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Défi zen: écouter sa colère

S'isoler lorsqu'on est en colère permet de reprendre ses esprits.
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Les défis zen
Mylène Muller
Mylène Muller
Mis à jour le 25 février 2021
Le développement personnel invite souvent à une certaine forme de perfection. Mais c'est loin d'être toujours évident dans notre quotidien. Ce mois-ci, Mylène nous propose d'accepter nos émotions, en particulier une émotion considérée comme négative : la colère.

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Les défis zen pour FemininBio, quesaco ? Je vous propose une fois par mois de découvrir et relever un défi zen sélectionné spécialement pour vous dans tous les domaines du développement personnel. Et pour vous inspirer, je vous parle de mon expérience de "débutante en bonheur" à moi :-) Car tous les défis que je lance, je les relève aussi, afin de pouvoir en parler en connaissance de cause et vous donner des conseils encore plus concrets et adaptés ! Prêtes ? Partez !

Mon défi zen féminin bio : épisode 12

Et si l'on faisait les choses un peu différemment pour une fois ? La vie n'est pas toute rose, et pratiquer la pensée positive peut avoir des effets pervers… Je vous propose donc de voir les choses sous un autre angle en février, et de nous attaquer à notre face cachée :-)

Le thème ?
Nous allons-nous mettre à l'écoute d'une émotion négative que l'on a tendance à refouler, j'ai nommé la colère.

Pourquoi est-ce important ?
Un des travers que l'on peut avoir lorsqu'on entame une démarche de connaissance de soi et de développement personnel, est de vouloir taire nos petites voix sombres et nos émotions négatives.
Moi-même, je dois l'avouer, j'ai toujours eu cette tendance. L'envie que tout soit parfait, l'envie de vivre le bonheur au quotidien avec un grand B, et de taire ou ne pas m'étendre sur mes moments de faiblesses.

Mais cette méthode s'avère dangereuse à long terme. Dangereuse parce que ne pas écouter une émotion négative, chercher simplement à la refouler, ce n'est pas la supprimer. Et elle reviendra tantôt, sous une forme ou sous une autre.

Et surtout, les laisser de côté reviendrait à passer outre des informations extrêmement intéressantes sur nos besoins et nos attentes en profondeur. Beaucoup s'accordent à dire que les colères que l'on ressent sont un véritable connecteur avec notre Moi profond. Lorsque nous sommes en colère, c'est comme si le masque que l'on enfilait en société tombait, et que nous nous révélions, sans censures.

Nos colères ont énormément à nous apprendre.

Comment y parvenir ?
Il y a deux manières de gérer sa colère au quotidien. Bien sûr, le premier conseil évident est de ne jamais réagir sous le coup de la colère. C'est important, car même si notre colère nous révèle beaucoup de choses sur nos attentes profondes, souvent nous réagissons de manière injuste, et nous pouvons le regretter, ce qui ne nous aide pas par la suite à apprendre de notre colère.
Première étape donc, ne pas réagir sous le coup de la colère, mais tenter dans la mesure du possible de s'isoler pour reprendre ses esprits en pratiquant quelques instants de respiration calme et attentive. Sans rien chercher à obtenir d'autre. Je sais d'expérience à quel point cette étape est difficile.

La deuxième chose est de se mettre à l'écoute de sa colère. Cette émotion négative très forte, très violente, est un connecteur avec notre Moi profond. Derrière chacune de nos colères, il y a une frustration, il y a des besoins, des attentes qui ne sont pas satisfaites. Dès que vous avez un moment, en fin de journée ou plus tôt si c'est possible, prenez le temps de quelques minutes pour revenir sur la situation.
Écrivez ce qui vous a mis en colère. Qu'attendiez-vous de différent, quel besoin aviez-vous qui n'a pas été satisfait ? Est-ce votre envie de faire toujours plus et toujours plus vite ? Est-ce un besoin de reconnaissance ? Est-ce un besoin d'harmonie ?
Écrire sur cette émotion et cette situation vous permettra de de canaliser votre réflexion, et de comprendre la raison profonde de votre colère.

Mon expérience à moi ?
J'aurais aimé dire à la fin de cette semaine de défi que j'étais arrivée à un tel niveau de zenitude que je ne m'étais pas mise en colère de la semaine. Encore ce perfectionnisme qui rôde :-)
Mais non. Je me suis mise en colère deux fois pendant cette semaine là.
La première, avec mon fils qui a eu une attitude très difficile, dans un endroit public, et qui m'a mise en grande difficulté.
La deuxième, au travail avec une collègue qui m'a mis une pression un peu trop forte pour terminer un maximum de dossiers dans un temps trop court.
Dans aucune de ces deux situations, je n'ai réussi à rester parfaitement calme, car il m'était absolument impossible de m'isoler.
Dès que j'ai pu, j'ai pris mon carnet zen et ai facilement identifié les attentes qui se cachaient derrière ces colères : besoin de reconnaissance, besoin d'avoir plus de temps pour moi, besoin de donner une éducation parfaite à mes enfants.

En revanche, j'ai appris cette semaine là une leçon un peu plus surprenante. Autant avec mon fils je regrette systématiquement les moments où je m'emporte, autant au travail, avec certaines personnalités qui ne se rendent pas compte de la pression qu'elles imposent aux autres, il n'est pas totalement négatif à un moment de taper du poing sur la table :-) C'est étrange, mais j'ai l'impression que cela m'a permis de me faire respecter, et cette collègue n'est plus venue m'interrompre de la journée ce qui m'a permis de travailler plus sereinement et d'achever les dossiers en question.

Bref, comme il n'y a jamais de règles sans exceptions, à vous de jouer et de déterminer ce qui se cache derrière votre colère !

Rendez-vous sur le blog Les défis des filles zen si vous souhaitez aller plus loin et partir à la découverte de vous-même.

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