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Prix d'Or de La Miss Bio 2020

Charlotte Savreux "Nous avons tous une raison d’être au cœur de cette existence"

charlotte savreux miss bio
"Si un jardin est une source d’équilibre pour une personne sans pathologie spécifique, il l’est encore davantage pour des personnes séjournant à l'hôpital."
Ulap
La Miss Bio 2020
La Miss Bio
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Mis à jour le 25 février 2021
Pour le Prix d'Or de la Miss Bio, FemininBio et SO'BiO étic® ont sélectionné la rayonnante Charlotte Savreux pour représenter la catégorie "développement personnel". Journaliste et auteure du livre "L’année du déclic – Et si c’était le vôtre ?", la Normande au grand coeur a choisi de représenter l'association Jardin et Santé pour la 10e édition du concours engagé. Voici son portrait. Votes ouverts du 4 au 31 mai.

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Son sourire pétillant et son enthousiasme à toute épreuve avaient marqué FemininBio dans les pages du magazine d'avril-mai 2019. L'année dernière déjà, Charlotte Savreux nous expliquait dans sa chronique "Déclic, et si c'était votre année ?" l'importance de se dépasser pour réaliser nos projets les plus ambitieux. C'est pourquoi, avec SO'BiO étic®, le comité de rédaction n'a pas hésité une seconde à lui proposer de défendre une association aux belles valeurs et de participer au concours engagé du Prix d'Or de la Miss Bio. Le choix de cette auteure captivante s'est de suite porté vers Jardin et Santé, une association qui se bat pour végétaliser les milieux hospitaliers.

FemininBio : Si vous deviez vous présenter en quelques mots, que diriez-vous ? 

Charlotte Savreux : Je suis une femme engagée sur tous les plans : physiquement, intimement, professionnellement. J’aime le mouvement, sans doute mes origines normandes … , j’aime les marées, hautes, basses, les ciels contrastés. J’ai une aptitude au changement et une grande réactivité, précieuse dans l’époque dans laquelle nous vivons. J’aime initier de nouveaux projets, rebattre les cartes, cela demande évidemment du courage, de la confiance, mais comme c’est vivifiant !
Curieuse, j’ai un grand appétit de la vie. Elle me passionne par ce qu’elle nous propose comme apprentissages pour nous permettre de nous élever au meilleur de nous-même : ses cadeaux, comme ses épreuves.

Professionnellement, je suis journaliste, présentatrice, rédactrice en chef depuis 15 ans, j’ai collaboré
 à de nombreux formats TV (magazine, news, série documentaire, etc...), sur différentes chaines (France 2, France 3, France 5, Direct8, etc...).


Auteur du livre L’année du déclic – Et si c’était le vôtre ?, je partage au travers de conférences et de formations les parcours, les témoignages et les retours sur expérience inspirants des 50 personnalités interviewées au fil de mon enquête et présentes dans mon livre. Des rencontres sont toujours d’une grande richesse. J’anime également des débats, des tables rondes sur des sujets de société et dans le cadre d’événements institutionnels.

Et après m’être engagée dans de grandes et belles aventures professionnelles comme vivre 10 jours en immersion coupée du monde, à 500m. sous l’eau, dans un des sous-marins nucléaires de la marine nationale pour une série documentaire diffusée sur France 5, je vis actuellement la plus belle aventure qui soit : je suis la jeune maman d’un petit garçon formidable, Léopold, âgé de 14 mois !

Comment vivez-vous la situation actuelle ?


Dans l’instantanéité, je la vis plutôt bien. Mes proches vont bien, je suis entourée des miens. J’ai quitté Paris, au bon moment avant que les déplacements soient encadrés, pour rejoindre la Normandie. Les journées sont ensoleillées et la nature printanière en effervescence. Un confinement doux et privilégié.
Au démarrage, j’étais dans une phase d’étonnement et de curiosité au regard du caractère inédit de la situation. Qui aurait cru un jour qu’on nous impose de rester chez nous et que nos déplacements soient limités et contrôlés ?
Aujourd’hui, cette vie en suspend, en « stand-by », au niveau mondial m’interpelle évidemment et laisse place à une grande inconnue sur l’après..., sur l’énergie collective que cet événement va faire émerger.

J’espère une chose, que l’envie soit plus forte que la peur à l’issue de ce confinement, car elle seule pourra créer une énergie puissante pour reprendre un élan porteur. Mais en attendant… il faut tenir, tenir dans la durée, physiquement, psychologiquement, émotionnellement, financièrement !

