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Le bon lait de brebis, une savante affaire d’alimentation et de bien-être

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Mis à jour le 25 février 2021
Qu’est-ce qui fait le bon goût d’un yaourt au lait de brebis? C’est pour répondre à cette question que nous sommes parties sur la Causse de Sauveterre à la rencontre de Christian, éleveur de brebis et producteur de yaourts bio.

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Dans le cadre verdoyant des hauts plateaux de Lozère, un troupeau de brebis profite du plein air tandis que les beaux jours sont enfin installés. Certaines broutent, d’autres se reposent à l’ombre des haies. Cherchant à sympathiser avec ces dames, nous voilà embarquées dans une partie de chat (pas vraiment) perché : plus on s’approche d’elles, plus elles s’éloignent. Heureusement, leurs copines restées à la bergerie seront plus curieuses de faire notre connaissance.

Nous sommes dans l’exploitation de Christian, producteur de produits laitiers. Sa femme et son fils élèvent les brebis qui lui apportent une matière première de qualité : du lait bio. Lui gère la production de toute la gamme de yaourts bio au lait de brebis de Lait Plaisirs, qu’ils soient nature, aromatisés ou qu’ils reposent sur un lit de fruits. Des trésors de goût, élaborés grâce à desexploitations bien pensées comme celle de Christian.

Une alimentation aux petits soins

Les beaux jours approchent et la laine des brebis abonde. Christian préfère toutefois attendre encore un peu avant de procéder à la tonte, quitte à la reporter juste avant le début de la saison des pluies. En effet, une brebis dont la laine est trop mouillée « produit 10 à 20 % moins de lait, explique Christian. Et si la production laitière chute rapidement,elle met du temps à progresser à nouveau ! ». Un éleveur de brebis a donc souvent la tête en l’air… mais c’est pour surveiller la météo !

Il en va de même question température. Certaines bêtes, surprises par le soleil, préfèrent rester à l’ombre plutôt que de brouter. Du coup, en cas de fortes chaleurs, mieux vaut les garder à la bergerie en journée et les amener paître le soir, lorsque l’air se rafraichit. Elles peuvent ainsi se régaler de luzerne, de sainfoin, de trèfle, de fleurs ou bien encore de graminées.

En plus des pâturages, les brebis ont droit à des rations de céréales (orge, blé) et du foin à la bergerie. Christian reste vigilant sur l’alimentation de ses protégées, celle-ci jouant un rôle fondamental dans la lactation. « Le lait, c’est vivant, aime-t-il rappeler. Selon ce qu’elles mangent, les brebis ne produisent pas le même lait. Le goût peut varier légèrement. »

Bonjour le meilleur des foins !

Être totalement autonome en matière de foin et en maîtriser l’origine : voici deux priorités de Christian. Il réserve donc une partie de ses terres à cette production. Pendant quelques années, il a préparé son foin par ensilage. Cette technique, autorisée en bio, consiste à obtenir un fourrage par fermentation.  Ce qui donnedes ballots couverts de plastique que l’on voit empilés dans certains champs.

Le souci, c’est que cette méthode de conservation donne un fourrage très acide, qui peut avoir des conséquences parfois désastreuses sur la santé des animaux, notamment au niveau du foie. Christian ne cache ainsi pas sa joie d’avoir pu inaugurer des bâtiments pour le séchage de l’herbe en grange, une technique qu’il qualifie de « beaucoup plus saine ». Pour lui, c’est un vrai progrès dans le respect des animaux.Fini l’ensilage, bonjour le meilleur des foins !

Nous voilà à 5 mètres de haut, en train d’observer les installations qui permettent de sécher l’herbe qui sera coupée en juin. Le principe du séchage en grange est de faire reposer l’herbe coupée et encore humide (45 à 55% de matière sèche) sur des caillebottis. Ces derniers permettent à l’air de circuler et de ventiler les boxes. On obtient en une dizaine de jours du fourrage (au moins 80% de matière sèche). La technique présente l’avantage d’être très bien adaptée à la région où est installé Christian, puisque l’hiver y est long, parfois humide.

Connaissez-vous d’ailleurs la différence entre la paille et le foin ? La paille, c’est la tige des céréales comme le blé, l’orge ou le riz, soit ce qu’il reste après que l’on ait récolté la graine. Le foin, ce sont des tiges d’herbe d’une trentaine de centimètres, que l’on a fait sécher. Ensuite, Christian nous a donné son secret pour un foin de qualité : tout est dans la feuille, « c’est elle qui concentre toute la richesse du foin, certainement pas la tige ».

Alors que l’on ressort de la bergerie, un petit groupe de brebis semble avoir organisé une véritable chorale en notre honneur… Ou serait-ce parce que l’heure de la traite approche ?

Une chose est sûre, ces bêlements nous auront laissé un souvenir ému, tout comme cette journée en compagnie d’exploitants ayant à cœur le bien-être de leurs bêtes, si intimement lié à l’alimentation de ces dernières. De quoi apprécier d’autant plus le fruit du travail de Christian lors d’une prochaine dégustation de yaourt au lait de brebis Lait Plaisirs.

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