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Kate Winslet : une si belle personne aux 1000 astuces écologiques

Mis à jour le 25 février 2021
Dans « Mildred Pierce », une mini-série créée par la chaine américaine HBO, elle est tout simplement scotchante !  Diffusée aux Etats-Unis depuis le 27 mars, l’ex Rose de Titanic démontre qu’elle est vraiment l’une des actrices les plus brillantes de sa génération. Adaptée du roman de James M. Cain, « Mildred Pierce » raconte l'histoire d'une femme séparée de son mari et luttant pour exister durant la Grande Dépression. Dans l’attente d’une diffusion prochaine sur les chaines françaises, nous avons voulu connaître les secrets de beauté, de bien être, de cette Miss Winslet toujours en… Kate de naturel !

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Kate Winslet

Qu’est-ce qui vous a poussé à mincir à un moment de votre vie  ? Le besoin de vous faire plaisir ? L’envie de séduire votre homme ou d’avoir suffisamment de souffle lorsque vous courez après vos garnements ?
Avant la naissance de mes enfants, je me disais que perdre du poids, c’était comme si j’allais me dépouiller d’une sorte d’armure. Et puis j’ai appris à accepter mon corps. Avec ses qualités et ses défauts. Quand vos enfants vous regardent, c’est avec les yeux de l’amour et non avec un compas dans l’oeil pour voir si vous êtes dans les normes !  En devenant mère, bizarrement, je me suis moins attardée sur mon apparence physique. J’étais tellement focalisée sur mes gamins qu’inconsciemment, j’ai commencé à m’éloigner de cette chose pesante que l’on appelle l’ego !  A l’heure où je vous parle, je ne me suis jamais autant sentie bien dans ma peau. Peut-être parce que je m’accepte ENFIN comme je suis.

Aucune restriction alimentaire donc ?
Vous savez, qui dit restrictions alimentaires dit frustrations. Il n’y a rien de pire que d’être rongée par des frustrations. J’ai été maigre dans ma vie. Je sais ce que signifie le mot « privation ». La privation, c’est lorsque vous essayez de vous opposez à une propension naturelle. Moi, ça me plantait le moral. Je n’ai jamais été aussi malheureuse dans ma vie que lorsque je subissais la tyrannie de la balance ! Et l’idée que l’industrie hollywoodienne développe le modèle de femmes mince m’horrifie !  Vous voulez que je vous fasse un aveu, aujourd’hui, ce sont mes imperfections qui me rendent vraiment heureuse !

Pour rentrer dans le corset de la belle romantique du film « Titanic », il a pourtant bien fallu que vous perdiez du poids ?
Là aussi, il faut rétablir la vérité. On a affirmé que James Cameron m’avait martyrisé pour que je perde plusieurs kilos. Ce qui est faux. Au contraire, il m’a demandé de grossir. Je vous explique. Lorsque je l’ai rencontré la première fois, j’étais tellement mal dans ma peau que je n’avalais rien. C’était aussi l’époque où je faisais du sport de manière obsessionnelle. Je devais alors flirter aux alentours des 50 kilos. Après quatre mois de tournage, je suis allée rejoindre ma famille en Angleterre pour Noël. C’est à ce moment là que j’ai compris que si je continuais mes conneries j’allais finir à l’hôpital. Et puis vint « Holy Smoke ». Soudain, il n’était plus question de corset comprimant mais d’un sari qui a véritablement libéré mes formes.
 
Quelle fût la réaction de votre maman, le jour où vous avez décroché le rôle de Rose dans « Titanic » ?
Avant d’avoir LE rôle, j’appelais ma mère plusieurs par jour. J’avais besoin qu’elle me rassure, qu’elle me dise: « Ne t’inquiète pas chérie tout va très bien se passer te concernant ». Le jour où l’on m’a annoncé que j’avais été retenue par James Cameron, je me revois dire à ma mère au téléphone: « Maman, Maman, tu sais quoi ? Ca y est ! J’ai le premier rôle de Titanic ». Et vous savez ce qu’elle m’a répondu ? « Fantastique ! Mais je vais te rappeler, j’ai du jardinage à finir et des confitures à stériliser… ».
 
A ce propos, j’ai lu quelque part que vous faisiez vos propres sauces tomates ?
Oui ! Avec les tomates de mon jardin ! J’utilise une dizaine de variétés différentes. Toutes bio. Mon fils Joe en raffole tellement qu’il me demande d’en mettre dans tous les plats que je prépare. Et pas seulement dans les pâtes !  Je prépare aussi des soupes. Eté comme hiver. Un gaspacho bien frais, de vous à moi, qui peut résister ?
 
J’ai cru comprendre aussi que vous recycliez aussi toutes vos épluchures ?
Oui !  Dans le jardin, nous avons des bacs de récupérations pour nos détritus. C’est même un réflexe que j’ai enseigné à mes enfants ! Ils savent faire le distingo entre ce qui peut servir à faire du compost et ce qui part à la poubelle pour être trié dans des centres spécialisés. Avec Mia et Joe, nous sommes parfaitement au faite du circuit emprunté par nos déchets avant leur recyclage.
 
