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Critiquer et juger, ce gaspillage d'énergie que nous devons cesser

Ben White/Unsplash.com
Lise Bourbeau
Lise Bourbeau
Mis à jour le 25 février 2021
Comme nous sommes seulement conscients d’environ 10 % de ce qui se passe en nous, cela veut dire que nous critiquons dix fois plus que nous ne le croyons. Même lorsque nous critiquons ouvertement, nous sommes très souvent inconscients de le faire.

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Pourquoi une personne en critique-t-elle une autre ? Parce qu’elle lui dit à haute voix ce qu’elle se dit à elle-même. En effet, chaque jugement de l'autre, que nous pensons ou exprimons, est LE REFLET de ce que nous n’aimons pas de nous-mêmes. La plupart du temps, nous ne sommes pas conscients de nous critiquer, car notre ego nous dit que nous n’agissons jamais ainsi.

Prenons l’exemple de Marie qui critique sa belle-sœur à qui veut bien l’entendre au sujet de son apparence physique, du désordre dans sa maison et de son mauvais caractère. Elle la juge d’être négligente et colérique. En demandant à Marie si elle se critique pareillement, elle répondra qu'elle est le contraire de sa belle-sœur. En réalité, elle se force. Une partie d’elle croit que c’est très mal d’être négligente dans son apparence ou dans le ménage. Être toujours patiente et souriante, fait d'elle une bonne personne. Elle vit donc en fonction de ce qu’elle a appris étant jeune. Mais à quel prix ? Je suis certaine que Marie aimerait se laisser aller à la négligence parfois ou s’autoriser à être impatiente et vivre de la colère. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que les autres la voient agir de cette façon, mais dans des domaines différents.

Marie n’est pas consciente du degré de contrôle qu’elle exerce dans sa vie à cause de sa blessure d’injustice. C’est donc son ego qui lui dicte ce genre de conduite en croyant qu’elle sera plus aimée si elle écoute ses critères de perfection. Marie ne pourra pas se contrôler à l’infini. Quand il lui arrive d’être comme sa belle-sœur, il est certain qu’elle se critique, mais elle oublie très vite ces incidents, préférant les occulter, les nier. Son ego lui donne de bonnes raisons de croire qu’elle n’est pas comme sa belle-sœur.

Comme personne ne peut se contrôler indéfiniment, car nous avons tous des limites, Marie finira par perdre le contrôle plus souvent. Quand cela arrivera, elle se critiquera de plus en plus. Elle ne réalise pas que plus elle fait d'efforts pour que cela ne se reproduise pas, plus cela se reproduit.

Si vous vous reconnaissez dans ce genre de situation, vous vous demandez sûrement : QUE FAIRE ?

Toutes les critiques sont un signe de non-acceptation de soi, donc d'un manque d’amour de soi. S'aimer véritablement, c’est se donner le droit d’être humain, d'avoir des faiblesses, des défauts, des blessures, des peurs, etc. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons arriver à vivre davantage ce que nous voulons. Plus Marie se donnera le droit de parfois être négligente et colérique, plus il lui sera facile d’être telle qu’elle veut. En vérifiant auprès d’autres personnes dans quels domaines elle est négligente et dans quelles situations elle est colérique, elle sera très surprise, car son ego l’empêche de le voir.

Si nous pouvions voir l’énergie qui sort de notre corps, et qui se perd, à chaque fois que nous nous critiquons ou critiquons les autres, cela nous ferait réfléchir. Nous ferions tout pour nous accepter plutôt que nous critiquer. Ce serait tellement plus sage d'utiliser notre énergie pour créer ce que nous voulons dans la vie plutôt que de la perdre à critiquer, car cela n’apporte jamais aucun résultat. Plus nous critiquons, moins notre vie change. Plus nous acceptons, plus elle change.

Rappelons-nous que les autres sont nos miroirs. Ce que nous voyons chez eux est toujours un reflet de nous, tout comme ce que nous voyons dans le miroir est le reflet de notre visage.

Tant que nous ne pouvons intégrer cette grande vérité, nous continuerons à perdre notre énergie à critiquer. Nous voulons tous arriver à observer les autres, dans leurs aspects positifs et négatifs, sans les juger. Il y a une grande différence entre constater, accepter le fait qu’une personne ait mauvais caractère et la critiquer. Le constater signifie qu’on peut observer un état d’être chez une autre personne, ou en soi, mais sans vouloir contrôler cet aspect pour le changer.

Nous devons donc nous donner le temps nécessaire pour devenir conscient de nos attitudes non bénéfiques en constatant quelles sont les conséquences nuisibles pour nous. À chaque fois que nous en prenons conscience, tout en nous disant que nous n’avons pas pu faire autrement et qu’un jour nous y arriverons, cette attitude diminue peu à peu. Cela veut dire que la croyance de notre ego est de moins en moins puissante.

En ce qui concerne les autres, pourquoi vouloir les changer ? Ce sont eux qui doivent assumer les conséquences de leurs actes. Soyez seulement reconnaissant d’avoir une personne qui vous aide à devenir conscient d’un aspect de vous que vous ne vouliez pas voir jusqu’à maintenant.


Lise Bourbeau

Lise Bourbeau est fondatrice de l’école Écoute Ton Corps et auteure de 25 livres dont son tout nouveau "Écoute Ton Corps-version homme".
Découvrez son site Web à www.lisebourbeau.com et consultez le site www.ecoutetoncorps.com pour plus d’information sur les ateliers de l’école qu’elle a fondée.

*Cet article est un publirédactionnel

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