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Après-Vie

Accepter la mort pour accueillir l'après-vie

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Chaque âme a son propre sens, sa propre tâche à réaliser.
Fernando Rodriguez Unsplash
Valérie Seguin
Mis à jour le 25 février 2021
Notre société craint la mort. Oublieuse des rites anciens, elle s’efforce d’atténuer, voire de nier l’effroi que le deuil engendre. Ces stratégies d’évitement empêchent de faire une expérience fondamentale : en permettant l’ouverture sur soi et sur les autres, le deuil conduit à une nouvelle approche de la vie. Laissez la réalisatrice du documentaire "Et si la mort n'existait pas" guider vos pas sur cette terre neuve.

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Cet article a été publié dans le magazine FemininBio #19 octobre-novembre 2018
>> Pour acheter le magazine en PDF, c'est ici

 

 


Lors du décès de mon père, en 2014, j’ai vécu une expérience troublante : il s’est mis à communiquer avec moi après sa mort.
Certes, nous étions proches, mais il n’était pourtant pas plus que moi versé dans le surnaturel. Au lieu d’être dévastée par le chagrin, je me suis sentie merveilleusement paisible, comme si mon père se tenait à côté de moi. Je me sentais baignée par une joie et une force aimante ; je ne ressentais aucune tristesse, aucune douleur, c’était l’opposé d’un deuil !Ce phénomène a duré trois jours et demi. Ce fut une expérience physique, intense et unique, qui m’a donné la preuve de l’existence d’une "après-vie". 

20% de la population a reçu un signe d'un défunt

J’ai commencé à enquêter sur ce phénomène que je ne connaissais pas. J’ai découvert avec stupéfaction que, selon le Livre des morts tibétain, la première étape du voyage de l’âme dure trois jours et demi. C’était précisément la durée de mon état de grâce après lequel j’ai soudainement ressenti la tristesse du deuil.

Je me suis intéressée aux expériences aux frontières de la mort. J’ai rencontré des personnes qui avaient vécu des situations similaires et découvert que mon expérience portait le nom scientifique de "Vécu subjectif de contact avec un défunt" (VSCD). Nous serions environ 20 % de la population à avoir reçu un signe d’un défunt.

A lire sur FemininBio --> "Et si la mort n'existait pas" documentaire de Valérie Seguin

Le sens de cette incarnation : grandir et évoluer

L’expérience que j’ai vécue m’a permis de réaliser que notre monde terrestre est juste une réalité parmi d’autres, mais qu’il n’est en aucun cas la seule, et que notre âme serait venue sur Terre pour s’incarner le temps d’une vie. Mais quel est l’objectif de cette incarnation ? Quel est le sens véritable de la vie ?

Je repense à une citation des Dialogues avec l’Ange : "Ce n’est pas la mort qui est mauvaise, mais la tâche non accomplie." Selon ceux qui ont été en contact avec l’au-delà, notre âme viendrait sur Terre pour croître, faire des expériences qui lui permettraient de grandir en conscience et d’évoluer.

Les rescapés de la mort imminente prônent l'amour

Ainsi, la vie terrestre serait à lire comme une école du progrès de l’âme. Chaque âme aurait son propre sens, sa propre tâche à réaliser.
C’est pourquoi je propose cette réflexion très personnelle : si nous provenons d’un monde cosmique empli d’amour et de connaissance, il me paraît essentiel d’employer notre vie
à travailler sur ces deux points.

C’est d’ailleurs ce que semblent confirmer les questions posées aux personnes ayant vécu des EMI (expériences de mort imminente). Comment as-tu aimé ? Qu’as-tu fait pour les autres, pour l’humanité ? Ceux qui reviennent des EMI sont interpellés par le peu d’amour partagé sur Terre comparativement à celui qui règne dans l’au-delà.
Ils encouragent leurs pairs à développer cet amour inconditionnel qui réside en chacun de nous, en ne le limitant pas à leurs proches, mais en le tournant vers l’humanité tout entière.

La mort est une transition vers l'après-vie

Au-delà de cette réflexion sur le sens, la question du "passage" m’a particulièrement passionnée lors de mes recherches. La mort ne serait qu’un passage vers une autre réalité. Le cardiologue néerlandais Pim Van Lommel, dont l’étude sur les EMI fut publiée dans le prestigieux magazine scientifique The Lancet, conclut que "au moment de la mort physique, la conscience va continuer d’exister dans une autre dimension, dans un monde invisible et immatériel".

Les témoignages des personnes cliniquement décédées lors d’un arrêt cardiaque et finalement réanimées nous donnent un aperçu de ce que pourrait être ce passage vers une éventuelle après-vie. Si la plupart d’entre elles évoquent une transition magnifique, certaines personnes témoignent d’une expérience plus compliquée.

Accueillir la mort avec sérénité

Écouter tous ces témoignages nous permet d’appréhender la mort autrement, de nous y préparer. Nous gagnons en sérénité face à l’angoisse de l’inconnu qu’elle génère.
Nous pouvons nous appuyer sur ces "leçons" pour accompagner avec plus de justesse nos proches sur le point de mourir. Pour "mourir bien" il y a des choses essentielles à savoir et il me paraît inconscient d’aborder le voyage vers la mort sans un minimum de connaissances !

Une pensée d’Etty Hillesum a grandement fait écho en moi : "En excluant la mort de sa vie, on se prive d’une vie complète, et en l’y accueillant, on élargit et on enrichit sa vie." L’homme, dans notre société, a tendance à nier la mort, à vivre comme s’il n’allait jamais mourir. C’est en faisant face à la mort que j’ai compris ce que pourrait être le sens de la vie, de ma vie.

 

Retrouvez le témoignage de Valérie Seguin dans son livre "Les trois jours et demi après la mort de mon père", aux éditions les arènes.

 

 

 

 


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