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Cosmétiques : les ingrédients animaux dans l'histoire

L’histoire des cosmétiques ne joue pas dans le camp des véganes, car l’usage des ingrédients animaux remonte à l’Antiquité, ainsi que l’attestent des formules égyptiennes datant de plus de 3500 ans
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Sylvie Hampikian
Sylvie Hampikian
Mis à jour le 25 février 2021
Par le passé, la cosmétique a toujours fait appel à des ingrédients d'origine animale. Qu'en est-il aujourd'hui ?

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Bien sûr, le miel est cicatrisant et adoucissant, le yaourt est un excellent exfoliant, et le mucus d’escargot un hydratant hors pair. Mais leur usage dans les soins de beauté peut heurter les véganes. Pire encore, d’autres ingrédients animaux, n’ayant pas toujours une origine bien clean, se cachent sous des appellations ésotériques dans de nombreux cosmétiques.
La cosmétique ancienne : un drôle de bestiaire
L’histoire des cosmétiques ne joue pas dans le camp des véganes, car l’usage des ingrédients animaux remonte à l’Antiquité, ainsi que l’attestent des formules égyptiennes datant de plus de 3500 ans. Voici un petit inventaire des pires abominations employées « pour la beauté », dont certaines l’ont été jusqu'au XVIIIe siècle : urine, sang et foie d’animaux divers, cornes et bois pilés, limaces broyées, pigeons bouillis, lézard vert frit, fientes d’oiseaux et de chauve-souris, fiel de bœuf (bile), souris calcinées… Beurk !
Cet arsenal de sorcière a été épure au fil des siècles, mais au début du XXe, les produits animaux avaient encore le vent en poupe, notamment le blanc de baleine et l’ambre gris provenant du cachalot. Aujourd’hui, quelques décennies et scandales plus tard, la tendance semble s’être inversée à la faveur du végétal. Est-ce à dire que les ingrédients animaux ont disparu des cosmétiques ? Que nenni !
Les produits animaux qui s’affichent aujourd'hui sur nos cosmétiques
De grands classiques sont toujours présents et leur utilité est reconnue. Il s’agit des produits de la ruche, surtout cire d’abeille et miel, du lait et de ses dérivés, et plus rarement des œufs. Pour bon nombre de consommateurs vigilants, la présence de ces produits non issus d’animaux morts est acceptable, bien qu’elle soulève les mêmes problèmes éthiques que dans la filière alimentaire (sauf si les cosmétiques arborent un label spécifique : voir encadré).
Parmi ces ingrédients revendiquant leur nature animale, on en trouve de plus anecdotiques, mais souvent surprenants : perles, nacre (coquille d’huitre), caviar, soie, graisse d’autruche ou d’émeu, huile de vison ou de marmotte, bave d’escargot, extrait de sangsue, venin de serpent, colostrum (premier lait après la mise bas)… Certes, ces produits, principalement issus de l’élevage, ne menacent pas la survie d’espèces en danger (comme ce fut jadis le cas du cachalot, du chevrotin ou de la tortue marine) ; par contre leur origine animale évidente rebute de nombreux consommateurs.

Voir la liste des produits animaux communément intégrés à nos cosmétiques.

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