C’est un mot doux, qui trouve son origine dans une légende.
Un être un peu à part. Mi-fée, mi-humain. Féminin.
Mariage du conte et de la réalité.
Ce sont des aspérités aussi. Des revers, des rebours. Des ratures.
Des fautes de goût, parfois. Faute de temps, souvent.
Des tracas, des fracas.
Au féminin.
C’est subitement une claque de la vie, quand c’est une faute de genre.
Alors on s’en défait. On s’en dévêt.
Mais c’est un tel paradoxe que ce nom masculin qui désigne le sexe féminin.
Un comble, presque.
Le féminin se décline en nombre.
Des filles merveilleuses. Féminin pluriel. Amitiés singulières.
Une jolie maman solo. Féminin singulier. Mère plurielle.
Ce sont des couleurs.
Le blanc d’un jour.
Le rouge aux lèvres.
Le noir qui cerne les yeux.
Il se transforme parfois en combats. En échecs, en espoirs.
De féminin il devient alors féministe. Progressiste.
De platonique il se fait politique. Polémique.
C’est un adjectif, enfin. Très qualificatif.
Tout en courbes. Un corps dont les angles s’arrondissent, années après mois.
Un ventre qui soudain s’épanouit et abrite, la relève de demain.
Un être en devenir. Un peu fille, un peu fée.
Mariage du conte et de la réalité.
La vie au féminin.