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FemininBio au Cambodge

Cambodge, épisode 4 : Koh Rong, paradis de sable blanc

Gwenaël Le Nohaïc
Roxane Nonque
Roxane Nonque
Mis à jour le 25 février 2021
Depuis Sihanoukville, station balnéaire du Golf de Thaïlande datant du temps de la colonisation au Cambodge et désignée « Perle de la Riviera» cambodgienne, nous embarquons pour Koh Rong. À une heure de « speed boat » de la côte, nous débarquons émerveillés sur cette petite île de sable blanc de l’archipel des Kompong Som.

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L’aspect touristique du voyage solidaire

Aventure solidaire ne rime pas seulement avec mission, mais aussi avec tourisme, pour peu qu’il soit éthique et éco-responsable, deux notions tout à fait compatibles, complémentaires et appréciables. L’élaboration de ce type de voyage jongle entre un ou plusieurs projets solidaires, et des temps dédiées à d’autres activités touristiques, pour le plus grand bonheur des participants. La fin de notre séjour en-est une.

À lire : Cambodge, introduction : Le tourisme solidaire, quesaco ?

Après une journée de bus depuis Sambor, une nuit à Sihanoukville puis deux heures de bateau en plein soleil, nous arrivons sur la petite île de Koh Rong, digne des plus belles cartes postales. Au programme, du repos, et c’est tout. 

Virée nocturne

Bercés par un vent humide et chaud, nous attendons sur le ponton le bateau de pêcheurs qui doit nous emmener au large. Il est à présent presque vingt heures lorsque nous l’entendons arriver au loin. Eclairées, ses couleurs rouges et bleues fendent la nuit noire, nous nous entraidons pour monter à bord, excités et impatients. Quelques sauts sur les lattes en bois chancelantes plus tard, nous nous préparons à plonger à la rencontre du plancton luminescent, masques et tubas vissés sur la tête. 

À lire - Cambodge, épisode 1 : Angkor, la majestueuse

Chacun bien à sa place pour ne pas déséquilibrer le bateau, nous attendons patiemment, à première vue, rien d’inhabituel. Notre accompagnateur coupe les moteurs, puis les lumières, toujours rien, si ce n’est le reflet du ciel étoilé sur l’eau. L’un d’entre nous se penche, agite sa main dans l’eau et là, magie, des paillettes vertes fluorescentes apparaissent, « regardez ! ». Curieux, nous oublions les principes de sécurité à bord, nous précipitions et manquons de renverser notre embarcation. Les plus intrépides se jettent à l’eau immédiatement, les autres, plus hésitants, suivent rapidement, entrainés par l’émerveillement des premiers.

À lire - Cambodge, épisode 2 : Les étendues sauvages du Mondolkiri

Quelques respirations, l’occasion de (tenter de) chasser l’appréhension d’un saut en mer de nuit, qui plus est loin du rivage, la conscientisation de l’instant présent si précieux, et c’est parti. La température de l’eau est idéale, l’impression d’un océan de paillettes autour de soi fabuleuse. Nous savourons nos dernières aventures à treize, le retour à Paris approche désormais à grands pas. 

La suite - Cambodge, épisode 3 : Koh Phdao, l’île aux sourires

De merveilleux souvenirs

Nous avons passé ces dernières semaines à nous lever aux aurores, à récupérer nos heures de sommeil lors de nos différents trajets en bus. Nous sommes physiquement fatiguées, mentalement rechargés à bloc, forgés en changés pour toujours, le propre de toute expérience. 

La bande d’amis que nous sommes désormais quitte l’Asie infiniment reconnaissante. Cette mission, ce pays, ses habitants, ses paysages, ces moments, resteront gravés en nous. 

Pour plus d’informations : 

  • L'agence Double Sens avec laquelle nous sommes partis

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