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7 points pour comprendre la conférence de Copenhague

Mis à jour le 25 février 2021

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1.    Copenhague : l’après Kyoto

Le sommet de Copenhague a pour objectif de déboucher sur la signature d’un accord prenant le relais de Kyoto (premier traité international de lutte contre les changements climatiques) pour la période 2013-2017.


2.    Réduire les émissions de gaz à effet de serre

Il faudrait d’ici 2050 parvenir à une réduction de 50 % de nos émissions de gaz à effet de serre, dont le CO2 par rapport à 1990. Le défi est de les traduire en objectifs à court terme et de les répartir entre les pays. Au rythme actuel, les pays industrialisés ne réduiront leurs émissions que de 10 à 16 % d’ici 2020 alors que 25 à 40 % sont considérés comme nécessaires.

Selon les scientifiques, cela nous mène tout droit à une hausse de la température globale de 3 °C ; alors que 2 °C sont déjà considérés comme critiques.


3.    Le nerf de la guerre

Où trouver l’argent pour financer l’adaptation aux changements climatiques et la lutte contre leurs premiers effets ? Qui paye ? Combien ? L’enveloppe doit être à la hauteur de l’ampleur du défi, de l’ordre de centaines de milliards d’euros par an d’ici à 2020. L’alliance des petits états insulaires estime par exemple que les pays riches doivent mettre sur la table un montant équivalent à 1 % de leur PNB, soit environ 300 milliards d’euros par an.

Jusqu’alors, moins d’un milliard a été débloqué pour des besoins urgents d’adaptation. L’union européenne envisage de recourir aux fonds dégagés par son système communautaire de rachat des droits à polluer, qui pourrait permettre de dégager entre 30 et 50 milliards d’euros par an à l’horizon 2020.


4.    Clivage Nord/Sud


Le clivage Nord/Sud risque d’être plus important que jamais à Copenhague. Les pays occidentaux sont demandeurs d’avancées et d’engagements de la part des pays en voie de développement, et notamment des grands pays émergents. Les pays du Sud accusent les pays riches de ne pas avoir fait baisser significativement leurs émissions. Ils réclament des aides financières et des transferts de technologies.


5.    États-Unis

L’arrivée de l’administration Obama marque une inflexion très sensible pour la prise en compte du réchauffement climatique, et de la nécessité d’une action collective. Mais Barack Obama ne doit pas aller trop loin dans les négociations pour ne pas heurter son opinion publique et les lobbies des entreprises américaines. L’enjeu est de voir comment les discussions internationales et le processus législatif interne américain peuvent interagir.


6.    Avant Copenhague

Une conférence préparatoire vient d’avoir lieu à Bonn, qui a débouché sur un long texte de 200 pages. « Si l’on continue à ce rythme, nous n’y arriverons pas », a prévenu Yvo de Boer, le plus haut responsable climat à l’Onu. Rendez-vous fin septembre à Bangkok et en novembre à Barcelone, sans oublier le G20 qui se réunit à Pittsburg dans quelques jours.


7.    Risque : un mauvais accord

Le principal risque du sommet de Copenhague est de finir avec mauvais accord, qui ne formaliserait pas d’obligations concrètes et resterait embourbé dans des rivalités entre pays.

Plus d'infos à cette adresse : www.copenhague-2009.com

Élodie Touret

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