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Symptothermie : La contraception écologique qui remplace la pilule

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La femme doit prendre conscience que sa fertilité n'est pas une maladie à contrer par un cachet quotidien.
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Publirédactionnel
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Mis à jour le 25 février 2021
La pilule n'a plus le vent en poupe. Beaucoup de femmes cherchent des alternatives respectueuses de leur corps. La contraception écologique existe avec la symptothermie moderne.

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Voici quelques conseils pour renouer en douceur avec son cycle et gérer la transition entre la pilule et contraception écologique. 

Retrouver confiance en soi

"Au premier contact, je remarque souvent un grand manque de confiance. La femme a peur de "se louper" en adoptant une contraception écologique, non reconnue par le corps médical, explique Valentina Salonna, sexologue et conseillère en symptothermie. 

Les femmes ont du mal à "lâcher" la sécurité officielle, socialement validée, plutôt que de développer leur propre sécurité intérieure. Or elles doivent savoir que la symptothermie repose sur une connaissance profonde de leur corps. Acquérir ce savoir va leur permettre de renouer avec la confiance en elles face au choix de la contraception écologique".

"Ce problème de confiance est sans doute le frein le plus important à l'adoption de la symptothermie", confirme Christine Bourgeois, co-auteure du livre La Symptothermie complète. Présidente de la fondation SymptoTherm, basée en Suisse, Christine conseille les femmes depuis trente ans. "La femme doit prendre conscience que sa fertilité n'est pas une maladie à contrer par un cachet quotidien. Elle effectue simplement un retour à la normalité, avec un sentiment d'équivalence avec l'homme".

Soutenir son corps

Nous ne sommes pas des machines... Notre cycle est très sensible au stress, y compris au stress chimique. "Lorsqu'une femme vient me voir pour commencer la symptothermie, je lui conseille tout d'abord... de finir sa plaquette ! Sinon, cela met le cycle sans dessus dessous", sourit Christine Bourgeois. Après des années de pilule, il est possible que le cycle ait besoin de plusieurs mois pour redevenir ovulatoire. Il ne faut surtout pas s'inquiéter ! On compte généralement un cycle de réadaptation par année de pilule. C'est un ordre d'idée, et pas forcément la réalité, mais cela peut aider la femme à rester sereine. Elle peut profiter de la période d'apprentissage pour développer ses observations et son ressenti. Très rapidement, des effets positifs vont l'aider à persévérer : moins de migraines, un meilleur sommeil, un moral qui remonte, une meilleure libido, une perte de poids...".

La femme peut aider son corps à retrouver un fonctionnement naturel grâce à des cures naturelles. Tout d'abord, il faut du magnésium, l'un des grands régulateurs du cycle ! Environ 300-400 mg par jour pour faire remonter les stocks épuisés par les hormones de synthèse. Côté nutrition, privilégier les légumes verts, les oléagineux et les pois chiches, riches en magnésium. Pour réguler le cycle, il y a aussi le gattilier, une plante "progestérone-like" qui va soutenir la phase postovulatoire. A prendre dans la deuxième partie du cycle. Enfin, on peut compléter par une cure de drainage, radis noir/pissenlit par exemple. Si le cycle tarde à retrouver son rythme de croisière, mieux vaut alors consulter un naturopathe.  

Suivre une bonne formation

La symptothermie nécessite une période d'apprentissage. "Environ 6 mois, précise Christine Bourgeois, au cours desquels la femme va apprivoiser les signes corporels de sa fertilité. Pour que la méthode symptothermique soit sûre, il faut s'observer correctement. Mais apprendre à se connaître prend un peu de temps !" Pour aider les femmes, la fondation a mis en ligne et en accès livre son manuel, La Symptothermie complète. On peut aussi se le procurer en version papier sur Amazon. Enfin, la fondation dispose d'un réseau de conseillères pour effectuer un suivi online lorsque la femme ne souhaite pas suivre une formation classique. "La sympto, c'est un peu comme le permis de conduire. On ne se lance pas seule sur la route sans un temps de conduite accompagnée !", prévient Valentina. 

Dialoguer avec son partenaire

Changer de contraception n'est pas sans impact sur le couple. "Amorcer un changement de contraception peut mettre en difficulté le partenaire, pas toujours prêt à partager la responsabilité de la fertilité. C'est toute la question du respect mutuel et de l'amour au sein du couple. Il est important de nourrir la discussion avec son compagnon pour bien lui expliquer la méthode. L'homme doit aussi se montrer motivé afin que la femme puisse se sentir soutenue pendant ses débuts. L'idéal est que le couple suive ensemble une formation", conseille Christine. 

"Si l'homme ne fait pas confiance à sa compagne, cela peut compromettre le succès de la phase d'apprentissage", explique Valentina. "A l'inverse, la femme doit éviter le forcing, pour se montrer à l'écoute de son homme, afin de comprendre son point de vue mais aussi ses petites peurs à lui".

Plus d'information sur www.sympto.org et sur blog.sympto.org

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