A quel moment de votre vie avez vous compris que notre planète consommait et gaspillait de trop ?
Je me suis prise une véritable claque en Inde. Sur le tournage de « Holly Smoke ». J’ai compris en regardant les gens mangés et bien souvent des familles démunies qu’il y avait un vrai respect pour les aliments et donc la Terre qui nous fournit notre nourriture. Ce que je veux vous dire, c’est qu’ils ne gâchaient pas ! En retournant en Europe – et cela a été plus flagrant aux Etats Unis –où la gabegie est très marquée, j’avoue avoir ressentie comme des haut le cœur. Il est vrai que l’hyperconsommation est tellement ancrée dans nos mœurs, dans notre mode de vie que nous avons beaucoup de mal à changer de comportement.
 
Toujours accro au yoga ?
Sur le plateau de « Holy Smoke », j’ai découvert le yoga. Je suis devenue depuis une inconditionnelle. Ces moments d’intériorisation vous permettent en effet d’améliorer votre concentration et de vous créer un espace pour développer une relation plus intime avec la personne que vous aimez le plus au monde : vous-même ! Grâce au yoga, j’avais le sentiment de mieux sentir mon bébé quand j’étais enceinte et quelque part de communiquer avec lui. Le fait de ralentir et d’approfondir la respiration accroît, lui, la capacité de gérer le stress. Quand je fais du yoga, j’ai aussi le sentiment de me dédoubler ! (rires). C’est un peu comme si mon double astral se détachait de moi et flottait au dessus de moi. Le yoga m’a appris à mieux réguler mes tensions, mes appréhensions. En quelques heures de pratique par semaine, j’évacue toutes les mauvaises toxines que je stocke dans mon corps.

Et dans votre esprit… 
Cela va de paire ! Je peux vous assurer que la pratique du yoga est bien plus efficace que tous ces psychotropes qui sont sur le marché !

A part ça, que faites-vous pour afficher une telle joie de vivre ?
C’est très simple ! Quand j’ai une mauvaise journée, je m’octroie toujours un petit plaisir. Cela peut-être quelques heures dans mon jardin, derrière mes fourneaux pour préparer des cookies, etc. Il est important de compenser par un truc de positif…

Vous parliez tout à l’heure de vos tomates bio et quid des autres légumes, aromates, fruits de votre jardin ?
Figurez-vous que j’ai acheté récemment un gros chaudron en cuivre dans lequel je prépare des décoctions à base de roses. J’aurai bien voulu faire la même chose avec des fleurs d’oranger malheureusement, elles ne poussent pas dans mon jardin ! Question de latitude ! (rires). Le soir, quand j’ai les yeux un peu gonflés, je place quelques compresses d’eau chaude ou glacée imbibées de ma mixture florale. Quelques minutes plus tard, je n’ai plus ce regard de lapin qu’on aurait braqué avec des phares halogènes ! Pour ce qui est des aromates, j’essaye d’en mettre dans toutes mes salades et mes omelettes ! Mais les enfants n’en sont pas fans. Alors, je ruse. Quand ils voient des petits « trucs verts » dans leur assiette et qu’il font ‘Beeeeuuuurk », je leur dis que se sont des vitamines spéciales qui rendent super forts ! Je ne sais pas si cela vous donne le même sentiment que moi, mais lorsque vous utilisez les fruits ou les légumes de votre jardin, vous trouvez vos plats tellement meilleurs ! Je suis aussi devenue la reine des confitures.

Pourriez-vous  définir quel est le style Kate Winslet au quotidien ?
Oh mon dieu. Je ne suis pas sûre d’avoir un style à proprement dit ! Mais globalement, je dirais que je suis quelqu’un qui aime la simplicité. C’est quelque chose qui se reflète dans le choix de mes vêtements - j’aime les belles matières mais facile à porter. C’est aussi valable dans la façon dont je me maquille. J’ai toujours admiré les femmes qui n’en font pas des tonnes. Je citerais Susan Sarandon, Judi Dench, Meryl Streep. Plus elles vieillissent, plus elles embellissent. Prenez une actrice comme Helen Mirren. Quelle classe !  Le secret de sa beauté réside dans le fait qu’elle ne sait jamais conformée à la mode. Elle a su créer sa propre définition du « glamour ». La vraie beauté, je vais vous dire, c’est quand on sait rester vraie ! Naturelle.

Vos parents étaient un peu hippie non ?
Ils partageaient les valeurs cette communauté mais n’étaient pas pour autant des extrémistes du « power-flower ». Je me souviens d’avoir passer pas mal de temps, perchée sur les épaules de mon père  dans des festivals de rock, de jazz ou de pop music. Nous n’avions pas beaucoup d’argent alors on campait, notamment en France ou on dormait sur la banquette arrière de la voiture ! C’était l’époque où l’on volait du papier toilettes dans les cafés.
 
Vous vous rappelez du décor de votre chambre d’ado ?
 Oui ! C’était un truc du genre des posters de Laura Ashley, vous savez ces petites filles dans un décor printanier. Et juste à coté, vous aviez des affiches des Sex Pistols ! Je vous laisse imaginer ce que ça pouvait donner !
Frank Rousseau

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