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Acné

Acné adulte : 41% des femmes de plus de 25 ans en souffrent !

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Nathalie Chenlong
Nathalie Chenlong
Mis à jour le 25 février 2021
L'adolescence vous a épargné de ses boutons disgracieux ? Pourquoi alors l'acné vient-il gâcher vos jolis traits depuis vos 25 ans ? En comprenant mieux les particularités et les facteurs de risques, essayons déjà de comprendre notre peau.

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L'acné de l'adulte n'est pas forcément le prolongement de celle de l'adolescence et on le rencontre fréquemment à partir de 20/25 ans et jusqu’à la ménopause.

La dernière enquête sur le sujet montre que 41 % des femmes adultes (25 à + 40 ans) ont de l'acné. Dans 17 % des cas, il s'agit d'un acné dit clinique, c'est-à-dire un acné important avec plus de six boutons inflammatoires. Ce point peut surprendre, mais 34 % des femmes souffrant d'acné clinique n'ont pas eu d'acné pendant leur adolescence. Dans 24 % des cas, cet acné est dit physiologique avec un ou deux boutons inflammatoires.

Cependant, que l'acné soit sévère ou léger, les femmes se désespèrent toutes de cette disgrâce.

Quelles sont les particularités de l'acné adulte ?

L'acné de l'adulte survient sur une peau moins grasse que chez les adolescents. Il touche plus particulièrement le bas du visage, le menton et la région sous maxillaire, et aussi parfois le décolleté. Les lésions sont plus souvent inflammatoires, même si les microkystes sont néanmoins fréquents.

Les séquelles pigmentaires et atrophiques (zones cutanées plus foncées et en creux) sont fréquentes, indiquant une manipulation excessive des boutons.

Une semaine avant la survenue des règles, les poussées inflammatoires sont fréquentes. Cet acné est donc fortement récidivant !

Acné adulte : les facteurs déclenchants

Cet acné a une composante héréditaire : un antécédent d'acné tardif est retrouvé chez un parent du premier degré dans la moitié des cas.

Comme à l'adolescence, le stress est un facteur déclenchant l'acné.

Si la responsabilité du tabac est controversée à l'adolescence, il joue un rôle favorisant chez l'adulte.

Attention, certaines contraceptions (progestatives) favorisent l'acné.

Côté cosmétiques, les pigments contenus dans les fonds de teint et les poudres sont connus pour augmenter la formation des points noirs. Attention aux laits démaquillants, qui doivent être soigneusement rincés. Enfin, il faut toujours vérifier que les cosmétiques appliqués sur un visage à tendance acnéique soient bien étiquetés "non comédogènes".

L’acné de l'adulte : une prise en charge délicate !

La prise en charge est difficile et souvent longue, mais possible. Il faut le savoir pour pouvoir persévérer dans les traitements, lesquels diffèrent en fonction des caractéristiques des lésions. A noter que les anti-acnéiques desséchants classiques sont moins bien tolérés chez les adultes que chez les adolescents : la peau des adultes est plus sensible. Enfin, une contraception adaptée peut contribuer au traitement antiacné.

L’acné adulte, mais comment en suis-je arrivée là ?

Pour comprendre ce qui s’est passé et pourquoi tout à coup notre peau nous joue de vilains tours, voyons déjà comment celle-ci est constituée.

1 – le film hydro-lipidique

Le film hydro-lipidique est naturellement présent sur tout notre épiderme. C’est lui qui veille à la bonne hydratation mais également à la protection de notre peau. Il comprend une fraction liposoluble (le sébum) et une partie hydrosoluble (la sueur).

Le sébum est sécrété par les glandes sébacées, il est huileux et il lubrifie la peau pour la rendre souple, la protéger de la déshydratation et l’isoler de la chaleur, du froid et du vent. Cependant, si le sébum est fabriqué en excès, celui-ci favorisera le développement microbien et l’infestation des follicules par des parasites.

La sueur est sécrétée par les glandes sudoripares, elle est aqueuse et son rôle est d’hydrater et de défendre la peau. Il est à noter que l’acidité de la sueur freine le développement microbien.

2 – Le déséquilibre du film hydro-lipidique

Des modifications du film hydro-lipidique, dues à des dysfonctionnements hormonaux, entraînent des troubles dans la phase lipidique de type hypersécrétion sébacée. Les glandes sébacées sécrètent trop de sébum provoquant la dilatation des follicules pileux (bases des poils) qui donne pour résultat les trop célèbres comédons (ou points noirs) et souvent les microkystes (comédons fermés).

3 - Deux types de peaux grasses

On peut distinguer deux types de peaux grasses qui ne présentent pas les mêmes symptômes. Avant de choisir son soin de jour ou de nuit, il vaut mieux savoir de quel déséquilibre souffre notre peau car les soins ne sont pas totalement identiques.

Peau grasse à séborrhée fluente :

Le sébum s’écoule à la surface de l’épiderme, la peau est épaisse, luisante avec présence de comédons et de petits boutons blancs mais peu de microkystes.

Peau grasse à séborrhée rétentionnelle :

Le sébum s’accumule dans le canal excréteur, provocant des infections parfois graves (microkystes rouges et douloureux puis blancs). La peau est épaisse, rugueuse, terne avec présence de comédons et de microkystes.

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