Comment comptez-vous retirer du positif de cette période de confinement ?

Les périodes de retrait, de repli ne sont jamais les plus simples à vivre car elles nous convoquent, nous isolent, pour mieux nous relier à l’essentiel, mais elles sont sans aucun doute les plus riches et les instructives. Comme il y a des saisons dans la nature, il y a des saisons dans la vie, des cycles : des saisons d’action, de production, mais aussi des saisons de réflexion, de rétention, d’introspection. Rien n’est figé, ni linéaire. Tout est évolution.

Et ce qui est extraordinaire, c’est que ces parenthèses en suspend, en retrait, nous paraissent en général vides parce que rien ne bouge à l’extérieur, or l’essentiel se joue à cet instant ailleurs, et notamment à l’intérieur de nous pour ajuster, façonner et nous transformer de l’intérieur, au cœur de l’atome ! On se prépare au bal, comme l’automne nous prépare au printemps ! En automne, rien n’émerge, tout paraît vide, sec : peu de récoltes, peu de fleurs, peu de feuillages, mais tout se joue en souterrain pour offrir le visible et le chatoyant du printemps ! C’est donc un passage obligé.

Alors évidemment, après un tel épisode collectif, il y aura un avant et un après ! Mais à quel niveau, dans quelle mesure ? Là est la question que je me pose au tempo de ce mois avril.

De mon côté, je gère déjà l’instantanéité, au jour le jour, et j’essaie surtout de me projeter, de rester dans une dynamique physique et une stimulation intellectuelle, car au sortir du confinement il faudra réagir et rebondir. Celui qui n’a pas de projet est déjà un ennemi pour lui-même.

Avec SO'BiO étic®, nous vous avons sélectionnée pour votre engagement dans le développement personnel et l'accompagnement des gens. Qu’est-ce qui vous guide ?

Ce qui est exaltant dans le développement personnel, c’est d’accompagner les autres à découvrir la meilleure expression d’eux-mêmes, ce qui donne envie de se lever le matin, ce qui demande de l’énergie sans effort, la voie, l’orientation qui nous fait dire comme une évidence : « je suis là où je dois être ».

Et ce qui m’anime aujourd’hui, c’est de révéler le potentiel de chacun. Nous avons tous une raison d’être au cœur de cette existence, et ne pas expérimenter ses ressources, c’est habiter dans une hutte alors qu’on possède tous un palais.

Alors que j’avais 30 ans, il m’a été confié les rênes d’une émission sur le bien-être comme rédactrice en chef et présentatrice. J’ai alors dessiné les contours d’une ligne éditoriale très engagée pour faire de cette thématique un sujet de société, à part entière..
Pendant 5 années, au tempo de cette émission quotidienne de 52 minutes, j’ai été en « formation accélérée », nourrie par des invités, hommes et femmes d’expérience, entiers, engagés, généreux de leur parcours, de leur savoir-faire et de leur savoir-être.
Je me suis alors passionnée pour le développement personnel, et je transmets aujourd’hui tout ce que j’ai pu apprendre, intégrer, approfondir car si nous avons tous appris à lire, à écrire, à compter à l’école, nous passons le reste de notre vie à apprendre à vivre et à ajuster nos objectifs, nos désirs, nos relations pour être bien dans notre histoire.

N’étant pas une grande adepte du dogmatisme, je ne crois pas à une personne qui saurait tout sur la vie. La vie est si subtile et nous sommes tous si différents. Ce qui m’intéresse depuis toujours, en tant qu’individu et aussi comme journaliste, c’est la vie telle qu’elle se joue sur le terrain du quotidien, au plus proche de la réalité car c’est à cet instant qu’on est au plus proche de la vérité.
Et parce que je crois en la contagiosité et en l’exemplarité, au-delà du « il faut, y’a qu’à, faut qu’on », je me suis intéressée aux parcours de 50 personnalités dont la réussite, la réalisation est d’autant plus belle qu’elle était loin d’être acquise puisqu’elle sont arrivées là où on les attendait pas, au-delà de leurs espérances. 50 personnalités, et différentes générations, professions, tonalités et sensibilités parce que la vie est plus instructive en version panoramique, et le retour sur expérience, selon moi, le meilleur des enseignements. J’ai partagé le fruit de mon enquête dans un livre : L’année du déclic – Et si c’était la vôtre ?

