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Réchauffement climatique

L'année 2020 pourrait être la plus chaude jamais enregistrée

Réchauffement climatique
Un record de température a été enregistré au nord du cercle arcitque cette année : 38°C.
William Bossen
Souffler le chaud et le froid Souffler le chaud et le froid
Clémentine Serieys
Par Clémentine Serieys
Mis à jour le 25 février 2021

L'année 2020 pourrait être l'année la plus chaude jamais enregistrée. Le réchauffement climatique est bien réel, et il continue sur sa lancée.


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Nous sommes à la fin de l’année, et une fois de plus, elle nous a donné un bon coup de chaud. Nous ne parlons pas de la crise du Covid-19, qui a donné du fil à retordre à tout le monde, et qui n’est pas près de nous lâcher, mais nous parlons bien d’un véritable coup de chaud, au sens propre du terme. L’année 2020 est, à cette date, la 2ème année la plus chaude jamais enregistrée.

L'année 2020, pour le moment 2ème année la plus chaude jamais enregistrée, après 2016

Les chiffres sont alarmants. Selon le rapport annuel provisoire de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat mondial, l’année 2020 est, à ce jour, en 2ème position dans le classement des années les plus chaudes, après 2016 et avant 2019. Plus qu’alarmants, les chiffres font peur : la température moyenne mondiale entre janvier et octobre 2020 a été supérieure de 1,2°C environ à celle de la période préindustrielle, la période de référence (1850-1900). De plus, la décennie qui s’achèvera dans un mois sera la décennie la plus chaude jamais enregistrée, avec une mention spéciale de haute température pour les 6 dernières.

«L’équilibre écologique de la planète est rompu. L’humanité fait la guerre à la nature, c’est suicidaire.» Ces mots sont ceux du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui appelle de ses vœux le déclenchement, enfin, d’un véritable mouvement d’action contre le réchauffement climatique.

Les baisses d'émissions de gaz à effet de serre se font toujours attendre

Alors qu’il y a cinq ans, lors de la COP21, les chefs d’Etats de nombreux pays du monde se tenaient tous la main, sourire aux lèvres et cœurs exaltés, comme symbole fort d’une action commune pour freiner et tenter de stopper le réchauffement climatique, il importe de se demander où sont passées ces belles promesses, si nous connaitrons les beaux jours sains et saufs que l’on nous a garanti. Pendant cette COP21, en effet, les dirigeants de 195 pays s’étaient engagés, de concert, à limiter la hausse de température «bien en deçà de 2°C», et à «poursuivre les efforts pour limiter la hausse de la température à 1,5°C». Pour tenir ces engagements, les efforts pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre auraient dû débuter aussitôt.
Or, dans les faits autant que dans les prévisions, c’est en réalité une hausse des émissions qui est enregistrée et prévue. L’ONU prévient même d’un risque que les températures dépassent le seuil des 1,5°C d’augmentation en comparaison à l’ère préindustrielle, d’ici 2024 (même si un dépassement temporaire n’est pas une moyenne).

Alors qu’avec les nombreux confinements qui ont été mis en place aux quatre coins du monde pour enrayer la propagation du Covid-19, nous avons vu une baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre (en raison de la baisse des émissions liées au transport), cela n’a pas duré. Sur le long terme, avec la fermeture de nombreux commerces, les émissions dues au stockage de données informatiques et aux transports générés par les commandes en lignes ont augmenté de manière significative. Il semblerait qu’avec nos modes de vie actuels, la hausse des températures trouve refuge en chacun des aspects de nos vies.

Des catastrophes naturelles de plus en plus nombreuses et de plus en plus graves

Les effets du dérèglement climatique sont déjà bien là. Canicules, incendies, inondations, tempêtes… Cette année, fin juin, en Arctique sibérien, a été enregistrée la température la plus élevée jamais relevée au nord du cercle arctique: 38°C. La saison des incendies a été la plus active de ces 18 dernières années, ravageant de larges zones de la Sibérie, de l’ouest des Etats-Unis, de l’Amazonie, de l’Australie. La banquise arctique a, quant à elle, vu son minimum annuel être le 2ème le moins étendu en 42 ans.

La planète se réchauffe, et elle appelle à l’aide. Il est temps de l’entendre et de lui répondre.

Source : Futura-sciences.com

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