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Jeûne

Je teste le jeûne intermittent pendant 1 mois: le début

assiette bouche lèvre
Maëlle Feret teste pour vous le jeûne intermittant !
Maëlle Feret
Maëlle Feret
Mis à jour le 25 février 2021
Jamais à cours d'idée, ni d'envie d'explorer le monde de la nutrition, Maëlle Feret a décidé de faire l'expérience du jeûne intermittent pendant un mois. Elle témoigne pour FemininBio du début de son expérimentation, et a prévu de partager un point d'étape à J+15 puis un bilan à J+30 avec nous.

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Je tente cette expérience toute personnelle de jeûne intermittent pour deux raisons: 

  • Déloger mes 2 (ou 3?) derniers kilos d'allaitement (si si, c'est possible !)
  • Pour (et avant tout) l'expérience "santé": Je me sens comme une exploratrice du monde de la nutrition, j'adore aller piocher dans les idées "saines" pour voir si elles "font oui" à mon corps et pour être capable ensuite de vous en parler et éventuellement de vous le proposer en nutrithérapie, je trouve ça plus parlant de l'avoir vécu... Le jeûne intermittent n'a rien d'une lubie: plusieurs études tendent à y trouver de nombreux et réels bénéfices santé au quotidien mais aussi sur des pathologies plus lourdes.

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Comment ça marche? 

Il existe plusieurs variante du jeune intermittent, la plus connue en France étant la 5/2. Une autre méthode privilégie la durée de ce jeûne intermittent et journalier. On reste par exemple 16h sans manger chaque jour. Manger par exemple à 13h et 20h (fin du repas 21h). Entre 21 heures et 13 heures le lendemain, vous avez donc 16 heures de jeûne (16/8). Ce rapport peut évoluer pour aller jusqu'à 17h (17/7) et même 18h (18/6). Plus la durée du jeûne est longue et plus le jeûne va être efficace.
J'ai personnellement opté pour le mode 16/8: dernier repas se terminant à 20h, repas suivant à 12h le lendemain, entre les deux: eau, thé/tisane et café (le matin!) mais zéro calorie...

Quel intérêt ?

D’après les différents documents que j’ai consulté, ils peuvent être nombreux, du plus futile au plus sérieux :

Perte de poids, facilitée par

  • Un apport réduit en calories (c’est logique, si je supprime un repas, j’ingère moins de calories (à condition de ne pas faire non plus n’importe quoi sur la période d’alimentation !)
  • L’absence de privation sur un groupe d’aliment (sauf si vous avez un régime spécifique par ailleurs : végé/ sans gluten/…)
  • La normalisation du sentiment de faim au bout de quelques jours du fait de sa diminution progressive

Nettoyage de tout l'organisme, décongestion du foie , assainissement de l'intestin, etc... Grâce à ce "décrassage" :

  • Le métabolisme va fonctionner à merveille. (Echanges, transit, criculation…)
  • La tension artérielle se normalise et les triglycérides, cholestérol et radicaux libres sont en baisse.
  • L'énergie est stimulée, l'esprit est plus clair.

Des résultats positifs sur des pathologies, entre autre :

  • stabilisation de l'insuline car les cellules retrouvent leur sensibilité entraînant une baisse de la concentration d'insuline dans le sang. Intéressant pour les diabétiques de type 2.

Bien sûr, tous ces arguments ne sont valables que si le régime alimentaire adopté pendant les périodes où l'on peut manger est équilibré. En l'occurrence, le mien est sans gluten, sans laitages, sans sucres raffinés, de préférence à ig bas. 

