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Allaiter ot not allaiter ?

Mis à jour le 25 février 2021

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L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande ainsi un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois et partiel jusqu’à 2 ans. Horaires, fréquences, quantités, il s’agit de trouver l’équilibre entre les besoins de bébé et les envies de maman, de manière souple et sans dogmatisme.


Mais dans une société où le sein est avant tout un organe érotique, où les mères reprennent le travail après 10 semaines, l’allaitement peut relever du parcours du combattant. Et puis il y a aussi les mamans qui n’ont pas envie d’allaiter. Un choix personnel qui se respecte. Autant de circonstances qui mènent la France à l’avant-dernière place en matière d’allaitement (source : OMS). Selon les chiffres du ministère de la Santé, en 2003, 56 % des femmes allaitaient exclusivement à la sortie de la maternité (elles étaient 45 % en 1998). Après 8 semaines, ce chiffre tombe à 42 %. À titre de comparaison, en Norvège, les mamans sont 86 % à allaiter à 3 mois…

Les alternatives au lait de maman

Le sevrage ne se mène pas de la même manière à 2, 6 ou 18 mois. Avant 6 mois, il s’agit de remplacer du lait… par du lait. Mais lequel ? Le lait de vache, considéré comme l’aliment de base des enfants, pose de plus en plus de questions. Le lait de jument, très proche du lait maternel, contribue à renforcer les défenses naturelles de bébé mais demeure difficile à trouver. Le lait de chèvre est également très bien supporté par les enfants, même ceux qui sont allergiques au lait de vache.


Dans le rayon « lait en poudre », on ne trouvera que du lait de vache. A minima, on optera évidemment pour la version biologique. Les laits végétaux (soja, amande, riz…) peuvent être proposés comme laits de complément.

Le grand méchant biberon ?

Pour celles qui continuent un allaitement partiel, il peut être judicieux d’éviter le biberon, qui peut habituer bébé à du lait qui coule tout seul et l’inciter à oublier le sein. On préférera alors la tasse ou la cuillère. Si le biberon convient à la maman et au bébé, on s’interrogera tout de même sur le bisphénol A, un composant du plastique des biberons soupçonné de migrer dans le lait. Il a été interdit au Canada. Pourtant, l’autorité européenne de sécurité des aliments l’a déclaré sans danger. Dans le doute, on peut opter pour des biberons en verre ou des biberons sans bisphénol A, proposé par plusieurs marques.
 

Être accompagnée

On n’a pas toujours la chance d’avoir autour de soi des amies qui donneront le bon conseil au bon moment. Pour réagir face aux petits maux de l’allaitement, trouver son rythme, allaiter des jumeaux, les correspondantes de la Leche League ou de Solidarilait sont là ! Mamans elles-mêmes, elles ont mené avec succès leurs allaitements et se sont formées pour répondre aux mamans en détresse. Bien sûr, chaque maman devra veiller à trouver une correspondante en accord avec ses choix propres.


www.lllfrance.org
www.solidarilait.org


Repères
De 0 à 6 mois : le lait est l’unique aliment.
À partir de 6 mois : diversification progressive.
De 2 à 10 ans : possible néophobie alimentaire. L’enfant a du mal à goûter de nouveaux aliments et se rassure en mangeant ceux qu’il connaît déjà.

À lire
L’allaitement, Dr Marie Thirion, éditions Albin Michel. Toutes les questions sur l’allaitement trouvent ici une réponse. Un ouvrage incontournable.

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