Une nouvelle approche du suivi de l’évolution des maladies auto-immunes, des maladies qui sont de plus en plus fréquentes, pourrait consister à surveiller et à compenser d’éventuelles carences en vitamine D.
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Bien que le lien ne soit pas encore totalement établi entre carence et maladie auto-immune, on devrait conseiller la vitamine D dans des maladies comme la thyroïdite, le vitiligo, les polyarthrites auto-immunes, le psoriasis, la sclérodermie, le syndrome de Raynaud, le lupus. Des études épidémiologiques plus récentes ont montré que les carences en vitamine D sont associées à diverses maladies auto-immunes, notamment neurologiques. La vitamine D est en fait un régulateur important de la fonction immunitaire, par deux biais aujourd’hui démontrés. Elle agit tout d’abord sur certaines variétés de lymphocytes T, les cellules NKT qui empêchent l'auto-immunité de s’exprimer en excès. Ensuite elle diminue la production de cytokines T provenant de cellules digestives, qui peuvent induire l’auto-immunité venant directement de l'intestin. Or il y a de nos jours de plus en plus de phénomènes dysimmunitaires, dont le point de départ se situe dans des allergènes alimentaires. La vitamine D pourrait donc être utile pour lutter contre ce phénomène.