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Cuisine bio sans gluten, ni lait : entretien avec La belle au Blé Dormant

Mis à jour le 25 février 2021
Nolwenn Bernard, plus connue dans la blogosphère sous le joli nom de Belle au Blé Dormant, régale chaque semaine les allergiques au gluten de ses plats inventifs et colorés. Elle nous parle de ses découvertes et nous donne ses conseils.

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La belle au Blé Dormant

Femininbio.com : D’où vient votre passion pour la cuisine bio ?

Nolwenn Bernard : Au départ, je n’étais pas vraiment prédisposée à me tourner vers le bio. J’ai dû changer ma façon de cuisiner lorsque mon compagnon s’est vu diagnostiquer une maladie qui a bouleversé nos habitudes alimentaires. Au programme, plus de gluten et plus de lait animal (de vache notamment). Tout était à réinventer. Je me suis rendue dans des magasins bio et j’ai fini par être charmée par l’impressionnante diversité des aliments qui y sont proposés.


Le bio, toutefois, ne m’était pas complètement étranger. Au cours de mes études, j’étais partie en Allemagne, pays précurseur en matière de produits alternatifs.


Si le bio est d’abord intervenu dans ma vie comme une obligation, il est depuis devenu un choix de vie. Malheureusement, les produits bio sont encore chers et restent encore peu démocratisés.

Femininbio.com : Qu’est-ce qui vous plaît dans la cuisine bio ?

Nolwenn Bernard : La cuisine bio m’a fascinée parce que j’y ai découvert de nouvelles saveurs, des parfums inconnus. Les produits bio ont beaucoup d’attraits et il est possible de les combiner à l’infini. Je pense notamment aux purées d’oléagineux, ou encore aux farines sans gluten.

Femininbio.com : Selon vous, comment marier plaisir du palais et cuisine saine ?

Nolwenn Bernard : Je le fais à vrai dire un peu de façon naturelle. Je suis gourmande à la base. Je privilégie donc le goût avant tout. En revanche, je fais très attention à choisir des produits qui, s’ils sont bons pour les papilles, le sont aussi pour la santé.


Quand j’ai dû remplacer le lait par des laits végétaux comme le lait de soja ou les matières grasses animales par des purées d’oléagineux, j’ai mis un peu de temps à m’adapter, à m’habituer au goût. Il faut prendre le temps de découvrir le produit pour se l’approprier et finalement, le maîtriser dans son utilisation.

Femininbio.com : Quels conseils et quelles astuces donneriez-vous aux internautes de Femininbio ?

Nolwenn Bernard : Je conseille d’intégrer les aliments bio progressivement dans la cuisine. Pour ma part, j’ai dû revoir toute mon alimentation et celle de mon mari d’un seul coup et il est vrai que cela n’a pas été facile. Je pense donc qu’il faut ajouter des ingrédients bio par petites touches. Dans un premier temps, je conseillerais les farines. Celle de châtaigne, par exemple, se prête merveilleusement bien à la préparation de gâteaux.


Les céréales bio sont également une alternative intéressante aux pâtes et au riz blanc traditionnels. Le quinoa et le riz complet les remplacent facilement et leur goût est beaucoup plus riche, à mon sens.


Enfin, les laits végétaux. Je pense notamment au lait de soja, que j’utilise plutôt en version salée, et aux laits de riz et d’amande, plus adaptés selon moi aux desserts. Ils remplacent avantageusement le lait de vache et leur saveur nouvelle devient vite irremplaçable.

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