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Syndrome métabolique : comment éviter la maladie des gros mangeurs

Malbouffe et sédentarité sont les principales causes du syndrome métabolique ou maladie du gros mangeur
La malbouffe favorise le syndrome métabolique
Dr Paul Dupont
Dr Paul Dupont
Mis à jour le 25 février 2021
Malbouffe et sédentarité sont les principaux facteurs du syndrome métabolique. Le Dr Paul Dupont, spécialiste en endocrinologie et nutrition, préconise de l'exercice et des compléments naturels pour lutter contre cette "maladie du gros mangeur".

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Le syndrome métabolique associe plusieurs désordres du métabolisme des réserves énergétiques de l’organisme. Ce n’est pas une maladie récente et certainement était-ce l’apanage à toutes les époques de ceux qui étaient suralimentés en graisse et en sucre.

Autrement dit, on imagine bien les rois de France atteints de ce problème qui touche aujourd’hui les pays industrialisés et qui se traduit par un surpoids, des désordres des graisses, de l’acide urique et des sucres. En somme, tout ce qui encombre le foie et peut conduire, avec ou sans l’alcool, à une hépatite de surcharge voire à la cirrhose, aux maladies cardiovasculaires et au diabète.
Les jeunes, premières victimes de la malbouffe
Près d’un quart des jeunes et des adultes européens vont vers ce genre de problème si l’on ne s’en occupe pas. C’est déjà ce qui se passe pour près de la moitié des plus de 60 ans aux Etats-Unis en raison de la "malbouffe".
Ce syndrome associe une glycémie trop élevée (supérieure à 1,1 g par litre à jeun), une hypertriglycéridémie (supérieure à 1,7 g/l), un excès de mauvais cholestérol (LDL supérieur à 1,6 g/litre) aux dépens du bon cholestérol (HDL inférieur à 0,50 g/litre), un excès d’acide urique (supérieur à 70 mg/litre), ce qui conduit, on le sait aujourd’hui, à de l’hypertension.
Parallèlement, le syndrome métabolique se traduit par de l’embonpoint : l'augmentation du diamètre de la sangle abdominale devient caractéristique au-delà de 80 cm pour les femmes et 90 cm pour les hommes.
Elle est constituée de "mauvais gras" dans lequel se perdent les hormones,  notamment l’insuline, d’où une résistance à l’insuline : cette hormone, au lieu de jouer son rôle de contrôle de la glycémie, fait entrer encore plus de gras et de sucre dans les cellules graisseuses de stockage. Elle s’y noie !
Et, parallèlement la glycémie ne cesse de monter. Ce même gras se concentre dans le foie, provoque une hépatite de stase graisseuse qui conduit au foie gras. Tout se passe comme pour les oies grasses que l’on gave.
manger sain pour lutter contre le syndrome métaboliqueLe syndrome métabolique est souvent d'origine héréditaire et familiale
La dernière conséquence est une inflammation des tissus artériels et du foie que l’on peut mesurer par la CRP (protéine C. réactive), laquelle est aujourd’hui prise en compte comme signe d’aggravation du syndrome métabolique au même titre que les TGP (transaminases qui reflètent la surcharge inflammatoire hépatique d’origine alimentaire).
Il est facile de connaître la cause du syndrome métabolique chez quelqu’un de sédentaire, stressé, bon vivant, d’autant plus qu’on décèle souvent une origine héréditaire ou un comportement alimentaire familial.
Mais aujourd’hui ce syndrome est la conséquence des modes de vie des pays surdéveloppés : le fait de manger sur le pouce, des produits trop gras, des sauces et des sucreries, le manque de sommeil, les excès de table et le fait d’ajouter à cela un manque de fruits et de légumes ainsi qu'un petit excès d’alcool… et cela suffit à déclencher le syndrome.
Le surpoids aggrave le problème car il déséquilibre les glandes endocrines (hypercorticisme d’entraînement = excès de sécrétions des glandes surrénales; excès d’œstrogènes des ovaires, d’insuline du pancréas, de somatomédines du foie, etc.).
Que faire ?
Comme c’est avant tout un problème d’alimentation et de sédentarité, c’est d’abord sur ces deux facteurs qu’il faut porter son attention : éviter le grignotage, les repas trop gras et sucrés en soirée, dissocier les lipides des glucides (autrement dit, pas de steak frites ou de sauces grasses avec un toast sucré et une viande grasse !). Diminuer, voire supprimer l’alcool et le sucre pur.
L’exercice physique est très important, surtout la marche à pied après le repas et selon les préférences, le tai-chi pour déstresser, la natation, le vélo - mais toujours sans forcer.
Divers compléments peuvent se révéler utiles
- Pour réguler la glycémie : Oemine chrome pissenlit (2 gélules vers 16 h et au coucher) associé à Oemine glucolan (2 gélules après le déjeuner et le dîner);
- Pour l’acide urique : Orthosiphon HATM biologique PHYBIO (2 cuillères à café dans un litre d’eau à boire dans la matinée) 1 semaine sur 2, alterné l’autre semaine avec Betula Alba HATM biologique PHYBIO (3 cuillère à café dans 1 litre d’eau).
- Oemine Krill NKO : 2 capsules tous les matins pour, d’une part, réduire l’inflammation oxydative liée au syndrome métabolique, et pour permettre d’autre part de relancer les HDL.
En homéopathie :

- Duodenum 4CH : 5 granules 10 minutes avant les repas pour favoriser la satiété et HYPOTHAMALUS 15CH pour réduire le comportement compulsif.
L'expert :
Ancien chef de clinique en endocrinologie-nutrition, le docteur Paul Dupont est l'auteur de nombreux ouvrages en relation avec une approche scientifique et documentée de la médecine naturelle.

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