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Transition

Les 7 métaphores d'Olivier Clerc pour réussir les transitions de la vie

Femme parapluie
Olivier Clerc
Olivier Clerc
Mis à jour le 25 février 2021
Changer de travail, partir à la retraite, passer le cap de l'adolescence mais aussi simplement se lever le matin, Olivier Clerc illustre chaque type de transition de vie par une métaphore que nous pouvons transposer à notre quotidien, pour rester sereine face à la nouveauté, au changement. Sept voies qu'il développe dans son livre, Lâche ton trapèze et attrape le suivant ! paru aux Editions Eyrolles.

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La vie est une succession de changements en tous genres, de transitions naturelles ou accidentelles, que nous gérons avec plus ou moins de bonheur. Changer de lieu de vie, d’école, d’appartement, de job, de partenaire, de décennie… Traverser l’adolescence, l’entrée dans la quarantaine, le départ à la retraite, un deuil… Au fond, le changement est la seule vraie constante ! 

Sommes-nous pour autant des as du changement, des championnes de la transition ? Euh… pas vraiment, le plus souvent. 
Pourquoi ? Parce que nous ne recevons guère d’éducation dans ce domaine. Nos stratégies de changement sont généralement celles dont nous avons hérité en grandissant, ou celles qui correspondent à notre nature de base – audacieuse ou prudente, par exemple – dont nous avons du mal à nous départir. Du coup, nous sommes peu ou mal outillés, et nos transitions ne se passent pas toujours aussi bien qu’on le voudrait. 
En réalité, les façons d’aborder et de réussir un changement sont nombreuses. La nature en offre de multiples exemples dont nous pouvons nous inspirer. A nous d'en adapter les principes à nos besoins. Dans Lâche ton trapèze et attrape le suivant !, j’ai rassemblé 7 nouvelles métaphores qui sont comme 7 costumes différents à enfiler pour aborder tel ou tel passage de sa vie. 
Trapéziste, astronaute ou plongeuse : quel costume avez-vous tendance à privilégier pour réussir vos transitions et changements parmi les suivants rapidement esquissés ?
La plongeuse
Dans un sous-marin, le sas est un passage obligé pour passer de l’intérieur aérien à l’extérieur aquatique, et inversement. La plongeuse, c’est celle qui sait se doter du sas qui convient – c’est-à-dire d’un espace de transformation – pour chacune des transitions qu’elle vit, que ce soit le passage quotidien du travail à la maison, le franchissement de la quarantaine, l’entrée dans la ménopause ou le départ à la retraite. Pour enfiler ou enlever sa combinaison, pour laisser l’eau entrer ou se vider, il faut cet entre-deux, ce temps et cet espace à part. La plongeuse a l’art de créer les sas dont elle a besoin et sait s’accorder ce temps de transition et de transformation.
Le trapéziste
Oser le grand saut dans le vide ! Tel est l’art spécifique du trapéziste. Savoir tirer parti de son élan, reconnaître que certaines évolutions sont impossibles si l’on ne sait pas lâcher prise et accepter le moment où l’on est dans le vide, entre deux trapèzes. Le trapéziste ose la rupture. Il a moins peur de tomber que de la stagnation, de l’immobilisme. Oser lâcher un poste avant de tenir le suivant, oser rompre une relation avant d’avoir trouvé un nouveau partenaire, faire le saut de la foi… mais en calculant ses risques, pas comme une tête brûlée !
L’astronaute
On parle de "réussir un lancement" ou de "mettre un projet en orbite" : l’astronaute, lui, maîtrise justement cet art-là. Il sait que certains changements exigent la combustion rapide de tout le carburant – toutes les ressources – nécessaire, en très peu de temps. Il faut s’arracher à la gravitation terrestre, au poids des habitudes, à l’inertie. Pas question de lésiner. Il faut jouer le tout pour le tout, mettre le paquet. C’est à cette condition qu’on parvient à franchir un cap. Le lancement d’un film, un livre ou un CD obéit à cette stratégie, par exemple. 
Le forgeron
À l’inverse de l’astronaute, le forgeron sait que pour changer la forme d’un morceau de métal, il faut le laisser accumuler progressivement de la chaleur, en le plongeant dans le feu jusqu’à ce qu’il vire rouge ou blanc. C’est cette lente accumulation d’énergie qui le rend apte à la transformation. Le forgeron, c’est la personne qui sait s’imposer une discipline alimentaire, physique ou spirituelle, pour élever progressivement son niveau d’énergie et atteindre le changement voulu, par exemple. Un travail de longue haleine, jusqu’à atteindre le seuil qui fait passer au stade suivant. 
Pas de panacée
Je pourrais encore citer le thanatonaute, qui sait mourir pour mieux renaître, l’agricultrice qui s’inspire du cycle des saisons pour réussir ses propres transitions, ou le climatologue qui reproduit en lui-même les cycles ascendant et descendant de l’eau pour rester en mouvement et conserver un état intérieur optimal. L’essentiel est de vous rappeler que face à la diversité des évolutions que la vie nous impose, vous pouvez déployer une diversité équivalente de moyens de les gérer et les réussir. Aucune stratégie ne marche à chaque fois : à vous de savoir laquelle utiliser, dans quel contexte et à quel moment. Quitte à recourir la prochaine fois à une solution totalement opposée. 
La joie du changement
Si vous avez une boîte à outils riche de multiples stratégies, les moments de transition vous feront moins peur, ils vous contrarieront moins : vous vous saurez équipés pour les aborder et les réussir. Changer deviendra quelque chose de naturel… et même une joie ! Quand vous verrez arriver sur vous la grosse vague d’un nouvel imprévu, vous sortirez votre planche de surf – votre panoplie d’outils – et vous la chevaucherez avec grâce jusqu’au nouveau rivage de votre vie où elle vous entraînera. 
Retrouvez Olivier sur son site Olivierclerc.com

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