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Portrait de Caroline Wachsmuth, créatrice de Doux me

Mis à jour le 25 février 2021
Passionnée par les thérapies alternatives et fascinée par l’univers de la beauté, Caroline Wachsmuth a lancé Doux me, la première marque de cosmétiques à avoir affiché le label "Cosmétique Ecologique et Biologique" en France. Interview.  

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Portrait de Caroline Wachsmuth, créatrice de Doux me

Le bio et vous, une longue histoire ?
Depuis l’enfance, j’ai toujours été passionnée par l’« l’Etre Humain » dans sa globalité, je voulais comprendre comment il était fait, créer des choses qui le rendent plus heureux. J’étais fascinée par l’univers des parfums et passais mon temps à mélanger des crèmes et des potions pour « être plus belle » et « sentir bon » !

 Rendre  l’ « Etre humain » plus heureux et plus beau, serait-ce votre sacerdoce depuis toute jeune?
Oui ! Pour  mieux connaître l’Etre humain justement, j’ai voulu devenir psy. J’ai étudié la psychologie puis d’Histoire de l’Art. A la fin de mes études, je suis devenue journaliste. En parallèle, je passais énormément de temps à concocter des élixirs à base d’huiles essentielles pour mes amies. J'ai ensuite déménagé en Afrique du Sud où j'ai travaillé pour le magazine Elle sud-africain, en me spécialisant sur la beauté et la santé.

 

Vous auriez donc pu embrasser la carrière séduisante de journaliste pour la presse féminine…
Absolument. On m'a fait la proposition de devenir « beauty editor », mais il était temps pour moi de me consacrer totalement à ma passion et de me remettre à étudier, dans le but d'un jour créer ma propre marque de produits de beauté.

 

Vous n’étiez pas satisfaite par l’offre proposée en matière de cosmétiques et soins ?
A cette époque, j’étais déjà en réaction contre les mensonges cosmétiques, contre toutes les marques qui n'avaient de "bio" que le nom... Il me paraissait plus qu'urgent de concevoir une marque qui soit non seulement véritablement bio, mais aussi sexy et "luxueuse" par sa galénique, son "look", ses parfums, sa gestuelle. Il me paraissait aussi essentiel que les femmes comprennent ce qu'elles se mettent sur le visage…

 

Qu’est ce qui vous plait le plus dans votre métier au jour le jour ?
Savoir que je peux toujours faire mieux et que la création n’a pas de limite !

 

Comment voyez-vous l’avenir de la cosmétique BIO ?
Le bio, que cela soit dans le domaine de la nourriture ou de la cosmétique, correspond à une demande croissante des consommateurs car ils deviennent de plus en plus « conscients », de plus en plus informés. Ce qui explique que de plus en plus de marques veulent aujourd’hui surfer sur la vague du bio et ce, malheureusement, pas toujours pour les bonnes raisons.

 

Quelles sont  pour vous ces «mauvaises» raisons?
Certaines marques pour lesquelles le bio n’avait auparavant aucune importance se réveillent et créent un ou plusieurs produits bio…Le bio va devenir de plus en plus « lucratif » et le marché de la cosmétique conventionnelle a dorénavant son pendant, celui de la cosmétique bio. Mais, comme les grandes marques de la cosmétique conventionnelle rachètent les petites marques bio, il va être de plus en plus difficile pour celles qui restent indépendantes de fabriquer au même rythme, car les matières premières vont se faire rares...Mais je reste cependant très positive et j’essaie tous les jours de faire les choses avec conscience et confiance…

 

SES HUILES FETICHES
Mes ingrédients fétiches sont les huiles essentielles de néroli et d’ylang-ylang, l’eau florale de néroli, les huiles de marula et d’avocat.

ClaireN

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