Partenaire
Inspirer, Faire du bien

Société

Etre privée de liberté pour devenir libre, réflexion d'une coach alchimique

L'effet Chrysalide de Charlotte de Silguy : suivre la voix du Tao pour trouver sa légende personnelle.
© Patrick Fore/Unsplash
Briser les carcans Briser nos carcans
Charlotte De Silguy
Par Charlotte De Silguy
Mis à jour le 25 février 2021

Les abus de pouvoir de toutes sortes, les restrictions étranges, les privations de liberté dont nous pourrions nous sentir victimes sont de magnifiques signaux ! Ils nous donnent des indices surce qui nous mettra en parfaite harmonie avec nous-mêmes et avec le monde.


Partenaire

FemininBio Magazine 32
(©Idix)

Cet article a été publié dans le magazine #32 janvier-février 2021

>> Pour retrouver la liste des points de vente c'est ici

Les atteintes à la liberté sont le prélude d’une magnifique transmutation alchimique de l’humanité.

"Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie." Carl Gustav Jung.

L’épreuve, au sens sportif du terme

Nous avons pris l’habitude logique de maudire, fuir, voire combattre ce qui nous afflige et nous irrite. Pourtant, les sagesses, mythes et légendes du monde suggèrent que la traversée de nos épreuves nous appelle à devenir le héros de notre propre histoire, nous mettant en quête de notre identité véritable, là où nous rayonnerons notre puissance personnelle.

Cette belle énergie se manifeste quand nous sommes pleinement nous-mêmes, en phase avec notre nature profonde, notre être véritable. Nous devenons alors symboliquement des super-héros avec des super pouvoirs. C’est peut-être la vraie liberté : être totalement soi-même, assumant et déployant ce qui nous gouverne au plus profond de nous.
Mais nos vécus personnels, depuis l’enfance, nous ont influencés, structurés, pour ne pas dire modélisés, selon des schémas différents de la fibre que nous portons en nous.
Ces normes, ces habitudes ou ces cultures nous empêchent alors d’être libres, parce que nous avons une croyance plus ou moins consciente que pour être aimé et accepté il nous faut nous conformer à ces modèles qui structurent nos pensées et nos actions. Nous portons possiblement en nous la croyance limitante, à notre insu, que si nous nous affranchissons de ces modèles, si nous nous en libérons, nous serons rejetés.
Nous pourrions y voir une difficulté. Voyons-y plutôt un défi, une épreuve au sens sportif du terme. Car les épreuves sont là justement pour nous inviter à nous dépasser pour accoucher de nous-mêmes.

L’épreuve, au sens photographique

Comme le suggèrent certaines spiritualités, le monde est le reflet de nous-mêmes.
Les situations qui nous irritent ou nous affligent représentent ainsi des opportunités d’identifier, en nous-mêmes, ce qui est en souffrance. Nous sommes invités à observer, accueillir et transmuter ces blessures archétypales qui sont là pour une raison bien précise.

Étymologiquement, les émotions, agréables ou désagréables, nous mettent en mouvement. Ce sont elles nos pulsions de vie.

Observons nos épreuves au sens photographique, tel que le suggèrent, entre autres, le taoïsme et la Kabbale : il s’agit de faire un zoom sur le négatif qui révèlera une image positive, qui est son exact inverse, que nous devons développer. En réaction à nos souffrances d’enfance naissent des quêtes et des aptitudes en lien avec l’opposé littéral de ce qui crée la douleur.

Ces talents et ces moteurs, qui proviennent de nos blessures, deviennent des caractéristiques fortes de notre personnalité, et des potentiels à exploiter. Ils façonnent notre fameuse fibre personnelle, correspondant à nos domaines d’excellence, de plaisir et d’abondance, dessinant les contours de notre destinée.

Si nous ne sommes pas pleinement dans notre voie, nous aurons la chance d’avoir des amis pour nous le rappeler et nous inciter à y aller, en nous bousculant un peu.
Ces alliés prennent parfois la forme de "grands méchants loups" : les difficultés qu’ils nous font vivre sont en résonance avec les blessures d’enfance que nous devons transmuter dans leurs polarités inverses et positives. On peut même donner une dimension spirituelle à cette approche.

L’épreuve au sens initiatique

Pierre Teilhard du Chardin le suggérait : nous sommes des êtres spirituels vivant une aventure humaine. Notre âme a probablement décidé de s’incarner sur terre pour connaître et expérimenter des choses dans la matière, dans un corps humain. Pour mettre en œuvre ce plan il nous faut nous créer les conditions pour nous mettre en quête de notre but d’incarnation.

Par exemple, si je décide de venir sur terre pour œuvrer à la liberté, il est nécessaire que je le désire ardemment. Comme je ne désire pas éperdument ce que j’ai déjà, cela implique que dès le début de ma vie j’en sois privé. Ce faisant, je vais développer un intense besoin de liberté et une habilité à ce sujet. Ce sera une de mes fibres profondes. Je pourrais y associer aussi les vertus opposées et positives d’autres blessures : rejet, trahison, mensonge, solitude, dévalorisation, etc.

"Le monde est le reflet de nous-mêmes."

Si je confine cette fibre en moi, ou que je ne l’exploite pas suffisamment je vais avoir des petits ennuis dans ma vie personnelle et sociale.
La blessure archétypale «privation de liberté d’être moi-même» nichée au fond de mes cellules va rayonner dans mon monde extérieur et me revenir en miroir comme un boomerang désagréable.

Ainsi les tyrans, les pervers narcissiques, les harceleurs, les situations de privation de liberté quelles que soit la forme qu’elles prennent, sont des miroirs de ce que nous avons tendance à nous infliger à nous-mêmes, tant que nous n’avons pas transmuté cette blessure émotionnelle. Et ils sont des stimulations de plus en plus fortes à révéler notre fibre, à libérer notre nature profonde, en osant nous émanciper de notre carcan.

L’obligation de porter un masque est censée être une injonction de notre âme pour démasquer notre nature véritable. L’abus de pouvoir ? Une incitation à oser révéler ce qui nous gouverne, à nous laisser porter par une sublime autorité supérieure. Le confinement nous a invités à nous confiner en nous-mêmes pour faire face à nos mal-être afin de les transmuter en lumière. Le couvre-feu est une demande de notre âme à découvrir ce feu sacré qui est en nous, tout en ouvrant notre "Corona Chakra" !

Lorsqu’une chape de plomb s’abat sur nous, désagréable, dérangeante, insupportable, voyons-là désormais comme une incitation de notre âme à découvrir de l’or qui est en nous ! Car cet or est l'expression individuelle de l'amour universel. Puissions-nous être nombreux en 2021à oser transmuter nos ombres en lumière, pour que cela se reflète joyeusement sur la planète.

Notre experte :

Charlotte de Silguy est coach alchimique. Elle guide pour mettre en route chacun vers sa mission de vie en décryptant les blessures. Son site internet : L'Effet Chrysalide

(©édilivre éditions)

Son Livre :

Elle est l'auteure de L’effet chrysalide, ce que la chenille appelle fin du monde, le sage le nomme papillon ,éditions Édilivre, 2014.

Découvrez FemininBio Magazine en version papier ou PDF ! Achetez nos éditions depuis notre boutique en ligne.

Partenaire

Vous aimerez peut-être

Coups de cœur

Chaque semaine, des partages conscients et inspirants dans votre boîte mail.

Inscrivez-vous gratuitement !

Partenaire