L’écriture d’un livre demande du temps et une disponibilité d’esprit parfois difficilement conciliables avec les contraintes d’une vie quotidienne, mais ce qui m’a incitée à finaliser ce projet envers et contre tout, c’est de me dire que si l’un de ces parcours peut rallumer la flamme et sublimer le cours d’une seule vie, j’aurai alors réussi à honorer l’ambition de ce livre. Mission accomplie depuis, et quel bonheur !

Pourquoi avoir choisi l’association Jardin et Santé ? 


J’ai choisi Jardin et Santé pour deux raisons :

D’une part, pour sa raison d’être. Pionnière en France, l’association, créée en 2004, œuvre à intégrer la nature et à remettre la vie et l’oxygène dans des lieux confinés, au cœur des établissements hospitaliers ou médico-sociaux via la création de jardins à but thérapeutique. Son objectif : mettre du vert dans le gris de l’hôpital.
Si un jardin est une source d’équilibre pour une personne sans pathologie spécifique, il l’est encore davantage pour des personnes ayant des handicaps mentaux ou physiques, séjournant de manière prolongée ou définitive dans ces lieux de vie.
Il est une bouffée d’oxygène pour les malades, mais aussi pour les soignants qui œuvrent auprès d’eux avec dévouement et engagement. La crise sanitaire liée au coronavirus prouve aujourd’hui encore leur pleine et entière implication au profit des personnes les plus fragiles, dans des contextes et des environnements le plus souvent négligés et aseptisés.

S’il n’y avait pas tant de contraintes administratives et sanitaires, je serai plus que favorable à l’intégration de potagers bio dans ces structures pour que les récoltes soient destinées à l’alimentation des malades. Cela se fait aux Etats-Unis. A quand la France… ?

Hippocrate, père de la médecine moderne, disait : « Que ton aliment soit ton seul médicament ». Face à la maladie, l’alimentation reste une des clefs de voûte de la guérison, mais aujourd’hui elle n’est pas à la hauteur des enjeux de santé publique dans ces établissements : appauvrie et fade. C’est même un scandale !
Je me souviens d’un jour où j’étais allée à la rencontre de mon grand-père, hospitalisé, pour lui apporter son repas « fait maison ». Au menu du jour à l’hôpital : du maquereau au vin blanc. Au regard des ressources culinaires françaises et du contexte médical dans lequel ses repas sont servis, je crois qu’il y a quand même autre chose à proposer à des patients, de surcroît malades, pour les accompagner dans leur guérison et potentialiser leurs traitements.
Puis, le choix de cette association, c’est aussi le choix d’une femme, Anne Chahine, présidente de l’association, lauréate du trophée : « les héros de Notre Temps ».
Elle incarne à merveille la vocation de cette association, celle d’un mieux vivre à destination des personnes les plus fragiles, et porte les ambitions de l’association avec conviction depuis 2004. Une femme à découvrir !

  • Votre principal trait de caractère : mon énergie, ma vivacité
  • Ce que vous appréciez le plus chez vos amis : leur magnifique fidélité
  • Votre occupation préférée : créer. Imaginer. Projeter
  • Votre rêve de bonheur : celle de l’alchimie parfaite : être au bon endroit, avec les bonnes personnes, au bon moment, personnellement, professionnellement. Le packaging !
  • Le don de la nature que vous voudriez avoir : soigner ! Avoir la dimension thérapeutique de la nature qui est une pharmacie à ciel ouvert.
  • État d'esprit actuel : redonner aux français le goût du possible !
  • Votre esprit pour ce monde : libérer la créativité, l’esprit d’entreprise. De la souplesse pour permettre à chacun d’oser par soi-même, pour soi-même, au profit de tous. Je me souviens d’une interview que j’avais faite de Jacques-Antoine Granjon, PDG-fondateur du site internet Vente-Privée.com qui m’avait dit : « l’entrepreneur français est le plus fort du monde, car il joue un match avec cinquante kilos de contraintes sur le dos, c’est la raison pour laquelle beaucoup quitte la France, et que le souffle créatif se meurt en France. »
  • Votre Mantra : j’ai en moi les pouvoirs de réalisation de ce que je souhaite.

>> Pour suivre l'actualité de Charlotte, rendez-vous sur son site charlottesavreux.com et sa page Facebook Charlotte Savreux - L'année du déclic

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