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Comment manger pendant que j’allaite mon bébé ?

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Comment bien manger en allaitant ?
Delphine Jalleau-Longueville
Delphine Jalleau-Longueville
Mis à jour le 25 février 2021
Vous avez choisi d’allaiter ? Formidable car le lait c’est de l’amour liquide et la toute première nourriture de votre bébé ! Afin que votre lait soit abondant, sain, riche et que vous conserviez toute votre énergie, voici quelques conseils.

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Comment manger pendant que j’allaite mon bébé ? Adoptez une alimentation équilibrée, naturelle et biologique
Mangez de tout, raisonnablement, c’est la seule façon de ne créer ni carences, ni excès.

Pourquoi choisir le bio ? Moins vos aliments seront traités, transformés, dénaturés, plus ils seront riches en substances nutritives, vitamines et minéraux essentiels à votre santé et à la croissance de votre bébé. Choisissez les pas ou peu transformés, frais et de saison.
Une grande majorité des substances toxiques que vous ingérez passent dans le lait : résidus phytosanitaires, colorants, additifs alimentaires…

Buvez suffisamment (1,5 l environ) mais ne vous forcez pas à boire si vous n’en ressentez pas le besoin. Choisissez une eau peu minéralisée (Mont Roucous , Montcalm, Volvic, Rosée de la Reine…).
Pensez aux plantes favorisant la lactation en préparant en alternance des tisanes de fenouil, de cumin, carvi, fenugrec, houblon, ortie piquante.
Selon la saison régalez-vous de jus de fruits et de légumes frais non industriels, de soupes.

Consommez quotidiennement les aliments suivants

  • Des légumes crus de saison en début de repas et bien mastiqués et cuits pour leurs vitamines et minéraux. Tous les légumes peuvent être consommés, même ceux qui ont du goût (radis noir, poireau, chou, ail…) Votre bébé avait déjà été familiarisé à ces saveurs in utrero. S’il ne semble pas incommodé, ne vous privez pas ! Idem pour les épices en quantité raisonnable.
  • Des fruits mûrs, crus et cuits, de saison, à distance des repas (11h, 16 h) pour éviter les fermentations et l’acidité qui pourrait induire des maux de ventre chez votre bébé.
  • Des graines germées très riches en enzymes (détruits à la cuisson) qui facilitent la digestion et l’assimilation des aliments.
  • Des protéines en quantité suffisante. Au moins une fois par jour en alternant viande, poisson, œufs très frais,  et en évitant les modes de cuisson violents qui endommagent les molécules.
  • Des huiles végétales première pression à froid de qualité biologique afin d’apporter les acides gras essentiels et insaturés nécessaires notamment au bon développement neurologique du bébé. Variez : huile d’olive, carthame, sésame, tournesol, germe de blé, pépin de courge…
  • Des céréales complètes ou semi-complètes : sarrasin, blé, millet, amarante, orge, riz, maïs, épeautre, quinoa. Variez les plaisirs et les textures : des galettes bretonnes aux pâtes en passant par le boulgour et le taboulé ! Tordez le cou à la monotonie et faites le plein d’énergie.
  • Des légumineuses, sans excès et préalablement trempées. Cela évitera les effets secondaires de type flatulences qui pourraient indisposer votre bébé. Riches en protéines végétales et en minéraux.
  • Du pain complet ou semi-complet.
  • Produits laitiers : sans excès. Ils sont riches en calcium et protéines. Observez bien votre bébé. Une surconsommation de laitages par la maman peut favoriser l’eczéma et les intolérances de son bébé via le lait maternel ! En tout état de cause évitez les préparations industrielles et les fromages à pâtes persillées (roquefort , bleu …).

Quel sucre ?
Le plus naturel possible : pas de sucre blanc mais du rapadura  (sucre de canne complet ou sucre intégral. Non raffiné et totalement pourvu de sa mélasse ainsi que de sels minéraux et de vitamines. Sa consommation permet de réduire fortement le nombre de caries dentaires (calcium, potassium et magnésium  réduisent l’acidité de la salive favorable aux bactéries ). Egalement : sirop d’agave, miel, mélasse.

Le saviez vous ?
Il est conseillé de consommer le sucre de canne complet car il contient tous les nutriments présents dans la canne à sucre ( potassium, magnésium, calcium, phosphore, et vitamines B1, B2, B5 et E ) : une fois traité et raffiné le sucre « blanc » contient cinquante à soixante fois moins de sels minéraux, et plus aucune vitamine !

Que faire si vous « manquez de lait » ?
Votre bébé réclame plus souvent et semble ne pas être rassasié après la tétée ?
Allongez-vous pour une petite sieste d’une demi-heure, veillez à avoir une alimentation suffisamment riche et saine (cf ci-dessus).
Et pour un petit coup de pouce : préparez une tisane galactogène( cf ci-dessus), saupoudrez vos aliments avec de la poudre de prêle ou de la levure maltée. Prenez de la spiruline.

A noter : pour être efficaces, les plantes ne doivent pas être consommées « en continu ». Utilisez les quand le besoin s’en fait sentir en observant des « fenêtres » de quelques jours sans tisane.

A éviter absolument

  • Le tabac.
  • Le stress ! Le lait s’acidifie et se charge d’adrénaline créant des coliques et une grande agitation chez le bébé.
  • Les aliments frits (indigestes en pleins d’acides gras trans).
  • Les huiles hydrogénées et les produits les contenant (lisez les étiquettes !).
  • Les aliments industriels et raffinés ( pain blanc, viennoiseries industrielles, sucre blanc, bonbons…).
  • Les aliments fumés.
  • Les plantes qui tarissent le lait si consommées en grande quantité : la menthe, la sauge, la laitue et le persil.
  • L’inhalation de substances toxiques : vapeurs de peinture et de colles, aérosols, fumées etc.

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