Le matin 

  • Je bois de l’eau au réveil et juste après ma routine « forme » du matin (depuis la naissance de ma fille, j’arrive à me caler quasiment tous les matins, une routine de yoga et/ou de méditation qui varie entre 5 minutes et 20 minutes. C’est court mais je suis très heureuse de cette formule qui me permet une pratique quotidienne, et avec 2 enfants, c’est déjà en soi « du sport ! ». Ensuite, café !
  • Dans la matinée je bois de l’eau régulièrement et je m’accorde une pause thé ou tisane vers 10h. Je pense en faire une seconde vers 11h30 : la dernière heure n’est pas forcément la plus évidente en ce début de challenge.

La journée

  • Je mange au minimum 5 portions de légumes et de fruits/ jour (équilibrant plus de légumes que de fruits de préférence). 
  • Je « romps » donc le jeûne à midi, je m’accorde une collation (fruits frais + oléagineux ou gâteaux maison « sains ») vers 16h
  • Je dîne vers 19h, 19h30.

Je ne pense pas que cette façon de faire convienne à tous. Ce n’est pas LA solution pour recouvrer une santé optimale, mais je pense que c’est un des outils que nous avons à notre disposition pour prendre en charge notre santé et notre bien être sans débourser un centime ! (voir en faisant des économies : le petit déj était pour moi jusqu’à présent un vrai repas, incluant protéines, fruits frais, compote, et éventuellement quelques féculents, je trouve donc dans cette expérience une vraie économie financière ! – qui peut être l’occasion d’en profiter pour changer une consommation pour une consommation plus « saine » en investissant un peu plus dans des vrais œufs bio d’une ferme locale, ce que je ne peux pas me permettre en consommant des œufs tous les matins).

Si vous avez envie d’essayer, je vous conseille de le faire avec un objectif forme ou santé : c’est plus motivant avec un objectif « rationnel à mesurer (pour moi ce sera la perte de poids, mais aussi sur l’aspect vitalité). Ensuite, réfléchissez à la formule qui vous irez le mieux, sur quelles fenêtres horaires vous vous sentirez le plus à l’aise. J’ai une amie à qui ça ne posait aucun problème de ne pas manger le midi : ce serait sans doute plus simple pour elle de conserver le petit déj et le dîner (avec un jeune entre 6h et 22 ou 23h ?), personnellement, j’en serai incapable ! J’ai donc choisi de tenter cette expérience en respectant ma zone de confort. De même, je prévois de m’offrir un jour « off » par semaine : le petit déjeuner étant un repas que j’affectionne tout particulièrement, je ne me voyais pas l’abandonner complétement, le week-end sera donc l’occasion de retrouver avec plaisir mes pancakes tout terrain, ou mon "muesli à ma façon".
 
Je sais que cette idée de jeûne va à l’encontre des idées santé classiques qui nous rappellent souvent l’importance de ne pas sauter de repas. Et pourtant, de nombreuses études tendent à prouver que nos métabolismes sont au contraire constitués pour supporter ce genre d’expérience, voire tout simplement qu’ils fonctionneraient mieux ainsi ! Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs jeûnaient régulièrement, et tout naturellement, par intermittence. Ils ont suivi, pendant près de 7 millions d’années, ce mode de vie, un peu malgré eux.

Pourquoi ? A l’époque, nos ancêtres ne disposaient pas de l’abondance et de l’omniprésence des ressources alimentaires. C’est pour cela qu’ils alternaient des périodes riches en provisions (cerfs, œufs, graines, fruits) avec des périodes de disettes où les maigres victuailles suffisaient pour survivre. Or de nombreuses recherches convergent vers le fait que notre corps n’a pas eu le temps de s’habituer aux changements alimentaires : à ce sujet, vous pouvez vous référer aux excellents et très complets travaux du docteur Seignalet et/ ou pour les anglophones de M. Cordain par exemple (un des initiateurs du régime paléo).

Notre contributrice :

Maëlle Feret l'auteur du blog Permis de gourmandise, est créatrice culinaire et conseil en bio-alimentation, nutri-santé, intolérances et régimes spécifiques. Son blog partage ses découvertes, ses recettes saines et ses conseils précieux. 

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