuillage qui favorise la propagation des maladies comme le mildiou ou l’oïdium.
  • Espacez suffisamment vos plantations et coupez toute partie contaminée.
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  • Nettoyez régulièrement vos outils à l’alcool.
  • Renforcez la résistance de vos plantes avec du purin de prêle, purin d’ortie ou jus d’algues.

Pensez au kit d’analyse pour connaitre les caractéristiques de votre sol et mieux le cultiver !

Produits à base de souffre : le souffre est un produit simple et très peu toxique qui se présente sous deux formes : le souffre fleur à utiliser en poudrage et le souffre mouillable à pulvériser.

Produits à base de cuivre : La bouillie bordelaise et l’oxychlorure de cuivre s’emploient pour les mêmes utilisations ; cependant, l’oxychlorure convient mieux aux légumes. Pour éviter l’accumulation du cuivre dans le sol, il est primordial de limiter les doses et les fréquences d’utilisation.

La Prèle des champs : Cette plante contient, entre autres, de la silice, élément précieux qui renforce la résistance des cultures aux maladies. Associée à du purin d'ortie, on obtient un fertilisant doublé d'une protection contre les maladies sans équivalent !
La lutte contre les ravageurs : Accueillir les auxiliaires au jardin…
Chaque jardin constitue un écosystème avec des interactions étroites entre les plantes et les animaux.
Plus votre jardin comportera d’espèces de plantes et d’animaux, moins il sera sujet aux invasions de ravageurs.

La lutte biologique est basée sur l'utilisation d'une relation naturelle entre l’auxiliaire et le ravageur.
La cible de la lutte est un organisme indésirable, ravageur d'une plante cultivée (pucerons, chenilles, limaces, aleurodes…).
L’auxiliaire (hérisson, mésange, coccinelle…) est un organisme différent, prédateur ou agent pathogène de l’organisme indésirable.

  • Évitez l’emploi de traitements insecticides, néfastes pour les auxiliaires.
  •  
  • Fleurissez le potager et le verger : les meilleures plantes à nectar et pollen appartiennent à la famille des ombellifères (aneth, coriandre, angélique, carotte sauvage...), des composées (souci des champs, pâquerette sauvage, aster, pissenlit...), des labiées (mélisse, sauge, thym, sarriette...). Ces fleurs attireront à coup sûr les aides ailés du jardinier.
  •  
  • Les haies fleuries et variées serviront à la fois de garde-manger mais également de refuge pour les auxiliaires du jardin.


Coccinelle : prédateur redoutable des pucerons.
Syrphe : prédateur des pucerons, jeunes chenilles et cochenilles.
Chrysope : prédatrice des pucerons, acariens, aleurodes, cochenilles, oeufs d’insectes.

Le mouillant permet une meilleure dispersion du produit de traitement sur la plante. En améliorant l’action du produit de traitement, il permet d’en réduire la consommation et donc de limiter le risque de rejet dans l’environnement. Il s’utilise avec les purins végétaux, la bouillie bordelaise et les insecticides biologiques .
La lutte contre les ravageurs : Le campagnonnage ou associer les plantes
Il s’agit d’associer des cultures qui ont une influence bénéfique l’une sur l’autre. L’effet peut être protecteur (face aux maladies) ou répulsif (face aux insectes ravageurs).

Voici quelques exemples d’associations bénéfiques :
  • le chou-fleur / la betterave rouge
  • le concombre / le céleri-rave
  • le cresson / le poireau
  • la fraise / le poireau
  • le navet / la laitue
  • le maïs / le cornichon
  • l’oignon / la carotte

La fougère : La fougère mâle pulvérisée l'hiver sous forme de purin non dilué a une remarquable action contre les cochenilles et les pucerons lanigères.
La lutte contre les ravageurs : Comment soigner naturellement ses plantes
Les obstacles physiques :
  • les filets contre les insectes volants (mouche de la carotte, altises...)
  • sur le tronc des arbres, le collier contre les fourmis.


Les autres solutions :
  • les pièges à phéromones
  • le savon mou (pucerons, cochenilles et aleurodes)
  • le Bacillus Thuringiensis (BT): insecticide d’origine microbienne actif sur les chenilles (piérides, noctuelles)
  • Les huiles de colza et paraffine, efficaces en traitement d’hiver (pucerons et cochenilles des arbres et arbustes)
  • La poudre de pyrèthre, qui provient d'une plante proche des chrysanthèmes, s'emploie contre les acariens, aleurodes (mouches blanches), la mouche du chou et les pucerons. A utiliser uniquement en curatif, car l'effet est de courte durée.


Pour approfondir vos connaissances :
« Le guide du jardinage biologique » Jean-Paul THOREZ, Ed. Terre Vivante.
« Ravageurs et maladies au jardin, les solutions biologiques » O. SCHMID et S. HENGGELER Ed. Terre Vivante.
« Et si on jardinait autrement » botanic, guide 2007 des pratiques écologiques.
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